Dans une lettre ouverte à Clément Mouamba, les retraités rappellent au chef du gouvernement que « la pension n’est pas une aumône, ni une bourse, ni un salaire » et lui demandent de diligenter le règlement des arriérés de pensions qui s’élèvent à 21 mois.
« Nous rappelons au Premier ministre que nous sommes des retraités, des gens qui ont rendu d’énormes services à l’État et nous ne pouvons pas être traités comme des bêtes. Et même les bêtes dans une ferme sont nourries », a déclaré Eugène Bakoula, président du syndicat de défense des intérêts des retraités.
Faute de pension, la vie des retraités a pris un tour tragique. « Nous souffrons et nous mourrons de faim et d’autres maladies. Nous ne pouvons pas acheter des produits dans certains cas », affirme Eugène Bakoula. « Ils sont venus me couper l’eau, et les agents de la société de distribution d’eau ont emporté le compteur. J’ai pu avoir un peu d’eau parce qu’il a plu, témoigne, écœuré, un autre retraité. Regardez comment on nous traite pour des sottises. »
Pour l’heure, les arriérés de pensions concernent 26 600 personnes, tandis que 8 100 nouveaux retraités attendent leur prise en charge, selon leur syndicat.
« Nous rappelons au Premier ministre que nous sommes des retraités, des gens qui ont rendu d’énormes services à l’État et nous ne pouvons pas être traités comme des bêtes. Et même les bêtes dans une ferme sont nourries », a déclaré Eugène Bakoula, président du syndicat de défense des intérêts des retraités.
Faute de pension, la vie des retraités a pris un tour tragique. « Nous souffrons et nous mourrons de faim et d’autres maladies. Nous ne pouvons pas acheter des produits dans certains cas », affirme Eugène Bakoula. « Ils sont venus me couper l’eau, et les agents de la société de distribution d’eau ont emporté le compteur. J’ai pu avoir un peu d’eau parce qu’il a plu, témoigne, écœuré, un autre retraité. Regardez comment on nous traite pour des sottises. »
Pour l’heure, les arriérés de pensions concernent 26 600 personnes, tandis que 8 100 nouveaux retraités attendent leur prise en charge, selon leur syndicat.