Pour l'ex-ministre de Denis Sassou-Nguesso, aujourd'hui opposant, les bombardements qui ont frappé depuis une semaine plusieurs localités de cette région pauvre du pays, réputée proche de l'opposition illustrent la « fébrilité du pouvoir » et doivent immédiatement cesser : « Dans un pays, avec un pays étranger où nous sommes en guerre il peut y avoir des opérations de police. Mais quand il y a des hélicoptères de combat, des armes lourdes et des bombardements, il ne s’agit pas d’opérations de police. Il s’agit là d’opérations militaires qui à mon avis, dans le cadre d’un processus électoral qui n’est pas encore terminé, ne se justifient pas. Surtout quand on parle de pertes de vies humaines. C’est un signe de fébrilité, un signe de frustration. Et je condamne fermement toute action du gouvernement pour sacrifier son propre peuple sur l’autel de la politique ou pour la conservation du pouvoir puisque ça ne se justifie pas ».
Pour André Okombi Salissa, les populations sont en première ligne : « Nous sommes là depuis les accords de cessation des hostilités et plus jamais on n’a vu de tels événements. Le peuple aurait compris si on aurait rendu des enquêtes et les résultats des enquêtes et puis on aurait fait des opérations de façon ciblée ! Mais une école, un hôpital et des populations qui fuient en forêt qui vivent en ce moment dans des conditions précaires et impossibles, ça dénote quoi ? Comment on peut expliquer ça ? ».
Alors que l'investiture de Denis Sassou-Nguesso est prévue pour ce samedi 16 avril, et alors que tour à tour la semaine dernière, les opposants Guy-Brice Parfait Kolelas et Pascal Tsaty Mabiala ont appelé leurs partisans à prendre acte des résultats officiels de la présidentielle (tout en émettant des réserves), André Okombi Salissa, crédité de moins de 5% des suffrages demande au président sortant de « reconnaître sa défaite ». Il réclame soit l'organisation d'un second tour (qui opposerait Guy-Brice Parfait Kolelas à André Okombi Salissa) soit de nouvelles élections. Denis Sassou-Nguesso a été, il y a une semaine, officiellement réélu pour un mandat de cinq ans après avoir déjà cumulé plus de 32 années au pouvoir. L’UE et les Etats Unis ont fait part de leurs doutes sur la crédibilité du scrutin.
Source: Rfi.fr
Pour André Okombi Salissa, les populations sont en première ligne : « Nous sommes là depuis les accords de cessation des hostilités et plus jamais on n’a vu de tels événements. Le peuple aurait compris si on aurait rendu des enquêtes et les résultats des enquêtes et puis on aurait fait des opérations de façon ciblée ! Mais une école, un hôpital et des populations qui fuient en forêt qui vivent en ce moment dans des conditions précaires et impossibles, ça dénote quoi ? Comment on peut expliquer ça ? ».
Alors que l'investiture de Denis Sassou-Nguesso est prévue pour ce samedi 16 avril, et alors que tour à tour la semaine dernière, les opposants Guy-Brice Parfait Kolelas et Pascal Tsaty Mabiala ont appelé leurs partisans à prendre acte des résultats officiels de la présidentielle (tout en émettant des réserves), André Okombi Salissa, crédité de moins de 5% des suffrages demande au président sortant de « reconnaître sa défaite ». Il réclame soit l'organisation d'un second tour (qui opposerait Guy-Brice Parfait Kolelas à André Okombi Salissa) soit de nouvelles élections. Denis Sassou-Nguesso a été, il y a une semaine, officiellement réélu pour un mandat de cinq ans après avoir déjà cumulé plus de 32 années au pouvoir. L’UE et les Etats Unis ont fait part de leurs doutes sur la crédibilité du scrutin.
Source: Rfi.fr