Sidya Toure, président du parti d'opposition guinéen UFR, l' Union des forces républicaines, lors des premiers dépouillements de votes, le 29 juin 2010, à Conakry.
Arrivé troisième avec 15,5% des voix, Sidya Touré est persuadé d’une chose : il a été purement et simplement spolié. Le candidat de l’UFR estime que la Commission électorale, la CENI, a manipulé les chiffres en sa défaveur et qu’il aurait du être présent au second tour.
« Tout a changé avec l’irruption d’un informaticien de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) chargé d’appuyer la CENI » affirme Sidya Touré. A partir de là, des PV qui auraient du être annulés ne l’ont pas été et en revanche d’autres qui étaient favorables à l’UFR ont été annulés.
Sidya Touré, très en colère, estime que des interférences inacceptables au sein de la CENI ont eu lieu. Selon lui, les chiffres sont imaginaires. Il attendra donc que la Cour suprême se prononce sur les recours déposés par son parti avant de reconnaitre ou non le scrutin.
Le candidat arrivé en quatrième position, Lansana Kouyaté, a lui aussi l’intention de déposer des recours. Il estime, pour sa part, avoir été lésé notamment en Haute-guinée où la CENI n’aurait pas pris en compte des irrégularités aussi grave que des bourrages d’urnes et des bureaux fictifs. La Cour suprême a désormais huit jours pour examiner ces plaintes.
« Tout a changé avec l’irruption d’un informaticien de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) chargé d’appuyer la CENI » affirme Sidya Touré. A partir de là, des PV qui auraient du être annulés ne l’ont pas été et en revanche d’autres qui étaient favorables à l’UFR ont été annulés.
Sidya Touré, très en colère, estime que des interférences inacceptables au sein de la CENI ont eu lieu. Selon lui, les chiffres sont imaginaires. Il attendra donc que la Cour suprême se prononce sur les recours déposés par son parti avant de reconnaitre ou non le scrutin.
Le candidat arrivé en quatrième position, Lansana Kouyaté, a lui aussi l’intention de déposer des recours. Il estime, pour sa part, avoir été lésé notamment en Haute-guinée où la CENI n’aurait pas pris en compte des irrégularités aussi grave que des bourrages d’urnes et des bureaux fictifs. La Cour suprême a désormais huit jours pour examiner ces plaintes.