L’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA) ouvre sa conférence internationale sur l'Agroécologie et les Systèmes alimentaires africains, ce samedi 03 novembre 2018 à Saly, à Mbour. Les systèmes alimentaires sont une priorité mondiale et immédiate dans le contexte du changement climatique, de la santé et de la résilience.
Cette conférence va plancher sur l'avenir des systèmes alimentaires en Afrique. Elle explorera la complexité, la diversité et leur nutritionnelle des systèmes alimentaires africains et lancera un plan d'action et une déclaration sur le changement pour de meilleurs systèmes alimentaires destinés au grand public et aux organes décisionnels, notamment l'Union africaine et les Communautés économiques régionales.
Pour rappel, l'urbanisation de l'Afrique progresse rapidement, en particulier au sud du Sahara. On estime qu'en 1900, environ 89 % des habitants vivaient de l'agriculture, de la chasse et de la cueillette, du nomadisme du bétail et de la pêche, ce qui signifie que 11 % ou moins étaient urbains. Au début de l'ère de l'indépendance en 1957, 14,7 % des habitants de l'Afrique étaient urbains.
En 2000, le ratio était passé à 37,2 % et il devrait atteindre 49,3 % en 2015, soit une augmentation de plus de 3 % par an (ONU, 2002). En 1960, une seule ville, Johannesburg, comptait un million d'habitants, alors qu'en 2009, il y avait cinquante-deux villes ayant une population aussi nombreuse. L'urbanisation en Afrique s'est largement traduite par l'augmentation des bidonvilles, ce qui a accru la pauvreté et les inégalités.
Comme la plupart des migrants des zones rurales sont peu instruits et peu qualifiés, ils finissent dans le secteur informel, qui représente 93 % de tous les nouveaux emplois et 61 % de l'emploi urbain en Afrique. Comme les revenus dans le secteur informel sont par nature bas et intermittents, de nombreux migrants deviennent
Cette conférence va plancher sur l'avenir des systèmes alimentaires en Afrique. Elle explorera la complexité, la diversité et leur nutritionnelle des systèmes alimentaires africains et lancera un plan d'action et une déclaration sur le changement pour de meilleurs systèmes alimentaires destinés au grand public et aux organes décisionnels, notamment l'Union africaine et les Communautés économiques régionales.
Pour rappel, l'urbanisation de l'Afrique progresse rapidement, en particulier au sud du Sahara. On estime qu'en 1900, environ 89 % des habitants vivaient de l'agriculture, de la chasse et de la cueillette, du nomadisme du bétail et de la pêche, ce qui signifie que 11 % ou moins étaient urbains. Au début de l'ère de l'indépendance en 1957, 14,7 % des habitants de l'Afrique étaient urbains.
En 2000, le ratio était passé à 37,2 % et il devrait atteindre 49,3 % en 2015, soit une augmentation de plus de 3 % par an (ONU, 2002). En 1960, une seule ville, Johannesburg, comptait un million d'habitants, alors qu'en 2009, il y avait cinquante-deux villes ayant une population aussi nombreuse. L'urbanisation en Afrique s'est largement traduite par l'augmentation des bidonvilles, ce qui a accru la pauvreté et les inégalités.
Comme la plupart des migrants des zones rurales sont peu instruits et peu qualifiés, ils finissent dans le secteur informel, qui représente 93 % de tous les nouveaux emplois et 61 % de l'emploi urbain en Afrique. Comme les revenus dans le secteur informel sont par nature bas et intermittents, de nombreux migrants deviennent