Lors du vote du budget 2013 du ministère du Tourisme et des Loisirs, le député Mamadou Lamine DIALLO, responsable du Mouvement Tekki avait invité les autorités pour l’organisation des « assises nationales sur la crise des valeurs » dans le pays. C’était là juste un énième constat sur la détérioration des valeurs au Sénégal. Et apparemment, les autorités en charge du développement de ce pays ne semblent pas pour le moment déterminées à régler les problèmes dans ce sens. Pourtant, le chef de l’Etat a rappelé lors de la cérémonie de remise des décorations dans les différents ordres nationaux que développement est intimement lié aux valeurs. Il a invité à inculquer à la jeune génération, « le savoir, le savoir-faire et le savoir-être, triptyque qui conditionne tout développement » et a appelé à amplifier les actions de ces récipiendaires envers les jeunes, des récipiendaires qui selon lui « constituent le socle des valeurs nécessaires à l’émergence des citoyens modèles ».
Amplifier, vous avez dit M. le président et c’est là tout le problème. C’est l’affaire des médias (radios et télés surtout) plus soucieux à faire des bénéfices qu’à réfléchir sur comment rendre plus attractives des émissions sur l’histoire ou le développement du Sénégal. Ainsi les récipiendaires, stars d’un jour vont tomber pour la plupart dans l’oubli, bousculés par des personnages médiatiques dans le monde politique et culturel qui sont des produits plus vendables. Pire encore et c’est reconnu par nous tous, on attend souvent la mort pour rendre tous les hommages.
Le peuple est soif de valeurs, comme tous ces disciples tidianes qui ont applaudi oubliant qu’ils étaient dans une cérémonie de présentation de condoléances quand le porte-parole de la famille SY de Tivaouane a déclaré que Serigne Cheikh Tidiane SY était le nouveau khalife général des tidianes. Ces disciples veulent la paix et la cohésion au sein de leur guide. Malheureusement dans ces mêmes familles des guides confrériques du Sénégal l’image renvoyée à la masse ne correspond pas souvent à leur aspiration : petits-fils ou fils de marabouts accros à la vie mondaine, des querelles de positionnement ou de privilèges, connexion souvent maladroite avec le monde des politiques. Tout cela amplifié par la presse qui ne s’occupe des valeurs incarnées par ces guides religieux que le temps d’un Gamou, Magal ou décès. Et comme il ne s’agit pas juste de dire faites ce que je vous conseille et enseigne mais ne faites pas ce que je fais, il est trop facile pour certains de croire que les marabouts sont des citoyens comme tous les citoyens, tuant ainsi des mythes et des références pour une jeunesse en mal de repères.
Les références et les valeurs existent, ce sont les modes de transmission qui posent beaucoup plus problèmes. Il est trop facile de passer à côté de cette noble mission, soubassement du devenir de ce pays car ce n’est pas facile de jouer sur l’esprit d’une génération d’Ipad et d’Iphone qui tapote déjà sur l’ordinateur à la case des tout-petits si on parle de Lat Dior, d’El hadj Omar Foutiyou TALL, il faut des moyens et des idées novatrices.
Amplifier, vous avez dit M. le président et c’est là tout le problème. C’est l’affaire des médias (radios et télés surtout) plus soucieux à faire des bénéfices qu’à réfléchir sur comment rendre plus attractives des émissions sur l’histoire ou le développement du Sénégal. Ainsi les récipiendaires, stars d’un jour vont tomber pour la plupart dans l’oubli, bousculés par des personnages médiatiques dans le monde politique et culturel qui sont des produits plus vendables. Pire encore et c’est reconnu par nous tous, on attend souvent la mort pour rendre tous les hommages.
Le peuple est soif de valeurs, comme tous ces disciples tidianes qui ont applaudi oubliant qu’ils étaient dans une cérémonie de présentation de condoléances quand le porte-parole de la famille SY de Tivaouane a déclaré que Serigne Cheikh Tidiane SY était le nouveau khalife général des tidianes. Ces disciples veulent la paix et la cohésion au sein de leur guide. Malheureusement dans ces mêmes familles des guides confrériques du Sénégal l’image renvoyée à la masse ne correspond pas souvent à leur aspiration : petits-fils ou fils de marabouts accros à la vie mondaine, des querelles de positionnement ou de privilèges, connexion souvent maladroite avec le monde des politiques. Tout cela amplifié par la presse qui ne s’occupe des valeurs incarnées par ces guides religieux que le temps d’un Gamou, Magal ou décès. Et comme il ne s’agit pas juste de dire faites ce que je vous conseille et enseigne mais ne faites pas ce que je fais, il est trop facile pour certains de croire que les marabouts sont des citoyens comme tous les citoyens, tuant ainsi des mythes et des références pour une jeunesse en mal de repères.
Les références et les valeurs existent, ce sont les modes de transmission qui posent beaucoup plus problèmes. Il est trop facile de passer à côté de cette noble mission, soubassement du devenir de ce pays car ce n’est pas facile de jouer sur l’esprit d’une génération d’Ipad et d’Iphone qui tapote déjà sur l’ordinateur à la case des tout-petits si on parle de Lat Dior, d’El hadj Omar Foutiyou TALL, il faut des moyens et des idées novatrices.