Ces affrontements ont forcé des habitants à fuir.
Ces combats ont éclaté dans le territoire de Masisi, à une cinquantaine de kilomètres de Goma, la capitale de la province instable du Nord-Kivu.
L’armée face à l’ACPLS
Les combats ont commencé le week-end dernier, mais sur place, les habitants indiquent que les échanges de tirs ont redoublé d’intensité mercredi soir. Certains évoquent l’usage d’armes lourdes.
Une source au sein de l’armée confirme que les affrontements sont toujours en cours et que les assaillants auraient été repoussés. Certains se sont réfugiés dans une base des Casques Bleus.
L’administrateur du territoire de Masisi, cité par l’Agence France Presse, affirme qu’au moins un enfant a été tué, mais le nombre de morts pourrait être beaucoup plus élevé, confient des sources au sein de la société civile.
Un groupe armé
L'APCLS est un groupe commandé par le colonel Janvier Buingo Karairi, un déserteur de l'armée congolaise. Cette milice affirme défendre les intérêts de l'ethnie hunde contre d'autres groupes armés qui seraient hostiles à cette communauté.
Plusieurs ONG accusent ce groupe rebelle d’exploiter illégalement le tantale, un minerai utilisé notamment dans la fabrication des téléphones portables.