Le Premier ministre Ousmane Sonko, qui s'exprimait hier, vendredi, lors de la clôture de la 4e conférence sociale à Diamniadio, une ville nouvelle située dans le département du Rufisque, au Sénégal, a rappelé au gouvernement, aux partenaires, au secteur privé, aux employeurs, aux syndicats et aux partenaires techniques et financiers, que si le Sénégal n'a toujours pas réussi à atteindre les objectifs qu’ils ont assignés ensemble, c'est parce qu’ils n’ont jamais identifié les vrais problèmes. Selon lui, l'économie solide, saine et sérieuse, toujours souhaitée par les Sénégalais, « n'a jamais été sérieusement envisagée ».
« Il est temps que nous puissions passer à l'action concrètement. Je voulais rappeler à l'assistance que si nous n'avons toujours pas réussi à atteindre nos objectifs, ceux que nous nous sommes assignés ensemble, gouvernement, partenaires, secteur privé, employeurs, syndicats et partenaires techniques et financiers, c'est parce que nous n'avons jamais identifié les vrais problèmes. Coudre un programme sur un papier n'est pas le plus difficile. Et quelles que soient les imperfections des programmes, leur mise en œuvre stricte aurait permis d'endiguer davantage la résistance que ce qui a été réussi jusqu'à présent », a déclaré Ousmane Sonko.
Le Premier ministre a dénoncé la non productivité comme étant le vrai problème de ce pays. Selon lui, l'économie solide, saine et sérieuse que nous avons toujours voulu construire n'a jamais été sérieusement envisagée.
« Le vrai problème de ce pays, c'est que nous ne sommes pas productifs. Nous n'avons jamais travaillé sérieusement à bâtir une économie solide, saine et sérieuse. Je l'ai dit, tantôt, l'emploi ne se décrète pas. Il n'est que la résultante des performances que nous réalisons, particulièrement dans ce domaine qui est l'économie. Et c'est illusoire de penser que l'emploi tomberait du ciel simplement parce que nous avons ce vœu, si nous ne nous attaquons pas sérieusement à ce problème. Le second problème est celui de la mobilisation moins endogène du financement pour répondre à nos ambitions et pouvoir avoir plus ou moins d'autonomie par rapport à cela », dit-il.
Il a par ailleurs, rappelé que l'activité économique au Sénégal a augmenté de 5,3 % par an, contre 3,3 % sur la période 2000-2013. Pour lui, si l'on exclut de cette croissance le PIB non-agricole, cela signifie que le pays est entré dans « une dynamique de décélération » depuis 2018.
« Mesdames et Messieurs, sur la période 2014-2023, l'activité économique au Sénégal a cru à moyen de 5,3% annuelle, contre 3,3% sur la période 2000-2013. Mais si on exclut de cette croissance le PIB non-agricole qui s'est accéléré entre 2014 et 2017, ça veut dire que depuis 2018, nous sommes dans une dynamique de décélération. Et si on enlève de cette croissance également le secteur des hydrocarbures, la croissance moyenne a été de 3,1%. Si vous la corrélez au courant démographique, vous vous rendez compte que nous n'avons pas suffisamment été productifs ».
D'après le chef du Gouvernement, nous n'avons pas pu dégager suffisamment de marge pour que cela puisse générer de la redistribution. « Redistribution par l'emploi, redistribution par l'offre de biens et services sociaux et redistribution par les transferts sociaux pour aider les plus démunis. Et c'est là où se trouve le véritable pas de paris que nous devons relever désormais », a souligné Ousmane Sonko.
« Il est temps que nous puissions passer à l'action concrètement. Je voulais rappeler à l'assistance que si nous n'avons toujours pas réussi à atteindre nos objectifs, ceux que nous nous sommes assignés ensemble, gouvernement, partenaires, secteur privé, employeurs, syndicats et partenaires techniques et financiers, c'est parce que nous n'avons jamais identifié les vrais problèmes. Coudre un programme sur un papier n'est pas le plus difficile. Et quelles que soient les imperfections des programmes, leur mise en œuvre stricte aurait permis d'endiguer davantage la résistance que ce qui a été réussi jusqu'à présent », a déclaré Ousmane Sonko.
Le Premier ministre a dénoncé la non productivité comme étant le vrai problème de ce pays. Selon lui, l'économie solide, saine et sérieuse que nous avons toujours voulu construire n'a jamais été sérieusement envisagée.
« Le vrai problème de ce pays, c'est que nous ne sommes pas productifs. Nous n'avons jamais travaillé sérieusement à bâtir une économie solide, saine et sérieuse. Je l'ai dit, tantôt, l'emploi ne se décrète pas. Il n'est que la résultante des performances que nous réalisons, particulièrement dans ce domaine qui est l'économie. Et c'est illusoire de penser que l'emploi tomberait du ciel simplement parce que nous avons ce vœu, si nous ne nous attaquons pas sérieusement à ce problème. Le second problème est celui de la mobilisation moins endogène du financement pour répondre à nos ambitions et pouvoir avoir plus ou moins d'autonomie par rapport à cela », dit-il.
Il a par ailleurs, rappelé que l'activité économique au Sénégal a augmenté de 5,3 % par an, contre 3,3 % sur la période 2000-2013. Pour lui, si l'on exclut de cette croissance le PIB non-agricole, cela signifie que le pays est entré dans « une dynamique de décélération » depuis 2018.
« Mesdames et Messieurs, sur la période 2014-2023, l'activité économique au Sénégal a cru à moyen de 5,3% annuelle, contre 3,3% sur la période 2000-2013. Mais si on exclut de cette croissance le PIB non-agricole qui s'est accéléré entre 2014 et 2017, ça veut dire que depuis 2018, nous sommes dans une dynamique de décélération. Et si on enlève de cette croissance également le secteur des hydrocarbures, la croissance moyenne a été de 3,1%. Si vous la corrélez au courant démographique, vous vous rendez compte que nous n'avons pas suffisamment été productifs ».
D'après le chef du Gouvernement, nous n'avons pas pu dégager suffisamment de marge pour que cela puisse générer de la redistribution. « Redistribution par l'emploi, redistribution par l'offre de biens et services sociaux et redistribution par les transferts sociaux pour aider les plus démunis. Et c'est là où se trouve le véritable pas de paris que nous devons relever désormais », a souligné Ousmane Sonko.
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