Après les déclarations médiatiques chaudes, les codifications ont débuté ce matin à 10 heures dans une atmosphère de frayeur dans les pavillons respectifs H, G, F et à la cité Claudel. Comme prévu, les membres du collectif qui avaient signalé des cas de fraude ont constitué une brigade pour scruter le déroulement des codifications. Une masse qui a sillonné toutes les artères de l’Université et a suscité la frayeur chez les étudiants. « Il y a certes quelques irrégularités mais dans l’ensemble les choses se passent normalement parce que l’administration a accepté de rectifier les listes comme nous l’avions exigé hier » renseigne Emmanuel Sène, membre du collectif qui ajoute « ce qui démontre que la magouille existe parce qu’ils avaient déjà la bonne liste qu’ils ont affichée quand on les a mis la pression ».
Pas de violence mais quelques anomalies notées comme le signale cette étudiante en maîtrise de géographie « je suis sortie major dans les examens et pourtant mon nom ne figure même pas sur la liste ».
Une codification qui annonçait tous les dangers et qui se déroule finalement dans le calme. Un renversement de situation que tente d’expliquer le coordonnateur du collectif Bouly Galissa en ces termes « hier des marabouts, des prêtres et beaucoup d’autorités nous ont interpellé pour nous exhorter à ne pas recourir à la violence après la déclaration de M. Sitor Ndour qui avait promis de nous envoyer des nervis ». Un appel au calme malgré les quelques couacs, « nous prônons la non violence mais après avoir siégé dans les lieux de codification, nous avons aussi constaté des irrégularités surtout ici à Claudel. Cela montre que chacun a son domaine et la codification est notre domaine et non celui de l’administration ».
Pour la sécurité, le directeur du COUD avait promis de mettre en place 200 vigiles. Sur ce point, le collectif lui taxe d’avoir failli à sa mission car « en toute sincérité Sitor Ndour n’a rien fait sur ce plan, vous avez constaté par vous-même qu’il n y a pratiquement pas de vigiles dans les lieux » déclare toujours Emmanuel Sène.
Les étudiants du collectif n’ont pas manqué de signaler une impossibilité du bon fonctionnement des codification sans leur implication et ont par cette occasion demandé à l’administration qui avait prévu de dérouler l’évènement sur 48 heures de donner une dérogation jusqu’à vendredi pour que tous les ayants droit puissent codifier normalement.
Pas de violence mais quelques anomalies notées comme le signale cette étudiante en maîtrise de géographie « je suis sortie major dans les examens et pourtant mon nom ne figure même pas sur la liste ».
Une codification qui annonçait tous les dangers et qui se déroule finalement dans le calme. Un renversement de situation que tente d’expliquer le coordonnateur du collectif Bouly Galissa en ces termes « hier des marabouts, des prêtres et beaucoup d’autorités nous ont interpellé pour nous exhorter à ne pas recourir à la violence après la déclaration de M. Sitor Ndour qui avait promis de nous envoyer des nervis ». Un appel au calme malgré les quelques couacs, « nous prônons la non violence mais après avoir siégé dans les lieux de codification, nous avons aussi constaté des irrégularités surtout ici à Claudel. Cela montre que chacun a son domaine et la codification est notre domaine et non celui de l’administration ».
Pour la sécurité, le directeur du COUD avait promis de mettre en place 200 vigiles. Sur ce point, le collectif lui taxe d’avoir failli à sa mission car « en toute sincérité Sitor Ndour n’a rien fait sur ce plan, vous avez constaté par vous-même qu’il n y a pratiquement pas de vigiles dans les lieux » déclare toujours Emmanuel Sène.
Les étudiants du collectif n’ont pas manqué de signaler une impossibilité du bon fonctionnement des codification sans leur implication et ont par cette occasion demandé à l’administration qui avait prévu de dérouler l’évènement sur 48 heures de donner une dérogation jusqu’à vendredi pour que tous les ayants droit puissent codifier normalement.
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