Les sénégalais ont bien souvent des raisons de désespérer de leurs hommes politiques et à presque tous les niveaux : mouvance présidentielle, opposition et mêmes de certains leaders d’opinion de la société civile. Tout un groupe qui a limité le débat dans l’espace public à deux choses : oui, le pays va bien ! Non, le pays va mal ! Et toutes les argumentations, des politiques notamment, reviennent sur leurs capacités et compétences à régler les problèmes du pays. Ils le disent depuis 1960. Les comportements et arguments ne changent pas seules les positions changent. Chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite a-t-on habitude de dire. Nous avons donné tout à nos dirigeants mais en retour nous n’avons pas reçu engagement, abnégation et surtout respect pour notre épanouissement et bien-être. Il n’existe pas de dirigeant sans un peuple ! Les morts se comptent toujours au sein du peuple, exceptionnellement au sein des dirigeants, les plus téméraires vont récolter quelques semaines de prison. Les honneurs aux généraux, l’oubli aux soldats, comme qui dirait !
Il en sera ainsi encore sur la route des présidentielles de 2012. Chaque camp est sur le pied de guerre et les victimes vont se compter dans la masse. Qui pour les amener à comprendre une fois pour toute, le jeu macabre de ces marchands d’illusions ? Le peuple, désarmé par la misère est en manque de repère et de soutien. Malheureusement, ils sont nombreux à bouger au gré des intérêts particuliers et partisans du moment, l’intérêt général est foulé au pied au grand bonheur de ceux qui divisent pour mieux régner. Pire les membres de la société civile sont trop engagés dans le jeu pour se voir taxés « de politiques encagoulés », les religieux sont pour tous les camps politiques, la presse est décrédibilisée à cause de ses connexions avec les gens du pouvoir et de l’opposition, un « quatrième pouvoir » en crise à la recherche de moyens de survie. Proie facile !
Le terrain est libre pour les gladiateurs d’où l’argument de la force à la place de la force de l’argument, les menaces viennent de partout. Comme par exemple l’anniversaire du 19 mars qui pouvait être la fête de la démocratie et des libertés est devenue celle des casseurs et des va t-en- guerre qui n’ont pas peut-être aujourd’hui place au soleil. L’anniversaire d’une date historique souillée depuis par le maître et ses proches partisans.
Pour ceux qui se soucient encore de l’avenir de ce pays, il y a encore du boulot. Le peuple est encore debout ! Nous avons donné une chance à des hommes et femmes d’entrer dans l’histoire de ce pays. Ils en ont fait ce qu’ils veulent. Ils sont seuls responsables et comme ils pourront rendre compte demain, nous n’avons pas le droit de désespérer de notre pays !
Il en sera ainsi encore sur la route des présidentielles de 2012. Chaque camp est sur le pied de guerre et les victimes vont se compter dans la masse. Qui pour les amener à comprendre une fois pour toute, le jeu macabre de ces marchands d’illusions ? Le peuple, désarmé par la misère est en manque de repère et de soutien. Malheureusement, ils sont nombreux à bouger au gré des intérêts particuliers et partisans du moment, l’intérêt général est foulé au pied au grand bonheur de ceux qui divisent pour mieux régner. Pire les membres de la société civile sont trop engagés dans le jeu pour se voir taxés « de politiques encagoulés », les religieux sont pour tous les camps politiques, la presse est décrédibilisée à cause de ses connexions avec les gens du pouvoir et de l’opposition, un « quatrième pouvoir » en crise à la recherche de moyens de survie. Proie facile !
Le terrain est libre pour les gladiateurs d’où l’argument de la force à la place de la force de l’argument, les menaces viennent de partout. Comme par exemple l’anniversaire du 19 mars qui pouvait être la fête de la démocratie et des libertés est devenue celle des casseurs et des va t-en- guerre qui n’ont pas peut-être aujourd’hui place au soleil. L’anniversaire d’une date historique souillée depuis par le maître et ses proches partisans.
Pour ceux qui se soucient encore de l’avenir de ce pays, il y a encore du boulot. Le peuple est encore debout ! Nous avons donné une chance à des hommes et femmes d’entrer dans l’histoire de ce pays. Ils en ont fait ce qu’ils veulent. Ils sont seuls responsables et comme ils pourront rendre compte demain, nous n’avons pas le droit de désespérer de notre pays !