Au lendemain de l’entretien du Président Bassirou Diomaye Faye avec une partie de la presse nationale, les réactions continuent d’affluer. Intervenant sur Sud FM, Abdoul Malick Bousso, membre du bureau exécutif du Forum civil, s’est exprimé sur plusieurs points abordés par le chef de l’État, notamment la réédition des comptes, la réforme de l’exécutif et la justice.
Sur la question de la réédition des comptes, il salue l’initiative et souligne son importance pour une meilleure gouvernance.
« Le président a réaffirmé sa volonté de renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques. C’est une démarche à saluer. C’est la première fois qu’un audit des finances publiques est réalisé si tôt après l’élection d’un président de la République, malgré la communication politique autour du sujet », a-t-il déclaré.
Selon lui, cette dynamique est essentielle pour restaurer la confiance des citoyens et des partenaires techniques et financiers.
« Sur le plan strictement technique, la gestion des finances publiques est un exercice qu'il faut saluer. Il y a un problème de reporting, on parle de dette cachée. Tout cela montre qu'on a des soucis de transparence dans la gouvernance des affaires publiques. La voie, c'est que quand on gouverne, on rend compte et quand on trouve une situation, on fait jouer la transparence ce qui rassure le citoyen, ce qui rassure les partenaires », a laissé entendre le membre du Forum civil.
Abdoul Malick Bousso est également en phase sur la volonté du président de la République de renforcer les pouvoirs du Premier ministre.
« Il est temps de déconcentrer le pouvoir exécutif. Le Premier ministre doit disposer d’un réel périmètre d’action en tant que chef du gouvernement. Nous attendons les termes de référence pour mieux apprécier la portée de cette réforme », a-t-il dit.
Toutefois, il se montre plus réservé concernant l’indépendance de la justice. À ses yeux, le président semble marquer un recul sur l’engagement de se retirer du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
« Maintenant, sur ce, qui concerne les réformes du Conseil supérieur de la magistrature, le président (Diomaye) semble se rétracter quelque peu. On peut se demander si l’éthique de responsabilité liée à sa fonction actuelle n’a pas tempéré l’éthique de conviction qui l’animait avant son élection. Toujours est-il que c'était un engagement du président de la République», a-t-il indiqué.
Pour le chargé de programme du Forum civil, la séparation des pouvoirs doit être clairement affirmée. « Nous pensons que pour l'indépendance de la justice, le président de la République ainsi que le ministre de la Justice n'ont rien à voir dans la famille de la gouvernance de l'appareil judiciaire. L'exécutif doit être dissocier du judiciaire. Ces réformes-là, il va falloir effectivement qu'on aille vers l'indépendance de la justice », a-t-il conclu.
Sur la question de la réédition des comptes, il salue l’initiative et souligne son importance pour une meilleure gouvernance.
« Le président a réaffirmé sa volonté de renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques. C’est une démarche à saluer. C’est la première fois qu’un audit des finances publiques est réalisé si tôt après l’élection d’un président de la République, malgré la communication politique autour du sujet », a-t-il déclaré.
Selon lui, cette dynamique est essentielle pour restaurer la confiance des citoyens et des partenaires techniques et financiers.
« Sur le plan strictement technique, la gestion des finances publiques est un exercice qu'il faut saluer. Il y a un problème de reporting, on parle de dette cachée. Tout cela montre qu'on a des soucis de transparence dans la gouvernance des affaires publiques. La voie, c'est que quand on gouverne, on rend compte et quand on trouve une situation, on fait jouer la transparence ce qui rassure le citoyen, ce qui rassure les partenaires », a laissé entendre le membre du Forum civil.
Abdoul Malick Bousso est également en phase sur la volonté du président de la République de renforcer les pouvoirs du Premier ministre.
« Il est temps de déconcentrer le pouvoir exécutif. Le Premier ministre doit disposer d’un réel périmètre d’action en tant que chef du gouvernement. Nous attendons les termes de référence pour mieux apprécier la portée de cette réforme », a-t-il dit.
Toutefois, il se montre plus réservé concernant l’indépendance de la justice. À ses yeux, le président semble marquer un recul sur l’engagement de se retirer du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
« Maintenant, sur ce, qui concerne les réformes du Conseil supérieur de la magistrature, le président (Diomaye) semble se rétracter quelque peu. On peut se demander si l’éthique de responsabilité liée à sa fonction actuelle n’a pas tempéré l’éthique de conviction qui l’animait avant son élection. Toujours est-il que c'était un engagement du président de la République», a-t-il indiqué.
Pour le chargé de programme du Forum civil, la séparation des pouvoirs doit être clairement affirmée. « Nous pensons que pour l'indépendance de la justice, le président de la République ainsi que le ministre de la Justice n'ont rien à voir dans la famille de la gouvernance de l'appareil judiciaire. L'exécutif doit être dissocier du judiciaire. Ces réformes-là, il va falloir effectivement qu'on aille vers l'indépendance de la justice », a-t-il conclu.
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