Ces élections seront d'abord un premier test pour le nouveau fichier électoral dévoilé en mai 2014. La liste, qui compte 1,8 million d'électeurs est l'aboutissement de neuf mois de recensement. Une opération contestée par l'opposition. Or, le scrutin tombe en plein débat sur un éventuel référendum pour maintenir le président au pouvoir.
Beaucoup d'opposants y voient donc une étape vers la réforme constitutionnelle. « Le chef de l'Etat va valider son fichier, et le réutiliser au référendum », estime Guy-Romain Kinfoussia, qui promet déjà que son parti UDR-Mwinda boycottera le vote du 28 septembre.
L'état des troupes
Reste à savoir ce que feront les autres opposants, souvent en ordre dispersé. « Avec ce projet inédit, le pouvoir est dans l'inconnu. Il aura ainsi une idée des forces qui sont contre lui », explique une bonne source.
Le scrutin sera aussi l'occasion pour le parti présidentiel de voir l'état de ses troupes. En janvier, le PCT avait sanctionné 81 membres qui s'étaient présentés aux législatives de 2012 sans investiture. Certains avaient parlé d'une fragilisation du mouvement. « Nous consoliderons notre discipline et ceux qui tenteront encore l'aventure seront sanctionnés », avertit Pierre Ngolo. Le secrétaire général du PCT refuse tout lien avec le référendum, tout en affirmant que le peuple penche en faveur de la réforme constitutionnelle.
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