Réflexe de survie ou de protection? Quoi qu'il en soit, les journalistes et communicants proches du président de la République, Macky Sall, sont les premiers à monter au créneau pour porter la réplique ou l’estocade aux adversaires politiques. Ils affichent une détermination sa faille à ne plus laisser le terrain à l’opposition. Cela s’est vérifié avec l’attaque en règle du président de Rewmi, Idrissa Seck à sa descente d’avion après une longue période d’absence du Sénégal.
A côté de ce retour, il y a un comeback apparemment plus craint. C’est celui de l’ancien président de la République, qualifié par les observateurs avertis de la scène comme «un redoutable monstre politique». Les affidés et spécialistes du locataire actuel du palais présidentiel, comparent même le «Pape du sopi» à un «vieux opposant perturbateur» venu troubler la quiétude des sénégalais et sont sur le qui vive depuis l'annonce de son retour.
De ce fait, les sorties dans les médias, pour s’ériger en bouclier de protection contre les flèches lancées en direction de Macky Sall foisonnent. Elles ont noirci les colonnes et barré presque toutes les unes des quotidiens. Rivalisant d’ardeur, de sévérité et d’autorité les unes après les autres. L’essentiel pour leurs auteurs, étant semble-t-il de se montrer le plus agressif et le plus mordant possible, de cette meute de « chiens de garde » afin de se positionner davantage dans l’appareil d’Etat ou de conforter ses grâces auprès du «maître» ?
Cette meute de «chiens de garde» comme dirait Serge Halimi, serait ainsi composée en grande partie de journalistes recyclés soit ministre (Abdoulatif Coulibaly), soit conseiller en communication (Souleymane jules Diop), soit Président de collège de délégués (Abou Abel Thiam) ou conseiller et ami du président( El Hadji Kasse). Mais aussi de «fous du roi» ( Hamath Suzzane Camara, Moustapha Cissé Lô et Farba Ngom) ayant fait allégeance totale à leur maître.
Toutefois, les plus controversées de ces sorties au vitriol restent celles de Souleymane Jules Diop et d’ Abdoulatif Coulibaly, portant la réplique à Idrissa Seck.
En effet, ce dernier dès sa sortie de l’aéroport ne s’est pas fait prier pour annihiler tout le travail abattu par le gouvernement en place durant son absence du territoire. Du Programme Sénégal Emergent (PSE), si cher au président Sall en passant par la politique de bonne gouvernance, sans oublier de fouiner dans le patrimoine du leader de l’APR qu’il juge « illicite », Idy n’a rien laissé de côté.
Et pour la contre attaque, le premier à sortir de son «chenil» a été, Souleymane Jules Diop. Dans un air mêlant à la fois défi et menace, l’ancien chroniqueur du web, farouche opposant au régime de Wade et ex «ami» de Idrissa Seck, a défendu bec et ongle son nouvel «ami» Macky Sall. Traitant le maire de Thiès de «personne la moins bien placé au Sénégal pour parler d’argent et aussi de gestion». Pour le conseiller en Com du président : «au lieu de dire aux gens ce qu’il a fait ces derniers mois», ce qui est choquant dans les déclarations d’Idrissa Seck c’est qu’« il parle de ce que les gens n’ont pas fait». Lui qui «depuis cinq (5) ans, qu’il a été élu maire, il perçoit le salaire des thièssois et l’argent du contribuable thiessois pour travailler alors qu’il n’est apparu que deux (2) fois à la mairie». SJD ira même jusqu’à rappeler à son ancien « mentor » l’histoire du fameux protocole de Rebeuss et promet d’en dire davantage si ce dernier ne se tenait pas à carreau. Drôle de volte face pour quelqu'un qui, naguère disait que "Idrissa Seck est un homme bien et qu'il est blanc comme neige" se prononçant sur l'affaire des chantiers de Thiès.
Pour enfoncer le clou Abdou Latif Coulibaly d’enfourcher son cheval sabre au vent en qualifiant l’ancien Premier ministre de «fainéant», «qui n’a que le mot argent à la bouche» et qui en est «même arrivé à croire si on lui dit telle personne travaille, que ce n’est pas vrai».
L’ancien directeur de Publication de l’hebdomadaire «La Gazette» et nouveau membre du parti au pouvoir, de se «demander d’ailleurs s’il (Idy) sait ce qu’est le travail réellement». Raison pour laquelle, selon le nouveau collaborateur du régime en place «dès qu’il (Idy) débarque, il pense que les gens ne travaillent pas. Parce que son rapport avec le travail est un rapport problématique. Il a rapport presque névrotique avec l’argent et son moi ». Et de s’interroger "De deux choses l’une ou il a eu le sentiment qu’on lui a volé quelque chose ou il a le sentiment qu’il devait nécessairement être là. Dans l’un et l’autre cas, c’est un défaut terrible ».
El hadji kassé pour sa part, interrogé sur le retour de Abdoulaye Wade sur les ondes d’une radio va parler d’un «Un homme dont la seule chose qui compte c’est son fils et sa famille, non les besoins des populations ».
Pour donner un dernier coup de massue, c’est l’ancien journaliste de Walfadjri, Abou Abel Thiam de traiter le père du célèbre détenu de la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss de « ne pas respecter les sénégalais et de vouloir faire son show après près de deux ans d’absence du pays et de ruser pour se donner de l’importance ».
Avec ces déclarations, plus virulentes les unes que les autres, Macky Sall n’osera sans doute pas dire, cette fois ci, qu’il n’a pas été défendu des attaques de ses adversaires. Le chef de l’état peut désormais se targuer d’avoir avec lui des boucliers, des «chiens de garde» prêts, semble-t-il; à bondir sur n’importe quel assaillant et mordre s’il le faut.
A côté de ce retour, il y a un comeback apparemment plus craint. C’est celui de l’ancien président de la République, qualifié par les observateurs avertis de la scène comme «un redoutable monstre politique». Les affidés et spécialistes du locataire actuel du palais présidentiel, comparent même le «Pape du sopi» à un «vieux opposant perturbateur» venu troubler la quiétude des sénégalais et sont sur le qui vive depuis l'annonce de son retour.
De ce fait, les sorties dans les médias, pour s’ériger en bouclier de protection contre les flèches lancées en direction de Macky Sall foisonnent. Elles ont noirci les colonnes et barré presque toutes les unes des quotidiens. Rivalisant d’ardeur, de sévérité et d’autorité les unes après les autres. L’essentiel pour leurs auteurs, étant semble-t-il de se montrer le plus agressif et le plus mordant possible, de cette meute de « chiens de garde » afin de se positionner davantage dans l’appareil d’Etat ou de conforter ses grâces auprès du «maître» ?
Cette meute de «chiens de garde» comme dirait Serge Halimi, serait ainsi composée en grande partie de journalistes recyclés soit ministre (Abdoulatif Coulibaly), soit conseiller en communication (Souleymane jules Diop), soit Président de collège de délégués (Abou Abel Thiam) ou conseiller et ami du président( El Hadji Kasse). Mais aussi de «fous du roi» ( Hamath Suzzane Camara, Moustapha Cissé Lô et Farba Ngom) ayant fait allégeance totale à leur maître.
Toutefois, les plus controversées de ces sorties au vitriol restent celles de Souleymane Jules Diop et d’ Abdoulatif Coulibaly, portant la réplique à Idrissa Seck.
En effet, ce dernier dès sa sortie de l’aéroport ne s’est pas fait prier pour annihiler tout le travail abattu par le gouvernement en place durant son absence du territoire. Du Programme Sénégal Emergent (PSE), si cher au président Sall en passant par la politique de bonne gouvernance, sans oublier de fouiner dans le patrimoine du leader de l’APR qu’il juge « illicite », Idy n’a rien laissé de côté.
Et pour la contre attaque, le premier à sortir de son «chenil» a été, Souleymane Jules Diop. Dans un air mêlant à la fois défi et menace, l’ancien chroniqueur du web, farouche opposant au régime de Wade et ex «ami» de Idrissa Seck, a défendu bec et ongle son nouvel «ami» Macky Sall. Traitant le maire de Thiès de «personne la moins bien placé au Sénégal pour parler d’argent et aussi de gestion». Pour le conseiller en Com du président : «au lieu de dire aux gens ce qu’il a fait ces derniers mois», ce qui est choquant dans les déclarations d’Idrissa Seck c’est qu’« il parle de ce que les gens n’ont pas fait». Lui qui «depuis cinq (5) ans, qu’il a été élu maire, il perçoit le salaire des thièssois et l’argent du contribuable thiessois pour travailler alors qu’il n’est apparu que deux (2) fois à la mairie». SJD ira même jusqu’à rappeler à son ancien « mentor » l’histoire du fameux protocole de Rebeuss et promet d’en dire davantage si ce dernier ne se tenait pas à carreau. Drôle de volte face pour quelqu'un qui, naguère disait que "Idrissa Seck est un homme bien et qu'il est blanc comme neige" se prononçant sur l'affaire des chantiers de Thiès.
Pour enfoncer le clou Abdou Latif Coulibaly d’enfourcher son cheval sabre au vent en qualifiant l’ancien Premier ministre de «fainéant», «qui n’a que le mot argent à la bouche» et qui en est «même arrivé à croire si on lui dit telle personne travaille, que ce n’est pas vrai».
L’ancien directeur de Publication de l’hebdomadaire «La Gazette» et nouveau membre du parti au pouvoir, de se «demander d’ailleurs s’il (Idy) sait ce qu’est le travail réellement». Raison pour laquelle, selon le nouveau collaborateur du régime en place «dès qu’il (Idy) débarque, il pense que les gens ne travaillent pas. Parce que son rapport avec le travail est un rapport problématique. Il a rapport presque névrotique avec l’argent et son moi ». Et de s’interroger "De deux choses l’une ou il a eu le sentiment qu’on lui a volé quelque chose ou il a le sentiment qu’il devait nécessairement être là. Dans l’un et l’autre cas, c’est un défaut terrible ».
El hadji kassé pour sa part, interrogé sur le retour de Abdoulaye Wade sur les ondes d’une radio va parler d’un «Un homme dont la seule chose qui compte c’est son fils et sa famille, non les besoins des populations ».
Pour donner un dernier coup de massue, c’est l’ancien journaliste de Walfadjri, Abou Abel Thiam de traiter le père du célèbre détenu de la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss de « ne pas respecter les sénégalais et de vouloir faire son show après près de deux ans d’absence du pays et de ruser pour se donner de l’importance ».
Avec ces déclarations, plus virulentes les unes que les autres, Macky Sall n’osera sans doute pas dire, cette fois ci, qu’il n’a pas été défendu des attaques de ses adversaires. Le chef de l’état peut désormais se targuer d’avoir avec lui des boucliers, des «chiens de garde» prêts, semble-t-il; à bondir sur n’importe quel assaillant et mordre s’il le faut.