Pendant sa campagne, Donald Trump avait déclaré que « trois millions de criminels » vivaient illégalement aux Etats-Unis, et il avait promis de les expulser. Mais les dernières statistiques montrent que depuis son arrivée à la Maison Blanche, le nombre d'étrangers reconduits à la frontière a baissé. Trente mille de moins que l'année dernière. Pourtant, les interpellations ont été multipliées par trois.
« Il y a une approche beaucoup plus musclée. Le nombre d'arrestations a augmenté et le pourcentage de personnes interpellées sans avoir commis aucun crime est beaucoup plus important qu'à la fin des années Obama », confirme Doris Meissmer, de l'Institut des politiques migratoires.
600 000 dossiers en cours
Or, les personnes sans bagage criminel sont plus difficiles à expulser, elles multiplient les recours en justice. Ainsi 600 000 dossiers sont en cours de traitement. La procédure de renvoi est en revanche très rapide pour les clandestins interpellés à la frontière mais leur nombre a considérablement baissé. Le flux migratoire à l'entrée sud des Etas Unis a chuté de deux tiers par rapport à l'année dernière.
« Nous sommes entrés dans une ère où l'immigration est décrite comme une menace pour le pays comme un danger pour le pays, et non comme un atout pour le pays », poursuit Doris Meisner. La rhétorique de Donald Trump sur l'immigration incite en particulier les Mexicains à rester chez eux.
« Il y a une approche beaucoup plus musclée. Le nombre d'arrestations a augmenté et le pourcentage de personnes interpellées sans avoir commis aucun crime est beaucoup plus important qu'à la fin des années Obama », confirme Doris Meissmer, de l'Institut des politiques migratoires.
600 000 dossiers en cours
Or, les personnes sans bagage criminel sont plus difficiles à expulser, elles multiplient les recours en justice. Ainsi 600 000 dossiers sont en cours de traitement. La procédure de renvoi est en revanche très rapide pour les clandestins interpellés à la frontière mais leur nombre a considérablement baissé. Le flux migratoire à l'entrée sud des Etas Unis a chuté de deux tiers par rapport à l'année dernière.
« Nous sommes entrés dans une ère où l'immigration est décrite comme une menace pour le pays comme un danger pour le pays, et non comme un atout pour le pays », poursuit Doris Meisner. La rhétorique de Donald Trump sur l'immigration incite en particulier les Mexicains à rester chez eux.
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