Ahmed Ibrahim, dignitaire du régime de Khadafi, a été condamné à la peine capitale. Reuters / al-Sahli
Ce mercredi, Ahmed Ibrahim, un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi a été condamné à mort par un tribunal de Misrata. Il était considéré comme le penseur du régime du dictateur. Déjà en novembre 2012 le tribunal militaire de Benghazi avait prononcé la peine capitale tout comme celui de Misrata en juin 2013. Les tribunaux libyens tentent petit à petit de juger les anciens partisans ayant servi sous le régime déchu. Les prisons du pays regorgeraient de milliers de ces cas.
Les ONG comme Amnesty International craignent une grande épuration et estiment que la justice libyenne n'est pas encore capable logistiquement de faire face à tous ces procès.
Recrudescence de violences
D'autre part, le pays fait face à une recrudescences des violences à l'égard des personnes chargées de faire régner la loi. Vendredi dernier, un avocat, un militant politique et deux officiers de police ont été assassinés. La multiplication de ces meurtres pourrait menacer l'indépendance de la justice.
D'autant que la Libye peine toujours à revenir à une situation d'avant crise. Les tensions sont omniprésentes et visent principalement les représentations du pouvoir : police, armée, militants politiques, missions diplomatiques. La force de l'ONU en Libye s'est dite préoccupée par la détérioration de la sécurité.
Face à cette instabilité croissante le congrès général national a nommé un nouveau chef d'Etat major suite à la démission de son prédécesseur. Le Premier ministre, Ali Zeidan, a aussi annoncé un remaniement ministériel imminent.
Source : Rfi.fr
Les ONG comme Amnesty International craignent une grande épuration et estiment que la justice libyenne n'est pas encore capable logistiquement de faire face à tous ces procès.
D'autre part, le pays fait face à une recrudescences des violences à l'égard des personnes chargées de faire régner la loi. Vendredi dernier, un avocat, un militant politique et deux officiers de police ont été assassinés. La multiplication de ces meurtres pourrait menacer l'indépendance de la justice.
D'autant que la Libye peine toujours à revenir à une situation d'avant crise. Les tensions sont omniprésentes et visent principalement les représentations du pouvoir : police, armée, militants politiques, missions diplomatiques. La force de l'ONU en Libye s'est dite préoccupée par la détérioration de la sécurité.
Face à cette instabilité croissante le congrès général national a nommé un nouveau chef d'Etat major suite à la démission de son prédécesseur. Le Premier ministre, Ali Zeidan, a aussi annoncé un remaniement ministériel imminent.
Source : Rfi.fr