L’ancien ministre des Sports, avait utilisé la méthode forte pour se débarrasser d’Amara Traoré à la tête de la sélection nationale de football. Son successeur, El Hadji Malick Gackou, prône la médiation pour éteindre le feu.
Après le séisme de Bata où le Sénégal, favori pour le titre continental, s’est fait éliminer après trois défaites d’affilée, Abdoulaye Makhtar Diop, rappelle-t-on, avait clairement indiqué que l’instance peut limoger l’ex-boss des «Lions», sans bourse délier.
Il va même matérialiser ses propos dans un communiqué envoyé dans les rédactions. «En cas de limogeage du sélectionneur national Amara Traoré par la fédération sénégalaise de football, il n’y aura aucune incidence financière». Pour cause ! «Aucun article ou alinéa du renouvellement du contrat d’Amara Traoré n’en fait état». Ce qui fait que si Amara était viré de la tête de la Tanière, «l’Etat n’aura rien à débourser pour dédommager le sélectionneur national Amara Traoré», avait écrit Abdoulaye Makhtar Diop, qui va d’ailleurs confirmer ses propos en précisant que «l’Etat ne doit aucun franc CFA à Amara (Traoré)».
Ce que ce dernier a réfuté en précisant «avoir signé un contrat en bonne et due forme» avec la Fédération sénégalaise de football (FSF) qui l’a selon lui «licencié abusivement». Mieux, ajoute «Mamar» : «la Fédération me doit mes deux mois de salaire et j’ai signé un contrat de trois ans où il n’y a pas de clause stipulant que si je n’atteins pas tel objectif, on me vire. Maintenant, je fais confiance à notre justice. Si je gagnais la Can, je ne pourrais pas partir parce que mon contrat devait aller jusqu’en 2015. C’est à la justice de trancher et, là, ce sera avec mon avocat», avait déclaré l’ancien sélectionneur national.
Il obtient gain de cause. Le juge du tribunal de Saint-Louis estimant que «Mamar» était dans ses droits et tranche en sa faveur et ordonne à l’instance fédérale de verser 36 millions à son ex-employé qui réclamait ses salaires des mois de décembre et janvier ainsi que ses congés de 2010 et 2011.
Mais, Amara Traoré ne s’arrête pas là. Avec son avocat et «ami», Pape Jean Sèye, il intente un autre procès contre la FSF pour licenciement abusif en lui réclamant 500 millions FCFA.
La FSF interjette appel (qui n’est pas suspensif en cette matière) et tarde à exécutif la décision de justice. Le conseil d’Amara Traoré passe à la vitesse supérieure et bloque les comptes de l’instance fédérale.
Furieux, Me Augustin Senghor monte au créneau pour dénoncer l’attitude du «soldat de la nation», obligeant son ex-employé de sortir de sa réserve et à répondre au coup pour coup.
Sentant, le feu couvait de tout bord, El Hadji Malick Gackou décide de jouer les sapeurs-pompiers
avec Sudonline
Après le séisme de Bata où le Sénégal, favori pour le titre continental, s’est fait éliminer après trois défaites d’affilée, Abdoulaye Makhtar Diop, rappelle-t-on, avait clairement indiqué que l’instance peut limoger l’ex-boss des «Lions», sans bourse délier.
Il va même matérialiser ses propos dans un communiqué envoyé dans les rédactions. «En cas de limogeage du sélectionneur national Amara Traoré par la fédération sénégalaise de football, il n’y aura aucune incidence financière». Pour cause ! «Aucun article ou alinéa du renouvellement du contrat d’Amara Traoré n’en fait état». Ce qui fait que si Amara était viré de la tête de la Tanière, «l’Etat n’aura rien à débourser pour dédommager le sélectionneur national Amara Traoré», avait écrit Abdoulaye Makhtar Diop, qui va d’ailleurs confirmer ses propos en précisant que «l’Etat ne doit aucun franc CFA à Amara (Traoré)».
Ce que ce dernier a réfuté en précisant «avoir signé un contrat en bonne et due forme» avec la Fédération sénégalaise de football (FSF) qui l’a selon lui «licencié abusivement». Mieux, ajoute «Mamar» : «la Fédération me doit mes deux mois de salaire et j’ai signé un contrat de trois ans où il n’y a pas de clause stipulant que si je n’atteins pas tel objectif, on me vire. Maintenant, je fais confiance à notre justice. Si je gagnais la Can, je ne pourrais pas partir parce que mon contrat devait aller jusqu’en 2015. C’est à la justice de trancher et, là, ce sera avec mon avocat», avait déclaré l’ancien sélectionneur national.
Il obtient gain de cause. Le juge du tribunal de Saint-Louis estimant que «Mamar» était dans ses droits et tranche en sa faveur et ordonne à l’instance fédérale de verser 36 millions à son ex-employé qui réclamait ses salaires des mois de décembre et janvier ainsi que ses congés de 2010 et 2011.
Mais, Amara Traoré ne s’arrête pas là. Avec son avocat et «ami», Pape Jean Sèye, il intente un autre procès contre la FSF pour licenciement abusif en lui réclamant 500 millions FCFA.
La FSF interjette appel (qui n’est pas suspensif en cette matière) et tarde à exécutif la décision de justice. Le conseil d’Amara Traoré passe à la vitesse supérieure et bloque les comptes de l’instance fédérale.
Furieux, Me Augustin Senghor monte au créneau pour dénoncer l’attitude du «soldat de la nation», obligeant son ex-employé de sortir de sa réserve et à répondre au coup pour coup.
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avec Sudonline
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