« Le président Macky Sall m’a demandé en urgence de travailler à la mise sur pied d’un groupe de travail qui doit définir les rôles et les modalités d’une commission par laquelle transiteront les recommandations proposées par les Assises nationales », a révélé Abdoul Mbaye.
C’était à l’occasion de la cérémonie de présentation et de dédicace du Rapport général des Assises nationales intitulé "Sénégal, An 50 : bilan et perspectives de refondation". Des membres du Directoire des Assises nationales, d’anciens candidats à la présidentielle, des personnalités de la société civile entre autres ont pris part à cette rencontre, selon le quotidien national « Le Soleil ».
« Cette commission va travailler dans un ordre qui distinguera l’urgence, le délai et les moyens (…). Cette hiérarchisation est nécessaire parce que nous ne pouvons pas tout faire en même temps », a précisé le Premier ministre devant les membres du Bureau des assises nationales.
Selon lui, le Sénégal a besoin d’un peu de temps pour s’atteler à la mise en œuvre des conclusions issues des Assises nationales, qui devraient donner un coup de pouce au processus démocratique du pays.
« Nous ne pouvons pas en quelques brèves années devenir la plus belle démocratie dans le monde, car il ne faut pas s’y tromper, mettre en œuvre les recommandations des Assises nationales n’est ni plus ni moins que de se mettre à la tête des démocraties du monde », a soutenu M. Mbaye sous les applaudissements nourris des membres du bureau des Assises.
De son côté, Amadou Makhtar Mbow, le président du bureau des Assises nationales, a salué l’implication des pouvoirs publics pour mettre en application ces consultations citoyennes, mais a exigé un respect strict de ses conclusions.
« Le gouvernement a bien voulu mettre sur pied cette commission qui va veiller au respect strict des principes et règles définis dans la Charte de gouvernance démocratique et nous allons faire une évaluation périodique des Assises », a-t-il dit.
Les Assises nationales ont été lancées en juin 2008 par des partis de l’opposition. Divers acteurs de la vie économique et sociale y ont par la suite adhéré, dans le but de faire l’état des lieux des problèmes du pays et, au bout d’une année, proposer « des solutions de sortie de crise ».
Pressafrik.com & Le Soleil & APS
C’était à l’occasion de la cérémonie de présentation et de dédicace du Rapport général des Assises nationales intitulé "Sénégal, An 50 : bilan et perspectives de refondation". Des membres du Directoire des Assises nationales, d’anciens candidats à la présidentielle, des personnalités de la société civile entre autres ont pris part à cette rencontre, selon le quotidien national « Le Soleil ».
« Cette commission va travailler dans un ordre qui distinguera l’urgence, le délai et les moyens (…). Cette hiérarchisation est nécessaire parce que nous ne pouvons pas tout faire en même temps », a précisé le Premier ministre devant les membres du Bureau des assises nationales.
Selon lui, le Sénégal a besoin d’un peu de temps pour s’atteler à la mise en œuvre des conclusions issues des Assises nationales, qui devraient donner un coup de pouce au processus démocratique du pays.
« Nous ne pouvons pas en quelques brèves années devenir la plus belle démocratie dans le monde, car il ne faut pas s’y tromper, mettre en œuvre les recommandations des Assises nationales n’est ni plus ni moins que de se mettre à la tête des démocraties du monde », a soutenu M. Mbaye sous les applaudissements nourris des membres du bureau des Assises.
De son côté, Amadou Makhtar Mbow, le président du bureau des Assises nationales, a salué l’implication des pouvoirs publics pour mettre en application ces consultations citoyennes, mais a exigé un respect strict de ses conclusions.
« Le gouvernement a bien voulu mettre sur pied cette commission qui va veiller au respect strict des principes et règles définis dans la Charte de gouvernance démocratique et nous allons faire une évaluation périodique des Assises », a-t-il dit.
Les Assises nationales ont été lancées en juin 2008 par des partis de l’opposition. Divers acteurs de la vie économique et sociale y ont par la suite adhéré, dans le but de faire l’état des lieux des problèmes du pays et, au bout d’une année, proposer « des solutions de sortie de crise ».
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