Le ministre des Sports, Magnick Ndiaye, a passé un moment secoué du fait de quelques membres du mouvement sportif, ce samedi lors de l’élection du président de la fédération sénégalaise de football. Ces férus du ballon rond ne sont pas contents des propos tenus par le ministre, le patron du Sport sénégalais a affirmé que le gouvernement ne peut plus continuer à mettre de l’argent dans un sport qui ne gagne pas au moment où d’autres disciplines apportent plus de satisfaction. Ceux qui ont voulu s’attaquer à Magnick Ndiaye en voulaient certainement aussi au président Macky Sall lors de la remise du drapeau national aux lions du basketball en partance pour Abidjan. Le chef de l’Etat a tenu les mêmes propos en wolof, des propos qui sont passés inaperçus du fait certainement de l’absence de beaucoup de journalistes lors de cette cérémonie au Palais de la République. Le chef de l’Etat a dit exactement qu’il comptait beaucoup sur ces lions du basketball au moment où le football n’apporte aucune satisfaction. Magnick Ndiaye était venu donc réaffirmer ces mêmes propos tenus par le chef sous l’angle de la blague et en wolof, des propos qui n’étaient pas dans son discours en français. On peut dès lors comprendre qu’il n’était pas trop sérieux en tenant de tels propos. Mais comme des ministres et autres fonctionnaires marionnettes prennent tout propos et toute réflexion du président comme argent comptant, le ministre des sports qui doit défendre le sport qui reste roi même sans grandes victoires se permet de tenir ces propos d’une légèreté grave surtout lors d’un jour de vote pour le choix du responsable de ce football qu’il critique. Le football apporte juste des défaites pas des désespoirs comme il dit c’est lui et toutes les autorités de son rang qui sont des désespoirs pour ce pays. Ce n’est pas du tout responsable ! Voilà pourquoi des responsables sous la tutelle de ministres de ce genre se permettent d’aller voir directement le chef de l’Etat pour régler leurs problèmes. C’est certainement le cas avec le président de la fédération de basketball, Baba Tandian, il a discuté longuement avec le président de la République lors de la cérémonie de remise du drapeau et devant le ministre Magnick Ndiaye qui regardait Tandian lui démontrait qu’il a du boulot à faire ailleurs au lieu de se mettre à dos une partie du monde du football.
Au-delà de la question de devoir prendre ses responsabilités, un problème de niveau ou de communication se pose pour beaucoup de ces autorités. Elles ont l’habitude de trop lire des discours dans des cérémonies où elles doivent parler à l’assistance. Ainsi quand elles quittent le discours, elles passent à côté de leur sujet ou racontent des histoires. Ils sont nombreux les collaborateurs de ministres qui repassent pour expliquer ce que leur patron voulait dire en tenant certains propos. Comme cette autorité qui a perdu son temps la semaine passée à disserter sur « vraie banlieue » et « fausse banlieue » en ignorant que le terme « vraie banlieue » était mis entre guillemets à la Une d’un journal pour désigner juste les zones qui souffrent plus des inondations.
Tout cela, la faute à des personnes qui pensent partout et à tout moment défendre leur chef suprême et combler par des discours des promesses qu’elles ont du mal à tenir. Soyez plus responsables envers vous-mêmes et respectueux envers vos concitoyens !
Au-delà de la question de devoir prendre ses responsabilités, un problème de niveau ou de communication se pose pour beaucoup de ces autorités. Elles ont l’habitude de trop lire des discours dans des cérémonies où elles doivent parler à l’assistance. Ainsi quand elles quittent le discours, elles passent à côté de leur sujet ou racontent des histoires. Ils sont nombreux les collaborateurs de ministres qui repassent pour expliquer ce que leur patron voulait dire en tenant certains propos. Comme cette autorité qui a perdu son temps la semaine passée à disserter sur « vraie banlieue » et « fausse banlieue » en ignorant que le terme « vraie banlieue » était mis entre guillemets à la Une d’un journal pour désigner juste les zones qui souffrent plus des inondations.
Tout cela, la faute à des personnes qui pensent partout et à tout moment défendre leur chef suprême et combler par des discours des promesses qu’elles ont du mal à tenir. Soyez plus responsables envers vous-mêmes et respectueux envers vos concitoyens !