Pendant des heures, les thiantacounes ces fidèles de Cheikh Béthio Thioune ont semé leur loi ce lundi matin au cœur de la capitale sénégalaise. Sur l’axe avenue Lamine Gueye-Place de l’Indépendance en passant par la rue Carnot, Felix Eboué, Joseph Gomis point de résistance face à des jeunes déterminés pour dénoncer l’incarcération de leur guide. Nous avions vu venir depuis vendredi quand par la voix de l’un de ses avocats, Cheikh Béthio Thioune avait dégagé toute sa responsabilité sur les agissements ultérieurs de ses fidèles s’il continue pour sa part de rester en prison. Le ministère de la Justice avait aussi vu venir d’où son communiqué pour attirer l’attention sur certaines sorties intempestives faites dans la presse par les avocats du Cheikh détenu à Rebeuss des sorties qui « révèlent des manquements au code de déontologie de cette noble profession et qui peuvent faire l’objet d’incriminations pénales si ces sorties étaient suivies de troubles à l’ordre public ».
Il faut le dire Cheikh Béthio Thioune n’est pas un détenu ordinaire même si notre ultime conviction est que force doit rester à la Loi. Mais pour les experts du gouvernement qui entourent le ministre de la Justice, il ya des moyens de sortir de cette situation sans donner l’impression d’avoir lâché du leste. Seulement nous n’allons pas pour le moment vers cette direction avec un ministre de la Justice qui fait dans la rigueur absolue et son Directeur de l’administration pénitentiaire qui passe à côté selon les avocats du Cheikh pour justifier son transfèrement.
Si devant de telles complications, la sécurité démontre qu’elle peut parfois être dépassée par les événements, nous sommes dans une situation critique d’où jaillissent des signes de tâtonnement. Peut-être même un manque de coordination ou de divergences de point de vue sur la gestion de certains dossiers comme celui de Cheikh Béthio Thioune, le même problème était soulevé dans la gestion du dossier des audits.
Quand des groupes de jeunes parviennent à bien coordonner leurs actes pour tenir en otage le centre ville de la capitale pendant des heures, pousser la principale société de transport public à garer ses bus, des marchands ambulants obligés de gérer leur propre sécurité pour défendre leurs biens, il y a terreur sur la cité. Les thiantacounes avaient fixé l’ultimatum le mardi, ils sont sortis le lundi pour casser, nous osons espérer que la sécurité n’était pas sur cette même longueur d’onde.
L’impatience de la population irriguée par une vie sociale très dure ne peut pas s’accommoder d’un sentiment de manque de sécurité. Aller il faut toujours prendre les devants !
Il faut le dire Cheikh Béthio Thioune n’est pas un détenu ordinaire même si notre ultime conviction est que force doit rester à la Loi. Mais pour les experts du gouvernement qui entourent le ministre de la Justice, il ya des moyens de sortir de cette situation sans donner l’impression d’avoir lâché du leste. Seulement nous n’allons pas pour le moment vers cette direction avec un ministre de la Justice qui fait dans la rigueur absolue et son Directeur de l’administration pénitentiaire qui passe à côté selon les avocats du Cheikh pour justifier son transfèrement.
Si devant de telles complications, la sécurité démontre qu’elle peut parfois être dépassée par les événements, nous sommes dans une situation critique d’où jaillissent des signes de tâtonnement. Peut-être même un manque de coordination ou de divergences de point de vue sur la gestion de certains dossiers comme celui de Cheikh Béthio Thioune, le même problème était soulevé dans la gestion du dossier des audits.
Quand des groupes de jeunes parviennent à bien coordonner leurs actes pour tenir en otage le centre ville de la capitale pendant des heures, pousser la principale société de transport public à garer ses bus, des marchands ambulants obligés de gérer leur propre sécurité pour défendre leurs biens, il y a terreur sur la cité. Les thiantacounes avaient fixé l’ultimatum le mardi, ils sont sortis le lundi pour casser, nous osons espérer que la sécurité n’était pas sur cette même longueur d’onde.
L’impatience de la population irriguée par une vie sociale très dure ne peut pas s’accommoder d’un sentiment de manque de sécurité. Aller il faut toujours prendre les devants !
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