Après quatre ans de recherches, de lectures, de collectage et d’interviews, Didier Awadi met en musique les discours d’hommes politiques essentiels de l’Afrique indépendante et les offre aux oreilles d’une jeunesse africaine en manque de repères. "Pour l’instant, les jeunes Africains se foutent de l’histoire : leurs modèles, c’est 50 Cent ou Lil’Wayne. Pourquoi pas, mais c’est réducteur pour moi. Je veux reconstruire ces raisons d’être fier d’être Africain", expliquait-il à mi-parcours du projet.
En invoquant les mémoires de leaders comme le Burkinabé Thomas Sankara, l’Egyptien Gamal Abdel Nasser, ou le Kenyan Jomo Kenyatta, Didier Awadi ressuscite la vision post-indépendante d’une Afrique forte, unie et libre. Mais l'artiste lorgne aussi de l’autre côté de l’océan Atlantique, avec des figures emblématiques de la conscience noire, comme Malcom X, Martin Luther King ou Aimé Césaire…
Voilà pour le côté militant. Versant musique, Didier Awadi réussit un défi inattendu : donner à chaque morceau la couleur du pays concerné, en invitant des artistes de tout le continent. Non, qui fait référence au célèbre refus de Sékou Touré au Général de Gaulle en 1958, se pare de balafons et de guitares mandingues. Amandla qui célèbre Nelson Mandela, résonne de chœurs zulu. La chanteuse Babani Koné et les rappeurs Tata Pound font entendre leur voix sur le morceau qui sample Modibo Keita, premier président malien… Un pas militant de plus dans la carrière du "grand frère" Awadi, rassembleur et panafricaniste.
En invoquant les mémoires de leaders comme le Burkinabé Thomas Sankara, l’Egyptien Gamal Abdel Nasser, ou le Kenyan Jomo Kenyatta, Didier Awadi ressuscite la vision post-indépendante d’une Afrique forte, unie et libre. Mais l'artiste lorgne aussi de l’autre côté de l’océan Atlantique, avec des figures emblématiques de la conscience noire, comme Malcom X, Martin Luther King ou Aimé Césaire…
Voilà pour le côté militant. Versant musique, Didier Awadi réussit un défi inattendu : donner à chaque morceau la couleur du pays concerné, en invitant des artistes de tout le continent. Non, qui fait référence au célèbre refus de Sékou Touré au Général de Gaulle en 1958, se pare de balafons et de guitares mandingues. Amandla qui célèbre Nelson Mandela, résonne de chœurs zulu. La chanteuse Babani Koné et les rappeurs Tata Pound font entendre leur voix sur le morceau qui sample Modibo Keita, premier président malien… Un pas militant de plus dans la carrière du "grand frère" Awadi, rassembleur et panafricaniste.