Bloquer les publicités pour couper les revenus. En bloquant l'accès à sa régie AdSense, qui représente 90% de la publicité sur le Web selon l'Autorité de la concurrence, l'entreprise américaine priverait les sites en questions de leur source de revenu principale. D'après le quotidien anglais, plusieurs millions de visiteurs sont ciblés par les publicités des sites pirates chaque mois, avec un profil d'utilisateur particulièrement intéressant pour les annonceurs en ligne. Le Guardian cite l'exemple du portail Surfthechannel, qui récolterait près de 35.000 Livres (environ 40.000 euros) chaque mois grâce de la publicité en ligne. Le célèbre site The Pirate Bay se serait vu proposer 65.000 Livres (environ 75.000 euros) mensuels pour afficher des publicités pour des casinos et des parties de poker en ligne.
Nouvelle attaque. C'est une nouvelle purge que s'apprête à lancer Google. La firme californienne avait déjà déréférencé - c'est-à-dire qu'ils n'apparaissaient plus dans les résultats de recherche - les sites enfreignant les droits d'auteur, à partir d'août 2012. "En 2012, nous avons désindexé 46.000 sites en raison de violation de nos conditions concernant l'enfreinte des droits d'auteurs", se félicite Susan Molinari, vice-présidente des relations gouvernementales et des politiques publiques. Cette fois, c'est directement aux revenus publicitaires des portails liés au piratage qui sont visés.