Le gouvernement affirme que cette marche de l’opposition a été interdite dans certains quartiers de la capitale. A Bacongo, le quartier sud de Brazzaville, le fief de l’opposition,quelques barricades ont été érigées, des pneus brûlent ici et là. Internet, les SMS ont été suspendus et RFI serait aussi coupée. Faux, rétorque le gouvernement. C’est certainement un problème technique, affirme-t-il.
Malgré les appels des autorités pour que les Congolais aillent au travail, Brazzaville est ville morte ce mardi matin. Ses embouteillages habituels ne sont pas visibles. Les artères sont vraiment désertes. Un hélicoptère a été vu au-dessus de Bacongo larguant des gaz lacrymogènes. Des coups de feu ont aussi été entendus.
Les jeunes militants ont été dispersés, mais reviennent de temps en temps discrètement sur les lieux. On constate aussi une forte présence des agents de police et de la gendarmerie dans ces quartiers.
L’opposition, contactée par RFI, en appelle à la désobéissance civile. Lundi, le secrétaire général du Parti congolais du travail, le parti au pouvoir, appelait au calme et à la sérénité. Il n’a de toute évidence pas été entendu. L’opposition le martèle : elle ne veut pas du référendum de dimanche prochain qui est censé ouvrir la voie à un changement de Constitution.
source:rfi.fr
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