Mme Dlamini-Zuma a été la première femme à diriger la Commission africaine depuis sa création en 2002, lorsque l’Organisation de l’unité africaine est devenue l’UA. Elle est arrivée à Addis-Abeba en juillet 2012, toute auréolée de sa réputation de « femme à poigne » qu’elle avait acquise au cours d'une carrière ininterrompue de ministre dans les gouvernements qui se sont succédé à Pretoria depuis l’arrivée au pouvoir de la majorité noire en 1994.
Femme sans doute la plus influente de l’Afrique du Sud après Winnie Mandela, Mme Dlamini-Zuma a acquis ses titres de noblesse en militant contre l’apartheid dès les années 1970, tout en poursuivant parallèlement des études pour devenir médecin. Successivement ministre de la Santé, puis ministre des Affaires étrangères et de l’Intérieur, elle a marqué de son empreinte les administrations qu’elle a dirigées dans son pays. Selon les observateurs de la vie politique sud-africaine, son principal exploit en tant que ministre aurait été d’avoir réussi à transformer les services du département de l’Intérieur, qui étaient vus comme l’une des administrations publiques les plus inefficaces et les plus corrompues du pays.
Troisième épouse du président Zuma, dont elle a divorcé en 1998, Dlamini-Zuma ne doit rien à son ex-mari. C’est grâce à son intelligence et ses talents de tacticienne hors pair qu’elle a réussi à monter dans la hiérarchie du parti, l’African National Congress (ANC). On lui prête l’ambition de succéder au président Zuma à la tête de l’Afrique du Sud en 2019, ce qui implique qu’elle va devoir d’abord se faire nommer à la tête du parti, lors des élections internes prévues en 2017. D’où son départ précipité d’Addis-Abeba sans candidater pour un second mandat à la tête de la Commission africaine, comme elle en avait le droit selon la logique de la rotation régionale régissant les nominations importantes au sein de l’UA. Le groupe des pays de l’Afrique australe, qui n’a jamais dirigé la Commission avant 2012, perd avec la présidente sortante une représentante de talent.
« Zouloue avant tout »
L’élection de Dlamini-Zuma à l’UA en 2012 avait failli, tous les observateurs s’en souviennent, faire exploser l’organisation panafricaine. Sa candidature avait semé la discorde car l’arrivée d’une Sud-Africaine à la tête de la Commission faisait voler aux éclats la règle non écrite selon laquelle le poste de la présidente était réservée aux petits pays francophones, afin d’éviter que les mastodontes anglophones ne concentrent trop de pouvoir en leurs mains au sein de l’UA. Qui plus est, intérêts stratégiques oblige, les autres grandes puissances africaines telle que le Nigeria et l’Egypte, soutenaient, elles aussi, la candidature du président sortant, le Gabonais Jean Ping, candidat à sa propre succession. Ces pays craignaient de voir Pretoria profiter de sa primauté à l’UA pour s’imposer comme le candidat naturel de l’Afrique pour un poste de membre permanent au Conseil de sécurité élargi des Nations unies. Il avait fallu repousser l’élection de six mois et organiser plusieurs scrutins pour que la candidate sud-africaine remporte la mise avec une majorité de deux tiers des voix à l’assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement, comme le prévoient les règles de la désignation du président de la Commission de l’UA.
« Ni anglophone, ni francophone, je suis zouloue avant tout », tels furent les premiers mots de la nouvelle patronne de la Commission africaine lors de la passation des pouvoirs à Addis-Abeba. En mettant en avant son identité traditionnelle africaine, elle voulait réparer les plaies ouvertes au sein de l’institution panafricaine par la longue campagne qui l’avait opposée, à travers son adversaire Jean Ping, aux puissances francophones siégeant à l’UA.
« Héritée de la colonisation, la rivalité entre pays anglophones et francophones est une constante de l’UA, explique la journaliste sud-africaine Liesl Louw-Vaudran. Elle ne date pas de l’élection de Mme Zuma et traduit sans doute, au-delà de l’Afrique, la crainte de la France, restée proche de ses anciennes colonies, de perdre son influence sur le continent. » Selon les révélations de WikiLeaks, en 2012, Washington, mais aussi Paris auraient participé à la campagne contre la candidate sud-africaine, considérée comme étant foncièrement « anti-occidentale ». Ces révélations font aussi état de pressions faites par Pretoria sur des petits pays pour les obliger à voter pour sa candidate.
Et « vidéoconférence » entra dans le lexique de l’UA
Dans ces circonstances, il n’est guère étonnant que les critiques les plus virulentes du bilan des années Dlamini-Zuma émanent des diplomates francophones en poste à Addis-Abeba. Ils reprochent à la présidente sortante ses voyages trop fréquents en Afrique du Sud. Elle aurait été plus soucieuse de sa carrière politique nationale que du rétablissement de l’autorité bafouée de l’organisation panafricaine.
Siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie. © RFI/Neidy Ribeiro
Ses adversaires ont également pointé du doigt l’omniprésence des technocrates sud-africains au secrétariat de la Commission africaine. Sur cette question, prenant la défense de la dernière, Liesl Louw-Vaudran rappelle que le recrutement massif des technocrates sud-africains a permis de moderniser les matériels et les outils de travail au secrétariat de l’UA. « Figurez-vous, s’exclame la commentatrice sud-africaine, c’est avec l’arrivée de la présidente Zuma que le mot " vidéoconférence " est entré dans le vocabulaire des 1 700 cadres et fonctionnaires de l’organisation panafricaine. »
Cette modernisation va dans le sens des espoirs suscités par l’élection de cette femme politique de talent qui, grâce à son volontarisme tout crin, avait su s’imposer au sein d’une classe politique sud-africaine profondément machiste. Au ministère des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud qu’elle a dirigé de 1999 jusqu’à 2009, on se souvient d’elle comme celle qui avait osé dire au président Thabo Mbeki que ses propositions peu orthodoxes pour traiter la pandémie du sida - « à l'aide des plantes » - portait gravement préjudice à l’image internationale du pays. Le nom de Dlamini-Zuma restera aussi dans les annales diplomatiques de Pretoria pour avoir désigné le plus grand nombre d’ambassadeurs femmes.
« Son militantisme féministe a toujours dicté, souligne Louw-Vaudran, l’action de Madame Zuma à la tête de la Commission africaine. Elle a placé les questions liées au genre et au droit des femmes au cœur même des programmes de l’UA. » Que le sommet de Kigali en cours, dernier sommet organisé sous l’égide de la Commission sortante, soit placé sous le signe de la consolidation des droits de la femme témoigne de la force de conviction féministe de la dirigeante sud-africaine.
Les historiens de l’UA mettront aussi à l’actif de la présidente Dlamini-Zuma, l’élaboration pendant son mandat, à travers des consultations populaires, d’une plate-forme programmatique ambitieuse de développement de l’Afrique pour les 50 prochaines années, baptisée « Agenda 2063 ». « En consacrant une vision du continent débarrassée de ses guerres, de sa misère et de ses obscurantismes, l’Agenda 2063 rehausse l’image de l’Afrique », assure Jacob Enoh Eben, porte-parole de la présidente de Commission africaine. Pour nombre d’observateurs, la principale vertu de ce manifeste est d’avoir ouvert le débat sur les choix politiques et civilisationnels que les Africains devront faire au cours des 50 prochaines années. « Ce ne sont pas des choix théoriques », souligne pour sa part Jacob Enoh Eben, attirant l’attention des sceptiques sur la mise en circulation des premiers passeports électronique uniques pour l’ensemble du continent dès le 17 juillet prochain, lors du Sommet de Kigali.
Un silence assourdissant
Malgré ces acquis incontestables, le bilan de la présidence Dlamini-Zuma divise le corps diplomatique africain. Malheureusement, pour la présidente sortante qui a voulu, comme celle-ci l’a souvent répété devant les journalistes, transformer l’UA devenue une organisation de gestion des crises en une entité qui s’occupe avant tout du développement économique et social, sa présidence a été ponctuée d’urgences sécuritaires et politiques, nécessitant des interventions militaires. La liste des pays touchés est longue : le Mali, la Somalie, la RDC, le Soudan, le Soudan du Sud, la RCA, et plus récemment le Burundi. Longue est aussi la liste des défaillances de l’organisation panafricaine, faute de moyens, de ressources ou de réflexes tout court. Les diplomates s’interrogent notamment sur le silence assourdissant de la Commission sous Dlamini-Zuma face aux changements des Constitutions engagés par des chefs d’Etat africains pour se maintenir au pouvoir, notamment au Congo, au Rwanda et en Ouganda.
« Force est de reconnaître que Madame Zuma ne s’est pas beaucoup impliquée, concède Louw-Vaudran, dans les questions de paix et de sécurité. Elle n’a pas sanctionné non plus, comme les règlements de l’UA lui permettent de le faire, les pays qui bafouent les règles de la démocratie. » « Ne surestimons pas, répond Antoine Glaser, fondateur de la Lettre du continent, la marge de manœuvre de la présidente de la Commission, dans la mesure où ce sont les chefs d’Etat qui détiennent le vrai pouvoir décisionnel au sein de l’UA. Au point que celle-ci n’a même pas le droit de remanier son cabinet de commissaires qui tirent tous leur légitimité de leur élection avalisée par les chefs d’Etat. »
Dans ces conditions, « qui dirigera demain la Commission africaine n’a la moindre importance, écrit Babatunde Fagbayibo, professeur du droit à l’université de Pretoria. Sans une réforme profonde de l’organisation panafricaine, le patron de la Commission africaine demeurera un bureaucrate impuissant. »
Source: Rfi.fr
Femme sans doute la plus influente de l’Afrique du Sud après Winnie Mandela, Mme Dlamini-Zuma a acquis ses titres de noblesse en militant contre l’apartheid dès les années 1970, tout en poursuivant parallèlement des études pour devenir médecin. Successivement ministre de la Santé, puis ministre des Affaires étrangères et de l’Intérieur, elle a marqué de son empreinte les administrations qu’elle a dirigées dans son pays. Selon les observateurs de la vie politique sud-africaine, son principal exploit en tant que ministre aurait été d’avoir réussi à transformer les services du département de l’Intérieur, qui étaient vus comme l’une des administrations publiques les plus inefficaces et les plus corrompues du pays.
Troisième épouse du président Zuma, dont elle a divorcé en 1998, Dlamini-Zuma ne doit rien à son ex-mari. C’est grâce à son intelligence et ses talents de tacticienne hors pair qu’elle a réussi à monter dans la hiérarchie du parti, l’African National Congress (ANC). On lui prête l’ambition de succéder au président Zuma à la tête de l’Afrique du Sud en 2019, ce qui implique qu’elle va devoir d’abord se faire nommer à la tête du parti, lors des élections internes prévues en 2017. D’où son départ précipité d’Addis-Abeba sans candidater pour un second mandat à la tête de la Commission africaine, comme elle en avait le droit selon la logique de la rotation régionale régissant les nominations importantes au sein de l’UA. Le groupe des pays de l’Afrique australe, qui n’a jamais dirigé la Commission avant 2012, perd avec la présidente sortante une représentante de talent.
« Zouloue avant tout »
L’élection de Dlamini-Zuma à l’UA en 2012 avait failli, tous les observateurs s’en souviennent, faire exploser l’organisation panafricaine. Sa candidature avait semé la discorde car l’arrivée d’une Sud-Africaine à la tête de la Commission faisait voler aux éclats la règle non écrite selon laquelle le poste de la présidente était réservée aux petits pays francophones, afin d’éviter que les mastodontes anglophones ne concentrent trop de pouvoir en leurs mains au sein de l’UA. Qui plus est, intérêts stratégiques oblige, les autres grandes puissances africaines telle que le Nigeria et l’Egypte, soutenaient, elles aussi, la candidature du président sortant, le Gabonais Jean Ping, candidat à sa propre succession. Ces pays craignaient de voir Pretoria profiter de sa primauté à l’UA pour s’imposer comme le candidat naturel de l’Afrique pour un poste de membre permanent au Conseil de sécurité élargi des Nations unies. Il avait fallu repousser l’élection de six mois et organiser plusieurs scrutins pour que la candidate sud-africaine remporte la mise avec une majorité de deux tiers des voix à l’assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement, comme le prévoient les règles de la désignation du président de la Commission de l’UA.
« Ni anglophone, ni francophone, je suis zouloue avant tout », tels furent les premiers mots de la nouvelle patronne de la Commission africaine lors de la passation des pouvoirs à Addis-Abeba. En mettant en avant son identité traditionnelle africaine, elle voulait réparer les plaies ouvertes au sein de l’institution panafricaine par la longue campagne qui l’avait opposée, à travers son adversaire Jean Ping, aux puissances francophones siégeant à l’UA.
« Héritée de la colonisation, la rivalité entre pays anglophones et francophones est une constante de l’UA, explique la journaliste sud-africaine Liesl Louw-Vaudran. Elle ne date pas de l’élection de Mme Zuma et traduit sans doute, au-delà de l’Afrique, la crainte de la France, restée proche de ses anciennes colonies, de perdre son influence sur le continent. » Selon les révélations de WikiLeaks, en 2012, Washington, mais aussi Paris auraient participé à la campagne contre la candidate sud-africaine, considérée comme étant foncièrement « anti-occidentale ». Ces révélations font aussi état de pressions faites par Pretoria sur des petits pays pour les obliger à voter pour sa candidate.
Et « vidéoconférence » entra dans le lexique de l’UA
Dans ces circonstances, il n’est guère étonnant que les critiques les plus virulentes du bilan des années Dlamini-Zuma émanent des diplomates francophones en poste à Addis-Abeba. Ils reprochent à la présidente sortante ses voyages trop fréquents en Afrique du Sud. Elle aurait été plus soucieuse de sa carrière politique nationale que du rétablissement de l’autorité bafouée de l’organisation panafricaine.
Siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie. © RFI/Neidy Ribeiro
Ses adversaires ont également pointé du doigt l’omniprésence des technocrates sud-africains au secrétariat de la Commission africaine. Sur cette question, prenant la défense de la dernière, Liesl Louw-Vaudran rappelle que le recrutement massif des technocrates sud-africains a permis de moderniser les matériels et les outils de travail au secrétariat de l’UA. « Figurez-vous, s’exclame la commentatrice sud-africaine, c’est avec l’arrivée de la présidente Zuma que le mot " vidéoconférence " est entré dans le vocabulaire des 1 700 cadres et fonctionnaires de l’organisation panafricaine. »
Cette modernisation va dans le sens des espoirs suscités par l’élection de cette femme politique de talent qui, grâce à son volontarisme tout crin, avait su s’imposer au sein d’une classe politique sud-africaine profondément machiste. Au ministère des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud qu’elle a dirigé de 1999 jusqu’à 2009, on se souvient d’elle comme celle qui avait osé dire au président Thabo Mbeki que ses propositions peu orthodoxes pour traiter la pandémie du sida - « à l'aide des plantes » - portait gravement préjudice à l’image internationale du pays. Le nom de Dlamini-Zuma restera aussi dans les annales diplomatiques de Pretoria pour avoir désigné le plus grand nombre d’ambassadeurs femmes.
« Son militantisme féministe a toujours dicté, souligne Louw-Vaudran, l’action de Madame Zuma à la tête de la Commission africaine. Elle a placé les questions liées au genre et au droit des femmes au cœur même des programmes de l’UA. » Que le sommet de Kigali en cours, dernier sommet organisé sous l’égide de la Commission sortante, soit placé sous le signe de la consolidation des droits de la femme témoigne de la force de conviction féministe de la dirigeante sud-africaine.
Les historiens de l’UA mettront aussi à l’actif de la présidente Dlamini-Zuma, l’élaboration pendant son mandat, à travers des consultations populaires, d’une plate-forme programmatique ambitieuse de développement de l’Afrique pour les 50 prochaines années, baptisée « Agenda 2063 ». « En consacrant une vision du continent débarrassée de ses guerres, de sa misère et de ses obscurantismes, l’Agenda 2063 rehausse l’image de l’Afrique », assure Jacob Enoh Eben, porte-parole de la présidente de Commission africaine. Pour nombre d’observateurs, la principale vertu de ce manifeste est d’avoir ouvert le débat sur les choix politiques et civilisationnels que les Africains devront faire au cours des 50 prochaines années. « Ce ne sont pas des choix théoriques », souligne pour sa part Jacob Enoh Eben, attirant l’attention des sceptiques sur la mise en circulation des premiers passeports électronique uniques pour l’ensemble du continent dès le 17 juillet prochain, lors du Sommet de Kigali.
Un silence assourdissant
Malgré ces acquis incontestables, le bilan de la présidence Dlamini-Zuma divise le corps diplomatique africain. Malheureusement, pour la présidente sortante qui a voulu, comme celle-ci l’a souvent répété devant les journalistes, transformer l’UA devenue une organisation de gestion des crises en une entité qui s’occupe avant tout du développement économique et social, sa présidence a été ponctuée d’urgences sécuritaires et politiques, nécessitant des interventions militaires. La liste des pays touchés est longue : le Mali, la Somalie, la RDC, le Soudan, le Soudan du Sud, la RCA, et plus récemment le Burundi. Longue est aussi la liste des défaillances de l’organisation panafricaine, faute de moyens, de ressources ou de réflexes tout court. Les diplomates s’interrogent notamment sur le silence assourdissant de la Commission sous Dlamini-Zuma face aux changements des Constitutions engagés par des chefs d’Etat africains pour se maintenir au pouvoir, notamment au Congo, au Rwanda et en Ouganda.
« Force est de reconnaître que Madame Zuma ne s’est pas beaucoup impliquée, concède Louw-Vaudran, dans les questions de paix et de sécurité. Elle n’a pas sanctionné non plus, comme les règlements de l’UA lui permettent de le faire, les pays qui bafouent les règles de la démocratie. » « Ne surestimons pas, répond Antoine Glaser, fondateur de la Lettre du continent, la marge de manœuvre de la présidente de la Commission, dans la mesure où ce sont les chefs d’Etat qui détiennent le vrai pouvoir décisionnel au sein de l’UA. Au point que celle-ci n’a même pas le droit de remanier son cabinet de commissaires qui tirent tous leur légitimité de leur élection avalisée par les chefs d’Etat. »
Dans ces conditions, « qui dirigera demain la Commission africaine n’a la moindre importance, écrit Babatunde Fagbayibo, professeur du droit à l’université de Pretoria. Sans une réforme profonde de l’organisation panafricaine, le patron de la Commission africaine demeurera un bureaucrate impuissant. »
Source: Rfi.fr
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