La Commission « Orientations et Stratégies » du M23 vient par ce présent communiqué, à l’issue de sa rencontre ordinaire tenue aujourd’hui au siège de la RADDHO, informer l’opinion sénégalaise des conclusions issues de discussions portant sur l’actualité nationale. Ainsi, des sujets importants en notre sens tels que la violence suscitée par le comportement des militants de l’APR, l’acte trois de la Décentralisation, la transhumance, le licenciement des travailleurs des agences de promotion de l’emploi dissouts ont été abordés. Ceci, pour interpeller les acteurs politiques, ceux de la Société civile et l’opinion nationale, afin qu’ils prennent leur responsabilité face à la situation.
De souvenance, nous avions recommandé et salué pour une gestion rationnelle, l’unification de toutes les agences vouées à la promotion de l’emploi des jeunes. En notre sens, cela allait donner fin à une politique éparse et permettre une gestion rationnelle offrant une meilleure visibilité pour de meilleurs résultats. Mais il n’a jamais été préconisé une solution au soubassement politicien, aboutissant au licenciement illégal de plus de deux cent jeunes sénégalais dont le seul tort fut de ne pas appartenir au pouvoir. En matière de droit, les tenants du pouvoir doivent savoir que tous les sénégalais, quelque soit le bord, doivent bénéficier d’un traitement égalitaire dans le cadre de l’offre et du service public. Par conséquent, nous exigeons du président de la République et aux ministères de tutelle de réparer cette injustice et d’œuvrer à la garantie des droits et libertés conférés par la Constitution à tous les sénégalais. Et dans ce cadre, nous réitérons notre soutien sans réserve à ces travailleurs déflatés, et sommes disposés à collaborer avec eux pour une résolution définitive de ce contentieux.
La Commission « Orientations et Stratégies » considère que ’avènement de l’acte III de la décentralisation a suscité un débat quelque peu intéressant, en ce qu’il comporte des termes qui, dans leur application seraient la finalisation basique d’une gouvernance locale bien assise. La communalisation intégrale pour certaines localités pourrait avoir des effets bénéfiques aux populations, favoriser une compétition économique et une réelle implication des populations dans la politique de développement local. Par contre, là où le bât blesse, c’est d’abord la promesse non tenue du président de la République de ne pas supprimer les Régions, le manque de vraies concertations démocratiques et la précipitation qui ont prévalu par la suite, mais surtout, le mode de scrutin lequel d’emblée, est synonyme d’un grave recul démocratique, en référence à l’élimination de la liste proportionnelle des grandes villes. Cet acte machiavélique de Macky Sall et ses collaborateurs n’a pour raison que l’élimination politique d’éventuels candidats à la présidentielle de 2017. Les choix de Thiès, Rufisque, Guédiawaye, Pikine et Dakar ne sont pas fortuits compte tenu de leur poids électoral et des incidences sur le sort réservé à la présidentielle de 2017. Nous rappelons à Macky Sall qu’Abdoulaye Wade usait du même subterfuge, à savoir la manipulation de la Constitution et des institutions à satiété, pour imposer sa volonté dictatoriale, conspiratrice, antidémocratique, dans le but de conserver le pouvoir. En ramenant les mêmes pratiques avec ses acolytes invétérés de ce grand goulot de Benno Bokk Yakkar, Macky Sall ne fait que montrer sa nature machiavélique de politicien rompu à la tâche.
Il n’a qu’à se rappeler que malgré la peur qui lui nouait le ventre cependant que par le même mécanisme et système, il était chassé de l’Assemblée nationale ; on se souvient de Macky Sall faisant le tour des familles religieuses pour quémander le pardon de Wade, les sénégalais s’étaient levés pour dénoncer et le soutenir. En notre sens, c’est vraiment une honte aujourd’hui, qu’après cette expérience dévalorisante, aux antipodes de la démocratie et des principes républicains, que par la main d’un certain Macky Sall très chanceux qu’il fut, sans mérite notoire dans la lutte contre la gestion tyrannique de Me Wade, incapable de justifier l’origine licite de ses prétendus biens, passe des victimes comme Khalifa Sall, Malick Gackou, Idrissa Seck entre autres. Avec la complicité de ténors comme Moustapha Niass, Tanor Dieng pour ne citer que ceux-là, quelques affidés et valets assoiffés et rassasiés par le minimum de pouvoir, Macky Sall est entrain de trahir l’espoir de toute une Jeunesse, toute une Nation, de trouver enfin une élite éprise de justice et de grandeur.
Malheureusement tous ces leaders évoqués ont l’air de s’accrocher à une prétendue loyauté au président de la République, pour ne pas prendre leur responsabilité face à l’histoire. La Commission Orientations et Stratégies du M23 considère que des actes forts de récusions doivent être posés à l’encontre de la volonté politicienne de Macky Sall. Le slogan « Gagner ensemble, gouverner ensemble » est un motif pour endormir les sénégalais et taire toutes velléités de contre-pouvoir. Les politiques, membres de Benno Bokk Yakkar comme de l’opposition, doivent faire fi des clivages, s’unir pour mettre fin à ce genre de pratiques qui est l’apanage des Etats dictateurs et autocratiques. Ils doivent savoir que l’essentiel n’est ni le PDS, ni le REWMI, ni le PS encore moins l’APR mais plus tôt, un Sénégal avec des institutions fortes et crédibles, une justice indépendante et une démocratie conséquente aux aspirations du peuple. Et pour ce faire, il faut du courage, de la responsabilité, de l’intégrité et de la grandeur.
La Commission « Orientations et Stratégies » du M23 s’offusque profondément des violences nées des querelles de positionnement des militants de l’APR. Ces derniers doivent mettre en première ligne l’intérêt de la patrie au-dessus de débats et avantages crypto personnels. Ils ont plutôt intérêt à anticiper sur des solutions portant sur les inondations à venir, la crise de l’emploi, la famine qui s’annonce dans le pays entre autre questions urgentes. Ils gagneraient aussi à dire à leur mentor Macky Sall que la clé de sa réélection en 2017 n’est pas de faire usage d’une justice sélective, d’offrandes par des bourses familiales, d’emprunter des milliers de milliards à tort ou à raison. Recourir à la promotion de la transhumance et par ricochet couvrir implicitement des gestionnaires et administrateurs de biens publics épinglés par la Cour des comptes, ne fera qu’accroitre notre sentiment de regret vis-à-vis de gouvernants qui n’ont vraiment pas compris le sens de la lutte portée contre Abdoulaye Wade en son temps.
Nous en arrivons à réitérer notre appel du 25 Mars 2013 au peuple sénégalais et qui leur demandait de ne jamais accorder le sur pouvoir à quiconque, pour préserver les chances d’une démocratie équilibrée au Sénégal. Pour toutes ces raisons, nous en appelons à un vote sanction pour envoyer un signal fort au président de la République monsieur Macky Sall.
Par souci et par conviction, vive le Sénégal, vive la Nation.
De souvenance, nous avions recommandé et salué pour une gestion rationnelle, l’unification de toutes les agences vouées à la promotion de l’emploi des jeunes. En notre sens, cela allait donner fin à une politique éparse et permettre une gestion rationnelle offrant une meilleure visibilité pour de meilleurs résultats. Mais il n’a jamais été préconisé une solution au soubassement politicien, aboutissant au licenciement illégal de plus de deux cent jeunes sénégalais dont le seul tort fut de ne pas appartenir au pouvoir. En matière de droit, les tenants du pouvoir doivent savoir que tous les sénégalais, quelque soit le bord, doivent bénéficier d’un traitement égalitaire dans le cadre de l’offre et du service public. Par conséquent, nous exigeons du président de la République et aux ministères de tutelle de réparer cette injustice et d’œuvrer à la garantie des droits et libertés conférés par la Constitution à tous les sénégalais. Et dans ce cadre, nous réitérons notre soutien sans réserve à ces travailleurs déflatés, et sommes disposés à collaborer avec eux pour une résolution définitive de ce contentieux.
La Commission « Orientations et Stratégies » considère que ’avènement de l’acte III de la décentralisation a suscité un débat quelque peu intéressant, en ce qu’il comporte des termes qui, dans leur application seraient la finalisation basique d’une gouvernance locale bien assise. La communalisation intégrale pour certaines localités pourrait avoir des effets bénéfiques aux populations, favoriser une compétition économique et une réelle implication des populations dans la politique de développement local. Par contre, là où le bât blesse, c’est d’abord la promesse non tenue du président de la République de ne pas supprimer les Régions, le manque de vraies concertations démocratiques et la précipitation qui ont prévalu par la suite, mais surtout, le mode de scrutin lequel d’emblée, est synonyme d’un grave recul démocratique, en référence à l’élimination de la liste proportionnelle des grandes villes. Cet acte machiavélique de Macky Sall et ses collaborateurs n’a pour raison que l’élimination politique d’éventuels candidats à la présidentielle de 2017. Les choix de Thiès, Rufisque, Guédiawaye, Pikine et Dakar ne sont pas fortuits compte tenu de leur poids électoral et des incidences sur le sort réservé à la présidentielle de 2017. Nous rappelons à Macky Sall qu’Abdoulaye Wade usait du même subterfuge, à savoir la manipulation de la Constitution et des institutions à satiété, pour imposer sa volonté dictatoriale, conspiratrice, antidémocratique, dans le but de conserver le pouvoir. En ramenant les mêmes pratiques avec ses acolytes invétérés de ce grand goulot de Benno Bokk Yakkar, Macky Sall ne fait que montrer sa nature machiavélique de politicien rompu à la tâche.
Il n’a qu’à se rappeler que malgré la peur qui lui nouait le ventre cependant que par le même mécanisme et système, il était chassé de l’Assemblée nationale ; on se souvient de Macky Sall faisant le tour des familles religieuses pour quémander le pardon de Wade, les sénégalais s’étaient levés pour dénoncer et le soutenir. En notre sens, c’est vraiment une honte aujourd’hui, qu’après cette expérience dévalorisante, aux antipodes de la démocratie et des principes républicains, que par la main d’un certain Macky Sall très chanceux qu’il fut, sans mérite notoire dans la lutte contre la gestion tyrannique de Me Wade, incapable de justifier l’origine licite de ses prétendus biens, passe des victimes comme Khalifa Sall, Malick Gackou, Idrissa Seck entre autres. Avec la complicité de ténors comme Moustapha Niass, Tanor Dieng pour ne citer que ceux-là, quelques affidés et valets assoiffés et rassasiés par le minimum de pouvoir, Macky Sall est entrain de trahir l’espoir de toute une Jeunesse, toute une Nation, de trouver enfin une élite éprise de justice et de grandeur.
Malheureusement tous ces leaders évoqués ont l’air de s’accrocher à une prétendue loyauté au président de la République, pour ne pas prendre leur responsabilité face à l’histoire. La Commission Orientations et Stratégies du M23 considère que des actes forts de récusions doivent être posés à l’encontre de la volonté politicienne de Macky Sall. Le slogan « Gagner ensemble, gouverner ensemble » est un motif pour endormir les sénégalais et taire toutes velléités de contre-pouvoir. Les politiques, membres de Benno Bokk Yakkar comme de l’opposition, doivent faire fi des clivages, s’unir pour mettre fin à ce genre de pratiques qui est l’apanage des Etats dictateurs et autocratiques. Ils doivent savoir que l’essentiel n’est ni le PDS, ni le REWMI, ni le PS encore moins l’APR mais plus tôt, un Sénégal avec des institutions fortes et crédibles, une justice indépendante et une démocratie conséquente aux aspirations du peuple. Et pour ce faire, il faut du courage, de la responsabilité, de l’intégrité et de la grandeur.
La Commission « Orientations et Stratégies » du M23 s’offusque profondément des violences nées des querelles de positionnement des militants de l’APR. Ces derniers doivent mettre en première ligne l’intérêt de la patrie au-dessus de débats et avantages crypto personnels. Ils ont plutôt intérêt à anticiper sur des solutions portant sur les inondations à venir, la crise de l’emploi, la famine qui s’annonce dans le pays entre autre questions urgentes. Ils gagneraient aussi à dire à leur mentor Macky Sall que la clé de sa réélection en 2017 n’est pas de faire usage d’une justice sélective, d’offrandes par des bourses familiales, d’emprunter des milliers de milliards à tort ou à raison. Recourir à la promotion de la transhumance et par ricochet couvrir implicitement des gestionnaires et administrateurs de biens publics épinglés par la Cour des comptes, ne fera qu’accroitre notre sentiment de regret vis-à-vis de gouvernants qui n’ont vraiment pas compris le sens de la lutte portée contre Abdoulaye Wade en son temps.
Nous en arrivons à réitérer notre appel du 25 Mars 2013 au peuple sénégalais et qui leur demandait de ne jamais accorder le sur pouvoir à quiconque, pour préserver les chances d’une démocratie équilibrée au Sénégal. Pour toutes ces raisons, nous en appelons à un vote sanction pour envoyer un signal fort au président de la République monsieur Macky Sall.
Par souci et par conviction, vive le Sénégal, vive la Nation.