
Selon plusieurs sources locales, l'attaque du village de Tambi, dans l'est de la RDC, par les Nyatura Abazungu – des miliciens wazalendo qui combattent aux côtés de l'armée congolaise – s'est produite aux alentours de 22h dans la soirée du mercredi 6 mars.
Si, de source sanitaire, le chiffre de 43 morts parmi les civils est évoqué, celui-ci pourrait se révéler plus élevé, indique à RFI une source onusienne selon laquelle certaines victimes auraient été enfermées dans une maison qui a ensuite été incendiée. Dans la matinée du jeudi 6 mars, « nous nous sommes rendus sur place et nous avons vu des corps calcinés. On avait du mal à les identifier », témoigne ainsi un rescapé de l'attaque sous couvert d'anonymat.
Des déplacés récemment revenus dans la région
La plupart des victimes – hommes, femmes et enfants – sont des déplacés qui étaient récemment revenus dans cette zone occupée par le M23. Les miliciens wazalendo qui les ont attaqués les auraient accusés de collaborer avec ses combattants. Plusieurs sources locales affirment qu'ils ont ensuite regagné leurs positions dans les localités de Bulindi et de Butenderi situées à une dizaine de kilomètres de là.
Cette attaque intervient alors que la SADC et l'EAC ont appelé à un cessez-le-feu dans la région. Depuis deux jours, de violents combats sont signalés autour de Masisi entre l'AFC/M23 soutenu par le Rwanda et l'armée congolaise appuyée par les milices wazalendo.
Si, de source sanitaire, le chiffre de 43 morts parmi les civils est évoqué, celui-ci pourrait se révéler plus élevé, indique à RFI une source onusienne selon laquelle certaines victimes auraient été enfermées dans une maison qui a ensuite été incendiée. Dans la matinée du jeudi 6 mars, « nous nous sommes rendus sur place et nous avons vu des corps calcinés. On avait du mal à les identifier », témoigne ainsi un rescapé de l'attaque sous couvert d'anonymat.
Des déplacés récemment revenus dans la région
La plupart des victimes – hommes, femmes et enfants – sont des déplacés qui étaient récemment revenus dans cette zone occupée par le M23. Les miliciens wazalendo qui les ont attaqués les auraient accusés de collaborer avec ses combattants. Plusieurs sources locales affirment qu'ils ont ensuite regagné leurs positions dans les localités de Bulindi et de Butenderi situées à une dizaine de kilomètres de là.
Cette attaque intervient alors que la SADC et l'EAC ont appelé à un cessez-le-feu dans la région. Depuis deux jours, de violents combats sont signalés autour de Masisi entre l'AFC/M23 soutenu par le Rwanda et l'armée congolaise appuyée par les milices wazalendo.