La forêt classée de Bandia a perdu quelque 236 hectares, affectés aux Ciments du Sahel de Latfallah Layousse pour l'exploitation d'une deuxième carrière. Un scandale de plus qui interpelle tous les défenseurs de l'environnement. Ce que dénoncent les populations qui vivent de cette forêt et qui n'en peuvent plus de ces agressions pour le moins scandaleuses.
Selon « Libération », il y a de cela quelques jours, une audience publique a été organisée à Bandia entre les populations, les autorités municipales et les représentants des Ciments du Sahel. Ces derniers ont beau tenté de justifier leur projet, en promettant monts et merveilles aux populations qui n'ont voulu rien entendre. Un vrai dialogue de sourd et aujourd'hui ces pauvres populations interpellent directement le président de la République, Macky Sall.
Pour rappel, dès 2009, 210 hectares de la forêt classée étaient attribués à la Cimenteries Sa «aux fins d'exploiter une concession minière dans le cadre d'un projet de cimenterie». Dans la même année, 129 hectares étaient « cadeautés» à la Société pour le Développement de l'Industrie, du Tourisme et de l'Habitat au Sénégal (Sodevit) alors que les transports Ahmed Djouma Gazal & Fils étaient autorisés à ouvrir et à exploiter une carrière de calcaire sur une superficie de 17 ha dans la forêt classée.
De suite, la Sénégalaise des industries (Sdi) se voyait attribuer 121 hectares sur le même site. On apprendra plus tard que cette entité était contrôlée par Bibo Bourgi. Cette main basse sur la forêt classée, pour satisfaire des industriels, a fini de détruire toutes les ressources en plus des dégâts sur la santé des populations, indique le journal.
Selon « Libération », il y a de cela quelques jours, une audience publique a été organisée à Bandia entre les populations, les autorités municipales et les représentants des Ciments du Sahel. Ces derniers ont beau tenté de justifier leur projet, en promettant monts et merveilles aux populations qui n'ont voulu rien entendre. Un vrai dialogue de sourd et aujourd'hui ces pauvres populations interpellent directement le président de la République, Macky Sall.
Pour rappel, dès 2009, 210 hectares de la forêt classée étaient attribués à la Cimenteries Sa «aux fins d'exploiter une concession minière dans le cadre d'un projet de cimenterie». Dans la même année, 129 hectares étaient « cadeautés» à la Société pour le Développement de l'Industrie, du Tourisme et de l'Habitat au Sénégal (Sodevit) alors que les transports Ahmed Djouma Gazal & Fils étaient autorisés à ouvrir et à exploiter une carrière de calcaire sur une superficie de 17 ha dans la forêt classée.
De suite, la Sénégalaise des industries (Sdi) se voyait attribuer 121 hectares sur le même site. On apprendra plus tard que cette entité était contrôlée par Bibo Bourgi. Cette main basse sur la forêt classée, pour satisfaire des industriels, a fini de détruire toutes les ressources en plus des dégâts sur la santé des populations, indique le journal.