Le secrétaire général de l'AFP, Moustapha Niasse
Le différent Etat du Sénégal contre Royal Air Maroc (RAM) a bien une solution. Tel est l’avis du secrétaire général de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) et ancien Premier ministre, Moustapha Niasse. «Puisqu’il s’agit d’un endettement de 30 milliards de francs CFA, ce dossier doit être gelé, faire l’objet d’un examen et d’un contrôle menés en commun par les deux Etats. Dans l’urgence et en attendant que ce contrôle soit mené à son terme, chacun des deux Etats, au nom des liens particuliers qui les unissent, pourrait débloquer un financement de 15 milliards de francs CFA, soit 30 milliards au total, et éponger immédiatement les dettes de la Compagnie pour faire redémarrer celle-ci sur de nouvelles bases», a suggéré l’un des leaders de l’opposition sénégalaise. Selon lui, «La compagnie partira sur de nouvelles bases qui seront négociées, établies élaborées et signées par les deux Etats». Le chef de file de l’AFP a estimé : «ils doivent poser la dette de la société et mener ce qu’on appelle une action récursoire contre les créanciers d’ASI pour qu’il libère leur dette vis-à-vis de la compagnie. Et cela ira en remboursement d’une partie ces dettes». Pour lui, «Si cela est fait avant jeudi, dès lundi la dette d’ASI sera totalement résorbée et elle va redémarrer ses activités».
Pour aboutir à ce résultat, Moustapha Niasse a fait savoir que «ce sont les deux Etats qui doivent entreprendre les diligences nécessaires et se situer au niveau le plus élevé que porte l’esprit de la coopération, de l’amitié et des intérêts mutuels de deux gouvernements, de deux pays souverains, amis depuis très longtemps, pour rechercher, ensemble, les solutions les plus convenables dans le but d’assurer la remise à niveau et le salut d’Air Sénégal International». Il demeure convaincu que «ce sont les deux gouvernements qui doivent régler ce problème, que l’on arrête de mettre un Premier ministre en face d’un directeur général de société, que l’on cesse de mettre à face d’un ministre de la République, un conseiller juridique d’une société privée». Le patron de l’AFP avertit qu’aussi longtemps qu’il en sera ainsi, il n’y aura jamais de solution.
Le leader de l’AFP a rappelé que ce dossier a été négocié par ses soins à partir du 22 juillet 2000.
Pour aboutir à ce résultat, Moustapha Niasse a fait savoir que «ce sont les deux Etats qui doivent entreprendre les diligences nécessaires et se situer au niveau le plus élevé que porte l’esprit de la coopération, de l’amitié et des intérêts mutuels de deux gouvernements, de deux pays souverains, amis depuis très longtemps, pour rechercher, ensemble, les solutions les plus convenables dans le but d’assurer la remise à niveau et le salut d’Air Sénégal International». Il demeure convaincu que «ce sont les deux gouvernements qui doivent régler ce problème, que l’on arrête de mettre un Premier ministre en face d’un directeur général de société, que l’on cesse de mettre à face d’un ministre de la République, un conseiller juridique d’une société privée». Le patron de l’AFP avertit qu’aussi longtemps qu’il en sera ainsi, il n’y aura jamais de solution.
Le leader de l’AFP a rappelé que ce dossier a été négocié par ses soins à partir du 22 juillet 2000.
Autres articles
-
Assemblée nationale : Macky Sall en quête d’un groupe parlementaire mais Maguette Sène opte pour...
-
Juge Dème : "Malgré les promesses de rupture, la justice de deux poids deux mesures continue de régner"
-
UASZ : la coordination des étudiants dénonce la fermeture de leur université
-
Affaire Samuel Sarr : "notre client est envoyé en prison pour des raisons purement politiques", avocats
-
Départ de l'armée française du Sénégal : "Il n'y a pas encore de délai de rigueur" (Bassirou Diomaye Faye)