Monsieur le président,
Le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang a présenté sa démission au Premier ministre. Depuis lors, un mutisme inquiétant s’est instauré. Et vous tardez toujours à nommer un nouveau ministre. Dois-je rappeler que les tentatives personnelles, sociales ou politiques pour convaincre le ministre Niang à revenir sur sa décision n’ont aucun intérêt au plan juridique et formel. Toute tentative dans ce sens devrait intervenir avant la décision. Une fois pris, l’acte de démission du gouvernement ne peut plus faire l’objet de retrait. En effet, la démission est un acte individuel, réfléchi et voulu. Dans ce cas précis, le ministre évoque pour principale raison « des convenances personnelles ». Cela veut dire en termes très clairs qu’il ne veut plus ou ne peut plus être membre du gouvernement. La conséquence immédiate devait être de constater cette démission et de prendre les mesures nécessaires pour la continuité du service public. Mais surtout, en donnant rapidement des instructions pour que la lumière soit faite sur le dossier PRODAC. Car, « les convenances personnelles » du ministre ne peuvent pas résister « aux exigences impersonnelles » de l’Etat. Il a été établi par un rapport de l’Inspection Générale des Finances des malversations dans ce dossier et le nom du ministre est clairement cité. Cette parenthèse ou ce vide dans la vie de l’Etat est anormal. On ne discute pas d’une démission. On la constate et on l’entérine. On ne met pas le rapport de l’Inspection des Finances sous le coude. On le transmet à qui vous savez. N’est-ce pas monsieur le chantre de la Bonne Gouvernance.
Monsieur le président,
Vous avez la prérogative de choisir vos collaborateurs. C’est pourquoi, le propos ici ne s’intéresse pas au profil de ces derniers même si le ministre Niang n’existe que par ses positions guerrières et ses expressions boulevardières. Même si un de vos ministres a fait voter son budget par l’Assemblée nationale sans débat parce qu’il ne peut pas soutenir un débat dans la langue de travail. Même si…Le propos est donc de vous inviter à assumer votre responsabilité pour ne pas davantage fragiliser l’institution gouvernementale déjà fortement marquée par un immobilisme ankylosant et le manque de « feeling » du chef d’orchestre. En laissant perdurer cette affaire, vous donnez raison à ceux qui pensent que « la situation vous échappe de plus en plus » et que votre gestion a toujours été sombre et vicieuse. Il est alors urgent de nommer un nouveau ministre du Tourisme. Mais, surtout de punir les coupables et les prévaricateurs. Ah oui, gouverner, c’est aussi prendre des décisions « sans rigueur excessive ni faiblesse coupable ».
Moussa TAYE
Le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang a présenté sa démission au Premier ministre. Depuis lors, un mutisme inquiétant s’est instauré. Et vous tardez toujours à nommer un nouveau ministre. Dois-je rappeler que les tentatives personnelles, sociales ou politiques pour convaincre le ministre Niang à revenir sur sa décision n’ont aucun intérêt au plan juridique et formel. Toute tentative dans ce sens devrait intervenir avant la décision. Une fois pris, l’acte de démission du gouvernement ne peut plus faire l’objet de retrait. En effet, la démission est un acte individuel, réfléchi et voulu. Dans ce cas précis, le ministre évoque pour principale raison « des convenances personnelles ». Cela veut dire en termes très clairs qu’il ne veut plus ou ne peut plus être membre du gouvernement. La conséquence immédiate devait être de constater cette démission et de prendre les mesures nécessaires pour la continuité du service public. Mais surtout, en donnant rapidement des instructions pour que la lumière soit faite sur le dossier PRODAC. Car, « les convenances personnelles » du ministre ne peuvent pas résister « aux exigences impersonnelles » de l’Etat. Il a été établi par un rapport de l’Inspection Générale des Finances des malversations dans ce dossier et le nom du ministre est clairement cité. Cette parenthèse ou ce vide dans la vie de l’Etat est anormal. On ne discute pas d’une démission. On la constate et on l’entérine. On ne met pas le rapport de l’Inspection des Finances sous le coude. On le transmet à qui vous savez. N’est-ce pas monsieur le chantre de la Bonne Gouvernance.
Monsieur le président,
Vous avez la prérogative de choisir vos collaborateurs. C’est pourquoi, le propos ici ne s’intéresse pas au profil de ces derniers même si le ministre Niang n’existe que par ses positions guerrières et ses expressions boulevardières. Même si un de vos ministres a fait voter son budget par l’Assemblée nationale sans débat parce qu’il ne peut pas soutenir un débat dans la langue de travail. Même si…Le propos est donc de vous inviter à assumer votre responsabilité pour ne pas davantage fragiliser l’institution gouvernementale déjà fortement marquée par un immobilisme ankylosant et le manque de « feeling » du chef d’orchestre. En laissant perdurer cette affaire, vous donnez raison à ceux qui pensent que « la situation vous échappe de plus en plus » et que votre gestion a toujours été sombre et vicieuse. Il est alors urgent de nommer un nouveau ministre du Tourisme. Mais, surtout de punir les coupables et les prévaricateurs. Ah oui, gouverner, c’est aussi prendre des décisions « sans rigueur excessive ni faiblesse coupable ».
Moussa TAYE
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