Une réunion des «amis de la Syrie» s’est tenue à Tunis, le 24 février 2012. REUTERS/Jason
Une force arabe en Syrie et une immunité pour le président Assad et sa famille s’il quitte le pouvoir, c’est ce qu’à proposé en ouverture de la conférence le président tunisien Moncef Marzouki. Les Occidentaux ont préféré axer leurs discours sur le renforcement des sanctions envers le régime. « Il faut accentuer la pression sur Damas », a dit Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine.
Alain Juppé, quant à lui, a évoqué la question de l’aide humanitaire. Si le régime n’accepte pas de point de passage pour acheminer la nourriture et les soins aux populations en détresse « nous envisagerons une autre phase », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères sans aller jusqu’à évoquer une intervention militaire.
Pas de reconnaissance officielle du CNS
De son côté, le Conseil national syrien (CNS), principale composante de l’opposition, a tenté de balayer les critiques. Dans un discours, son président Burhan Ghalioun a assuré que son mouvement représentait et respectait toutes les minorités en Syrie. Les participants à la conférence ne sont pas allés jusqu’à reconnaitre officiellement le mouvement mais le président du CNS a été reçu longuement en privé par Hillary Clinton.
Une nouvelle réunion du groupe des « amis de la Syrie » se tiendra dans trois semaines à Istanbul en Turquie.
Le CICR à Homs
En parallèle de cette réunion, on a appris ce soir que la Croix-Rouge (CICR) et le Croissant-Rouge sont arrivés dans le quartier de Baba Amr, à Homs, pour évacuer les blessés vers Beyrouth au Liban. Cet après-midi, Alain Juppé avait appelé solennellement les autorités de Damas à permettre l'évacuation des journalistes coincés à Homs. Notamment, la Française Edith Bouvier qui doit être opérée au plus vite.
Source: RFI
Alain Juppé, quant à lui, a évoqué la question de l’aide humanitaire. Si le régime n’accepte pas de point de passage pour acheminer la nourriture et les soins aux populations en détresse « nous envisagerons une autre phase », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères sans aller jusqu’à évoquer une intervention militaire.
Pas de reconnaissance officielle du CNS
De son côté, le Conseil national syrien (CNS), principale composante de l’opposition, a tenté de balayer les critiques. Dans un discours, son président Burhan Ghalioun a assuré que son mouvement représentait et respectait toutes les minorités en Syrie. Les participants à la conférence ne sont pas allés jusqu’à reconnaitre officiellement le mouvement mais le président du CNS a été reçu longuement en privé par Hillary Clinton.
Une nouvelle réunion du groupe des « amis de la Syrie » se tiendra dans trois semaines à Istanbul en Turquie.
Le CICR à Homs
En parallèle de cette réunion, on a appris ce soir que la Croix-Rouge (CICR) et le Croissant-Rouge sont arrivés dans le quartier de Baba Amr, à Homs, pour évacuer les blessés vers Beyrouth au Liban. Cet après-midi, Alain Juppé avait appelé solennellement les autorités de Damas à permettre l'évacuation des journalistes coincés à Homs. Notamment, la Française Edith Bouvier qui doit être opérée au plus vite.
Source: RFI