Le ministre du Travail en relation avec les institutions, Samba Sy, a du être très mal à l'aise. C'était lors de la cérémonie d'ouverture du dialogue national ( hier lundi) au Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad) . Le Président Macky Sall lui a répondu de manière très choquante. Depuis son entrée dans le gouvernement, il a toujours fait preuve de solidarité gouvernementale et défendu à sa manière la politique appliquée.
Appelé à prendre la parole en tant que secrétaire général du parti de l’indépendance du travail (Pit), Samba Sy qui ne s’y attendait pas accepte. Dans son intervention, il a dit que son parti est contre l’amnistie et pour la poursuite du processus électoral. « Mon parti ne peut pas entendre, supporter, accepter que l'université a été brûlée en chantant. Mon parti ne saurait oublier que deux jeunes filles ont été consumées dans un bus. Mon parti ne comprend pas qu'on puisse s'attaquer, sous le manteau de la politique, à des instruments fournitures d'eau et d'électricité. Mon parti ne pense pas qu'il soit faisable de s'en prendre à une caserne de gendarmerie. Je ne dis pas que nous ne devons pas nous réconcilier mais n'oublions pas pour que demain les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets », a martelé le ministre en charge des Relations avec les Institutions qui fait référence à la loi d'amnistie.
Samba Sy a aussi réitéré sa position devant le Président de la République. «Si cela ne dépendait que de moi, le processus ne peut être repris. Les élections doivent se tenir en respectant le calendrier républicain », a-t-il déclaré.
C'est certainement ce qu'il ne fallait pas dire parce que Macky lui a remonté les bretelles. Prenant la parole, le Président Sall, lui balance à la figure : « chaque parti politique peut avoir sa position, ses intérêts mais il faut savoir que moi je ne parle pas au nom de mon parti. Je parle en tant que président de la République, gardien de la Constitution, garant d’unité nationale. Donc il faut savoir que les responsabilités ne sont pas les mêmes. Chacun peut penser ce qu'il veut mais moi en tant que président de la République, c'est ma décision ». Une réponse que ne mérite pas le très poli Samba Sy.
Appelé à prendre la parole en tant que secrétaire général du parti de l’indépendance du travail (Pit), Samba Sy qui ne s’y attendait pas accepte. Dans son intervention, il a dit que son parti est contre l’amnistie et pour la poursuite du processus électoral. « Mon parti ne peut pas entendre, supporter, accepter que l'université a été brûlée en chantant. Mon parti ne saurait oublier que deux jeunes filles ont été consumées dans un bus. Mon parti ne comprend pas qu'on puisse s'attaquer, sous le manteau de la politique, à des instruments fournitures d'eau et d'électricité. Mon parti ne pense pas qu'il soit faisable de s'en prendre à une caserne de gendarmerie. Je ne dis pas que nous ne devons pas nous réconcilier mais n'oublions pas pour que demain les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets », a martelé le ministre en charge des Relations avec les Institutions qui fait référence à la loi d'amnistie.
Samba Sy a aussi réitéré sa position devant le Président de la République. «Si cela ne dépendait que de moi, le processus ne peut être repris. Les élections doivent se tenir en respectant le calendrier républicain », a-t-il déclaré.
C'est certainement ce qu'il ne fallait pas dire parce que Macky lui a remonté les bretelles. Prenant la parole, le Président Sall, lui balance à la figure : « chaque parti politique peut avoir sa position, ses intérêts mais il faut savoir que moi je ne parle pas au nom de mon parti. Je parle en tant que président de la République, gardien de la Constitution, garant d’unité nationale. Donc il faut savoir que les responsabilités ne sont pas les mêmes. Chacun peut penser ce qu'il veut mais moi en tant que président de la République, c'est ma décision ». Une réponse que ne mérite pas le très poli Samba Sy.
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