Dans l’affaire des armes en provenance d’Iran et destinées au MFDC avec une couverture gambienne, le Sénégal a beaucoup tergiversé. Notre ministre des affaires étrangères toujours très en haut en couleurs et en explications a longtemps blanchi l’Iran comme la Gambie à travers des communiqués de son département et sa participation dans des émissions. Aujourd’hui on arrive à la rupture avec des preuves peut-être même discutables. « Après avoir reçu un rapport de l’Etat major général des forces armées, établissant de manière formelle que les armes sophistiquées utilisées depuis quelques mois dans le sud du pays par les rebelles du MFDC provenaient bien d’Iran, le Chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran ». Déjà relativement à l’armée, certains pourront penser à une fuite en avant de notre armée face à un ennemi qui sème le désordre et la terreur depuis quelques temps dans le sud du pays. On pouvait garder de dire que c’est un rapport de l’Etat major.
En matière de diplomatie on a l’habitude de dire que les Etats n’ont pas des amis mais des intérêts, dans cette affaire le Sénégal ne semble pas s’occuper de ses intérêts ? Discuter avec un pays qui peut nous rapporter économiquement pour que cesse ce commerce des armes vers le maquis de la Casamance est plus logique que blanchir un voisin qui donne refuge et soutien à des hommes qui nous attaquent depuis bientôt trente ans. D’ailleurs au moment où le Sénégal prend cette décision, la vice-présidente de la Gambie séjourne chez-nous et depuis quelques temps le voisin s’active diplomatiquement dans les relations entre les deux pays et pourtant c’est après avoir accusé le Président du Sénégal de nourrir de la haine contre la Gambie. Ce n’est pas clair quelque part. Le « mbok » d’à côté ne semble pas nous respecter !
Depuis le début des « soleils des indépendances » en Afrique, les mouvements de rébellion ont toujours eu des soutiens de pays étrangers ce qui n’a pas empêché à des pays africains d’ avoir aujourd’hui encore des relations avec ces pays souteneurs. C’est de la « real politik » !
En interne, des politiques et autres observateurs, vont peut-être parler d’un autre moyen de diversion, d’un régime acculé de tous les côtés. Ce que la télé nationale considérait hier un peu avant minuit comme « un important communiqué du gouvernement » ne l’était vraiment pas ! Nous avons d’autres soucis certainement.
En matière de diplomatie on a l’habitude de dire que les Etats n’ont pas des amis mais des intérêts, dans cette affaire le Sénégal ne semble pas s’occuper de ses intérêts ? Discuter avec un pays qui peut nous rapporter économiquement pour que cesse ce commerce des armes vers le maquis de la Casamance est plus logique que blanchir un voisin qui donne refuge et soutien à des hommes qui nous attaquent depuis bientôt trente ans. D’ailleurs au moment où le Sénégal prend cette décision, la vice-présidente de la Gambie séjourne chez-nous et depuis quelques temps le voisin s’active diplomatiquement dans les relations entre les deux pays et pourtant c’est après avoir accusé le Président du Sénégal de nourrir de la haine contre la Gambie. Ce n’est pas clair quelque part. Le « mbok » d’à côté ne semble pas nous respecter !
Depuis le début des « soleils des indépendances » en Afrique, les mouvements de rébellion ont toujours eu des soutiens de pays étrangers ce qui n’a pas empêché à des pays africains d’ avoir aujourd’hui encore des relations avec ces pays souteneurs. C’est de la « real politik » !
En interne, des politiques et autres observateurs, vont peut-être parler d’un autre moyen de diversion, d’un régime acculé de tous les côtés. Ce que la télé nationale considérait hier un peu avant minuit comme « un important communiqué du gouvernement » ne l’était vraiment pas ! Nous avons d’autres soucis certainement.