A travers une longue lettre reçue à la rédaction, Monsieur Djibril Sambou, un sénégalais qui vit au Canada apporte des explications : « j’ai été surpris d’apprendre que j’ai été désigné pour représenter les sénégalais du Canada sans que je sache par qui, comment et quand. Comment peut-on se permettre de m’engager sur cette affaire sans faire le moindre effort de me consulter au préalable ou de m’en informer? On n’a pensé, à tord, que j’allais, comme un prisonnier, acquiescer et me rendre, ou comme un mouton de panurge, suivre sans poser de questions. On n’a pensé à tord aussi que j’allais accepter de me déplacer, au frais du contribuable sénégalais, juste pour applaudir des discours ou pour faire de la figuration ».
Le motif qui est à la base du choix de sa personne lui fait mal: « j’ai réussi seulement à connaître que j’ai été choisi par récompense à mon militantisme au sein du PDS, 23 ans durant. C’est une erreur monumentale, doublée d’un manque de respect et de considération que de penser qu’un poste délégué au CSSE peut constituer une récompense à mon combat politique. J’ai éprouvé de la peine en apprenant cela. C’est une insulte à mon intellect et à mon combat politique ».
Comme beaucoup d’immigrés, Djibril Sambou, dénonce, l’accaparement de la structure par les militants du PDS : « par ailleurs, en ne coptant que des libéraux et leurs alliés, on a ôté toute crédibilité au CSSE. Les préoccupations des sénégalais de l’extérieur transcendent les clivages politiques. Pourquoi n’a-t-on pas choisi d’organiser des élections démocratiques pour permettre au sénégalais de l’extérieur de choisir eux-mêmes les délégués? ».
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