Après avoir récemment adressé près de 19 questions et initiatives au nouveau gouvernement sur la situation économique et sociale du pays, Guy Marius Sagna s’est tourné sur le cas de la population de Saraya (situé à Kédougou Sud-Est). Cette dernière a longtemps fustigé les conséquences économiques, sociales, foncières et sanitaires de l’exploitation de l’or dans les Falémé.
Le parlementaire de Yewwi Askan Wi (YAW) s’est déplacé pour s’enquérir de leur situation. « Le 21 novembre 2023, j’avais adressé une question écrite au gouvernement pour demander l’arrêt de l’empoisonnement de la Falémé et des populations riveraines », a rappelé Guy Marius Sagna.
Avant de poursuivre : « j’avais interpellé le gouvernement du Sénégal sur une autorisation d’exploitation semi mécanisée accordée à une société chinoise sur deux sites sur la rive gauche de la Falémé à laquelle s’opposaient les populations de 13 villages dans la commune de Sadatou (département de Bakel). Sur les sites de Moussala et Dioubera, la société chinoise exploitait l’or respectivement à 1000m et à 300m de la Falémé ».
Selon le député de YAW, si rien n’est fait, la Falémé « qui est le principal affluent du fleuve Sénégal va devenir un fleuve de boue bourré de mercure et de cyanure ». La Falémé va mourir et les populations, la flore et la faune à ses côtés vont disparaître, a soutenu M. Sagna.
Interpellant les autorités sur la situation, la comparant même aux temps du « système colonial », Guy Marius Sagna exhorte le gouvernement à « agir pour faire cesser le paradoxe violent de Kédougou riche en or mais aux populations misérables dans la néo-colonie africaine du Sénégal. Agir pour protéger la biodiversité en général et celle autour de la Falémé en particulier ».
Brandissant l’impératif respect des droits des populations de cette localité, le parlementaire considère que « l’or du Sénégal doit prioritairement bénéficier aux populations africaines du Sénégal ». Ce qui passe par une « renégociation des contrats léonins et si les conditions le permettent la raffinerie de l’or du Sénégal », a-t-il suggéré.
Le parlementaire de Yewwi Askan Wi (YAW) s’est déplacé pour s’enquérir de leur situation. « Le 21 novembre 2023, j’avais adressé une question écrite au gouvernement pour demander l’arrêt de l’empoisonnement de la Falémé et des populations riveraines », a rappelé Guy Marius Sagna.
Avant de poursuivre : « j’avais interpellé le gouvernement du Sénégal sur une autorisation d’exploitation semi mécanisée accordée à une société chinoise sur deux sites sur la rive gauche de la Falémé à laquelle s’opposaient les populations de 13 villages dans la commune de Sadatou (département de Bakel). Sur les sites de Moussala et Dioubera, la société chinoise exploitait l’or respectivement à 1000m et à 300m de la Falémé ».
Selon le député de YAW, si rien n’est fait, la Falémé « qui est le principal affluent du fleuve Sénégal va devenir un fleuve de boue bourré de mercure et de cyanure ». La Falémé va mourir et les populations, la flore et la faune à ses côtés vont disparaître, a soutenu M. Sagna.
Interpellant les autorités sur la situation, la comparant même aux temps du « système colonial », Guy Marius Sagna exhorte le gouvernement à « agir pour faire cesser le paradoxe violent de Kédougou riche en or mais aux populations misérables dans la néo-colonie africaine du Sénégal. Agir pour protéger la biodiversité en général et celle autour de la Falémé en particulier ».
Brandissant l’impératif respect des droits des populations de cette localité, le parlementaire considère que « l’or du Sénégal doit prioritairement bénéficier aux populations africaines du Sénégal ». Ce qui passe par une « renégociation des contrats léonins et si les conditions le permettent la raffinerie de l’or du Sénégal », a-t-il suggéré.
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