Les 7 sages siégeant au Conseil constitutionnel ont abattu un travail titanesque pour nous sortir de cette situation », a indiqué le juriste et analyste Abdoulaye Ndiogou.
Revenant sur les accusations portées sur les deux juges du CCC ( Cheikh Ndiaye et Cheikh T Coulibaly) portant sur les dossiers de parrainage, le juriste a soutenu que les juges du Conseil constitutionnel ont été accusé à tort tout en apportant des éclaircissements. « Dans la loi qui organise le Conseil constitutionnel, et même au niveau de la loi électorale ou encore au niveau de la Constitution, il est indiqué que le Conseil constitutionnel fait vérifier. Donc quelqu’un qui fait vérifier, il déléguait naturellement une partie de son pouvoir à un personnel compètent », a -t-il précisé.
Pour lui, « Tous s'est passé au niveau de l’administration du greffe du Conseil constitutionnel et l’informaticien qui était lié d’appointage avec d’autres informaticiens. C’est un problème d’informatique. Les juges du Conseil constitutionnel chargé des parrainages n’y sont pour rien ».
Poursuivant, M. Ndiogou, qui s’exprimait lors de l’émission Midi Keng sur le plateau de Pressafriktvhd, s’est interrogé sur la possibilité des candidats malheureux à la présidentielle qui ont pourtant passé l’étape du parrainage. « Combien de candidats ont récoltés que 0, 1 %, comment ils ont fait pour avoir leurs parrains ? 43 mille parrains, quand même. J’aurais bien aimé avoir devant moi l’informaticien et lui dire en face comment il a fait pour leur donner ces chiffres de parrainages. Demandez aux candidats comment ils ont fait pour s’octroyer le logiciel COLEX ? Le contrôle des parrainages ne se faisait pas par les juges. Ça s’est passé entre l’administration et l’informaticien encore une fois », a dénoncé le juriste.
Interpellé sur le changement du Conseil constitutionnel en Cours constitutionnel, il estime que « peut-être la Cour pourrait avoir plus de rigueur que le conseil. J’aurai proposé à sa place mettre des juges saillants, au niveau du Conseil constitutionnel, recruter des professeurs d’université, des professionnels du droit, des théoriciens du droit, ainsi la Cour constitutionnelle sera plus élargie avec plus de pouvoir, mais dans le contenu, il n’y a pas de différence majeure avec le Conseil constitutionnel. En outre, le Conseil constitutionnel a été régi par la loi 92 22 de 1992 conformément à la loi de la France par Abdou Diouf, on a une tradition de plagier tout ce que la France fait. Nous avons au niveau du Conseil constitutionnel les mêmes lois et règles avec la Constitution de la 5e République de la France hormis quelques modifications sur la disposition », a -t-il expliqué.
Revenant sur les accusations portées sur les deux juges du CCC ( Cheikh Ndiaye et Cheikh T Coulibaly) portant sur les dossiers de parrainage, le juriste a soutenu que les juges du Conseil constitutionnel ont été accusé à tort tout en apportant des éclaircissements. « Dans la loi qui organise le Conseil constitutionnel, et même au niveau de la loi électorale ou encore au niveau de la Constitution, il est indiqué que le Conseil constitutionnel fait vérifier. Donc quelqu’un qui fait vérifier, il déléguait naturellement une partie de son pouvoir à un personnel compètent », a -t-il précisé.
Pour lui, « Tous s'est passé au niveau de l’administration du greffe du Conseil constitutionnel et l’informaticien qui était lié d’appointage avec d’autres informaticiens. C’est un problème d’informatique. Les juges du Conseil constitutionnel chargé des parrainages n’y sont pour rien ».
Poursuivant, M. Ndiogou, qui s’exprimait lors de l’émission Midi Keng sur le plateau de Pressafriktvhd, s’est interrogé sur la possibilité des candidats malheureux à la présidentielle qui ont pourtant passé l’étape du parrainage. « Combien de candidats ont récoltés que 0, 1 %, comment ils ont fait pour avoir leurs parrains ? 43 mille parrains, quand même. J’aurais bien aimé avoir devant moi l’informaticien et lui dire en face comment il a fait pour leur donner ces chiffres de parrainages. Demandez aux candidats comment ils ont fait pour s’octroyer le logiciel COLEX ? Le contrôle des parrainages ne se faisait pas par les juges. Ça s’est passé entre l’administration et l’informaticien encore une fois », a dénoncé le juriste.
Interpellé sur le changement du Conseil constitutionnel en Cours constitutionnel, il estime que « peut-être la Cour pourrait avoir plus de rigueur que le conseil. J’aurai proposé à sa place mettre des juges saillants, au niveau du Conseil constitutionnel, recruter des professeurs d’université, des professionnels du droit, des théoriciens du droit, ainsi la Cour constitutionnelle sera plus élargie avec plus de pouvoir, mais dans le contenu, il n’y a pas de différence majeure avec le Conseil constitutionnel. En outre, le Conseil constitutionnel a été régi par la loi 92 22 de 1992 conformément à la loi de la France par Abdou Diouf, on a une tradition de plagier tout ce que la France fait. Nous avons au niveau du Conseil constitutionnel les mêmes lois et règles avec la Constitution de la 5e République de la France hormis quelques modifications sur la disposition », a -t-il expliqué.
Autres articles
-
Abdoulaye Diouf Sarr : « mon nom n'a jamais été cité dans le rapport de la Cour des comptes »
-
Coopération Sénégal-Gambie : La Commission conjointe renaît après 13 ans de pause
-
Loi de Finances Rectificative 2024 : un nouveau déficit et des emprunts élevés, selon Arona Oumar Kane
-
Ministère de l’Intérieur : le budget 2025 arrêté à 204 milliards FCFA
-
Assemblée nationale : les députés en plénière le mardi 24 décembre 2024