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Dans la presse de ce lundi 13 Août 2012 notamment sur des sites d’information, le nom d’Akbess est mis en exergue. C’est parce que son nom est lié à un trafic de faux billets de banque avec comme présumé chef de bande du réseau le chef de protocole du ministre de l’Intérieur Mbaye Ndiaye. Un confrère terminant son article et parlant d’Akbess écrit, « ce dernier est connu puisqu'il n'est autre que le rappeur Akbess ». Non le sentiment de simplicité qui semble se déduire de ces lignes est apparent, l’affaire est grave parce qu’Akbess est un enfant, il n’a pas encore 18 ans. On n’a pas le droit d’exposer un enfant au milieu de certaines affaires. En tant que mineur les seuls responsables devant la justice seront certainement ses parents notamment son père qui est cité dans la presse. Bizarrement le très sérieux Daouda Mine de l’Observateur a utilisé des initiales pour parler du père mais à apporter toutes les précisions sur la présentation du jeune rappeur. Même s’il est un artiste connu, il demeure un enfant.
Nous ne le défendons pas même si nous le connaissons. Il s’agit surtout de dénoncer l’exposition médiatique des enfants et leur exploitation à travers la culture notamment la musique. La place de l’enfant est à l’école et à côté de ses parents, ces derniers n’étant toujours pas suffisamment responsables, les autorités sont interpelées. En février 2008 Akbess avait 12 ans, je faisais son portrait dans un but éducatif pour un journal pour enfant, ses parents me disaient leur engagement pour sa protection, leur fierté, et pour son père tant que ça va très bien à l’école, ils sont prêts à se sacrifier pour la réussite de sa carrière musicale. Apparemment on n’a pas tenu parole !
A partir du moment où il est déjà exposé disons juste pour tous ceux qui vont écrire demain sur cette affaire, pour les sources des confrères au sein de la police, pour autres internautes friands de commentaires, sachez qu’un enfant est au cœur de cette affaire, il est d’abord enfant avant d’être rappeur.
Pour mon ami Akbess, je dis Hé Bro Rap Rek nanou wakh !
Nous ne le défendons pas même si nous le connaissons. Il s’agit surtout de dénoncer l’exposition médiatique des enfants et leur exploitation à travers la culture notamment la musique. La place de l’enfant est à l’école et à côté de ses parents, ces derniers n’étant toujours pas suffisamment responsables, les autorités sont interpelées. En février 2008 Akbess avait 12 ans, je faisais son portrait dans un but éducatif pour un journal pour enfant, ses parents me disaient leur engagement pour sa protection, leur fierté, et pour son père tant que ça va très bien à l’école, ils sont prêts à se sacrifier pour la réussite de sa carrière musicale. Apparemment on n’a pas tenu parole !
A partir du moment où il est déjà exposé disons juste pour tous ceux qui vont écrire demain sur cette affaire, pour les sources des confrères au sein de la police, pour autres internautes friands de commentaires, sachez qu’un enfant est au cœur de cette affaire, il est d’abord enfant avant d’être rappeur.
Pour mon ami Akbess, je dis Hé Bro Rap Rek nanou wakh !