On tourne trop souvent en rond dans la scène politique sénégalaise. On réfléchit sur beaucoup de questions qu’on peut défendre ou dénoncer par la suite selon les intérêts du moment. L’actuel chef de l’Etat a signé la charte de gouvernance démocratique des Assises nationales tenues entre juin 2008 et mai 2009 avec des réserves. Dans les conclusions de cette charte figure par exemple, la démission du président élu de la tête de son parti, une question souvent agitée dans le landerneau politique sénégalais et jamais expérimentée. Le chef de l’Etat serait peut-être moins exposé aux critiques s’il prenait de la hauteur par rapport au combat purement politique entre les partis, les coalitions de partis et autres mouvements qui interviennent dans le jeu.
Le combat politique est fait de coups, de coups souvent simplement politique et médiatique rien de plus comme cette fameuse motion de censure des libéraux et quelques députés non-inscrits. On donne des coups et on en reçoit pour la défense de son pouvoir. Ce n’est pas une affaire de sentiment de colère, c’est de la raison politique. Et dans cette logique devant chaque acte posé, l’autre camp peut en tirer des arguments, comme l’avait fait Talla SYLLA contre Abdoulaye WADE après les coups de marteau, Me Elhadji Amadou SALL l’a fait aujourd’hui contre Macky SALL, « d’ores et déjà, je le tiens responsable de tout ce qui m’arrivera(…) ».
Un chef d’Etat n’a pas besoin de parler de propos offensants à son encontre, c’est la Justice qui le protège, une justice qui tout de même intervient souvent après, ce qui peut faire penser à une commande. Macky SALL a dit, « ce n’est pas moi qui le dit, mais la Constitution et le Code pénal(…) », en le rapportant pour soi, on le dit. Et comme les fous du roi ou du chef sont dans toutes les formations politiques, Me Elhadji Amadou SALL et toutes les personnes critiques envers le président et son régime doivent faire attention. Sur les mêmes lieux de la déclaration du président, un jeune de son parti a dégainé un couteau contre un élément du Gign qui l’avait empêché d’accéder au restaurant où Macky SALL et sa délégation étaient pour le déjeuner.
Pour mettre fin aux dérives dans le champ politique, le président, ses alliés et tous les acteurs de la scène ont la solution. Le président Amadou Makhtar MBOW qui était à la tête des Assises nationales est nommé par le président pour diriger une commission sur les réformes des Institutions. Ils savent bien prendre des détours nos hommes politiques et cela coûte trop cher au peuple et heureusement ils peuvent eux aussi en subir les contre coups.
Le combat politique est fait de coups, de coups souvent simplement politique et médiatique rien de plus comme cette fameuse motion de censure des libéraux et quelques députés non-inscrits. On donne des coups et on en reçoit pour la défense de son pouvoir. Ce n’est pas une affaire de sentiment de colère, c’est de la raison politique. Et dans cette logique devant chaque acte posé, l’autre camp peut en tirer des arguments, comme l’avait fait Talla SYLLA contre Abdoulaye WADE après les coups de marteau, Me Elhadji Amadou SALL l’a fait aujourd’hui contre Macky SALL, « d’ores et déjà, je le tiens responsable de tout ce qui m’arrivera(…) ».
Un chef d’Etat n’a pas besoin de parler de propos offensants à son encontre, c’est la Justice qui le protège, une justice qui tout de même intervient souvent après, ce qui peut faire penser à une commande. Macky SALL a dit, « ce n’est pas moi qui le dit, mais la Constitution et le Code pénal(…) », en le rapportant pour soi, on le dit. Et comme les fous du roi ou du chef sont dans toutes les formations politiques, Me Elhadji Amadou SALL et toutes les personnes critiques envers le président et son régime doivent faire attention. Sur les mêmes lieux de la déclaration du président, un jeune de son parti a dégainé un couteau contre un élément du Gign qui l’avait empêché d’accéder au restaurant où Macky SALL et sa délégation étaient pour le déjeuner.
Pour mettre fin aux dérives dans le champ politique, le président, ses alliés et tous les acteurs de la scène ont la solution. Le président Amadou Makhtar MBOW qui était à la tête des Assises nationales est nommé par le président pour diriger une commission sur les réformes des Institutions. Ils savent bien prendre des détours nos hommes politiques et cela coûte trop cher au peuple et heureusement ils peuvent eux aussi en subir les contre coups.