celui d’un régime impopulaire s’accrochant coûte que coûte à un pouvoir fini, celui aussi d’irréductibles qui, derrière la noble cause de l’invalidation de la candidature du Président sortant, mettaient de l’huile sur le feu avec en prime l’intérêt inavoué d’un report profitable pour eux seuls de la présidentielle.
Le 26 février 2012, le peuple a parlé et bien parlé. Il a freiné momentanément la folie d’un pouvoir malade de deux ignorances machiavéliques que sont :
l’âge anachronique du chef dans un monde qui voit les pays rajeunir leur classe politique, le sentiment de rejet ambiant qu’il suscite dans les cœurs populaires anxieux face à l’incertitude de la simple survie.
Heureusement que le peuple vient de franchir un pas important de décrispation démocratique par un deuxième tour inéluctable entre un candidat de 86 ans et un autre de 51 ans.
Trente cinq ans d’écart dans un pays dont l’espérance de vie à la naissance ne dépasse pas 58 ans !
Trente cinq ans de différence que le plus âgé doit assumer en toute élégance.
Pour sortir de la crise, un pays comme les USA sont allés élire en 2008 à 47 ans, un noir ayant un nom à résonance arabo-africaine Barck Hussein Obama sept ans après le 11 septembre 2001 avec la chute des tweens towers. La fonction de chef d’Etat ne doit pas être une sinécure mais bien un job avec des exigences physiologiques entres autres.
Au-delà du choix à opérer entre Macky Sall et Wade, le premier tour a sanctionné trois attitudes :
l’arrogance zélateurs, la vanité des prétentieux, le calcul politique in vitro des faiseurs de rois.
En vérité, le monde a changé. Un chef d’État doit avoir la lucidité de prendre des décisions à la vitesse des informations qui ne sont plus à l’époque de la boite postale. Un chef d’Etat actuel doit, avec une équipe restreinte, trouver assez de ressorts physiques d’abord, mentaux ensuite et techniques enfin pour DECIDER et non pour laisser un autre (fût-il son fils) décider par procuration. C’est aussi cela que les électeurs ont compris et sanctionné.
Le deuxième tour doit permettre l’élégance d’une transition en douceur dans un monde de lucidité. Il ne doit pas être le moment d’un baroud d’honneur des « fous du roi ». Il doit être le moment d’une élégance plus que d’une ignorance de la réalité.
Ce deuxième tour inédit doit être plus un passage de témoin qu’un affrontement inélégant. Il doit être de réalisme loin des positions extrêmes des « salariés de la politiques ».
Il doit être une passation de service par l’entremise démocratique d’un peuple qui doit voter massivement.
il devra s’agir lors du deuxième tour d’être élégant pour permettre de jeter les bases d’une alternance apaisée qui, sans renoncer à l’impérieuse nécessité du bilan et du redressement moral, économique et social, devra faire preuve de grandeur d’âme et d’esprit.
Le peuple dans son expression du 26 février 2012 à lancé 10 messages que le futur Président devra décrypter et en faire la ligne de force de son action. Ces messages sont :
Le peuple ne souhaite plus que soit mis (comme en 2000) au frigo le devoir de bilan, d’audit et de sanction. Le peuple ne souhaite plus que les battus sortent par la porte de l’alternance démocratique en rentrant nuitamment par la fenêtre du chantage électorale communément appelé transhumance. Le peuple ne souhaite plus une République des oligarchies. Le peuple ne veut simplement plus de l’impunité érigée en règle. Le peuple ne souhaite plus les relents de royauté d’un hyper chef s’arrogeant des droits jusque dans les lopins de terres intimes de nos villes et villages Le peuple ne souhaite plus la paresse, le tâtonnement et les pratiques proches du délit d’initiés qui font que les hommes politiques se transforment en concurrents occultes des hommes d’affaires. Le peuple ne voudra plus de ministères farfelus avec les deux extrêmes soit d’un gigantisme suspect ou d’un émiettement en sucettes récompensant les soi-disant grands électeurs. Le peuple ne voudra plus d’une solidarité de façade au bénéfice d’un establishment. Le peuple ne voudra plus avoir l’impression dans les faits d’avoir élu une famille à la présidence. Le peuple ne voudra enfin plus être tenu à l’écart du projet global de développement qui doit s’articuler dans un cadre logique bien compris par toutes et tous autour de la question centrale de l’emploi des jeunes.
Le challenger de l’actuel candidat sortant a des chances fortes de passer au second tour. Macky Sall a 51 ans (le même âge qu’un certain Obama). Il est né après les indépendances et a été tour à tour Directeur de Société Nationale, Ministre, Ministre d’Etat, Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale.
Il peut réussir s’il est élu. Il lui faudra juste choisir les meilleurs sénégalais suivant les critères de probité d’abord, de technicité ensuite. La technicité est une denrée éparse dans ce pays, C’est la probité des élites qu’il faut chercher, cultiver et encourager. Les intellectuels sénégalais ont une dette de citoyenneté envers le peuple qui, dans la plupart des cas, a financé leurs études. Ils ont un devoir impérieux de voir, au-delà des bas appétits égoïstes, qu’un autre Sénégal est possible dans un cadre de souveraineté économique et sociale. Le possible est la somme de la levée de plusieurs contraintes.
Fasse Dieu que cet éclairage habite le probable prochain jeune Président que les électeurs doivent aller élire massivement pour rompre avec un mode de gestion publique dépassé.
L’alternance est proche mais seul un vote massif peut la concrétiser. Chaque voix compte et devra compter le 18 mars 2012.
Les citoyens doivent aller voter et sécuriser leur vote pour réussir cette révolution paisible dans l’intérêt supérieur de la nation.
Aucune consigne de vote éventuelle par calcul d’intérêt en faveur du candidat sortant ne doit ébranler un peuple qui, seul, aura le dernier mot.
Les calculateurs joueront certainement à l’intrigue, mais c’est au peuple de rester tendu carte électeur à la main. Il doit dire son mot le 18 mars.
Un mot, un dernier mot pour entrer dans l’ère d’une présidence à taille humaine et moins messianique.
Un mot pour dire ses dix messages au prochain président.
Mamadou NDIONE
Economiste-Ecrivain-Logisticien
Mandione15@gmail.com
Le 26 février 2012, le peuple a parlé et bien parlé. Il a freiné momentanément la folie d’un pouvoir malade de deux ignorances machiavéliques que sont :
l’âge anachronique du chef dans un monde qui voit les pays rajeunir leur classe politique, le sentiment de rejet ambiant qu’il suscite dans les cœurs populaires anxieux face à l’incertitude de la simple survie.
Heureusement que le peuple vient de franchir un pas important de décrispation démocratique par un deuxième tour inéluctable entre un candidat de 86 ans et un autre de 51 ans.
Trente cinq ans d’écart dans un pays dont l’espérance de vie à la naissance ne dépasse pas 58 ans !
Trente cinq ans de différence que le plus âgé doit assumer en toute élégance.
Pour sortir de la crise, un pays comme les USA sont allés élire en 2008 à 47 ans, un noir ayant un nom à résonance arabo-africaine Barck Hussein Obama sept ans après le 11 septembre 2001 avec la chute des tweens towers. La fonction de chef d’Etat ne doit pas être une sinécure mais bien un job avec des exigences physiologiques entres autres.
Au-delà du choix à opérer entre Macky Sall et Wade, le premier tour a sanctionné trois attitudes :
l’arrogance zélateurs, la vanité des prétentieux, le calcul politique in vitro des faiseurs de rois.
En vérité, le monde a changé. Un chef d’État doit avoir la lucidité de prendre des décisions à la vitesse des informations qui ne sont plus à l’époque de la boite postale. Un chef d’Etat actuel doit, avec une équipe restreinte, trouver assez de ressorts physiques d’abord, mentaux ensuite et techniques enfin pour DECIDER et non pour laisser un autre (fût-il son fils) décider par procuration. C’est aussi cela que les électeurs ont compris et sanctionné.
Le deuxième tour doit permettre l’élégance d’une transition en douceur dans un monde de lucidité. Il ne doit pas être le moment d’un baroud d’honneur des « fous du roi ». Il doit être le moment d’une élégance plus que d’une ignorance de la réalité.
Ce deuxième tour inédit doit être plus un passage de témoin qu’un affrontement inélégant. Il doit être de réalisme loin des positions extrêmes des « salariés de la politiques ».
Il doit être une passation de service par l’entremise démocratique d’un peuple qui doit voter massivement.
il devra s’agir lors du deuxième tour d’être élégant pour permettre de jeter les bases d’une alternance apaisée qui, sans renoncer à l’impérieuse nécessité du bilan et du redressement moral, économique et social, devra faire preuve de grandeur d’âme et d’esprit.
Le peuple dans son expression du 26 février 2012 à lancé 10 messages que le futur Président devra décrypter et en faire la ligne de force de son action. Ces messages sont :
Le peuple ne souhaite plus que soit mis (comme en 2000) au frigo le devoir de bilan, d’audit et de sanction. Le peuple ne souhaite plus que les battus sortent par la porte de l’alternance démocratique en rentrant nuitamment par la fenêtre du chantage électorale communément appelé transhumance. Le peuple ne souhaite plus une République des oligarchies. Le peuple ne veut simplement plus de l’impunité érigée en règle. Le peuple ne souhaite plus les relents de royauté d’un hyper chef s’arrogeant des droits jusque dans les lopins de terres intimes de nos villes et villages Le peuple ne souhaite plus la paresse, le tâtonnement et les pratiques proches du délit d’initiés qui font que les hommes politiques se transforment en concurrents occultes des hommes d’affaires. Le peuple ne voudra plus de ministères farfelus avec les deux extrêmes soit d’un gigantisme suspect ou d’un émiettement en sucettes récompensant les soi-disant grands électeurs. Le peuple ne voudra plus d’une solidarité de façade au bénéfice d’un establishment. Le peuple ne voudra plus avoir l’impression dans les faits d’avoir élu une famille à la présidence. Le peuple ne voudra enfin plus être tenu à l’écart du projet global de développement qui doit s’articuler dans un cadre logique bien compris par toutes et tous autour de la question centrale de l’emploi des jeunes.
Le challenger de l’actuel candidat sortant a des chances fortes de passer au second tour. Macky Sall a 51 ans (le même âge qu’un certain Obama). Il est né après les indépendances et a été tour à tour Directeur de Société Nationale, Ministre, Ministre d’Etat, Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale.
Il peut réussir s’il est élu. Il lui faudra juste choisir les meilleurs sénégalais suivant les critères de probité d’abord, de technicité ensuite. La technicité est une denrée éparse dans ce pays, C’est la probité des élites qu’il faut chercher, cultiver et encourager. Les intellectuels sénégalais ont une dette de citoyenneté envers le peuple qui, dans la plupart des cas, a financé leurs études. Ils ont un devoir impérieux de voir, au-delà des bas appétits égoïstes, qu’un autre Sénégal est possible dans un cadre de souveraineté économique et sociale. Le possible est la somme de la levée de plusieurs contraintes.
Fasse Dieu que cet éclairage habite le probable prochain jeune Président que les électeurs doivent aller élire massivement pour rompre avec un mode de gestion publique dépassé.
L’alternance est proche mais seul un vote massif peut la concrétiser. Chaque voix compte et devra compter le 18 mars 2012.
Les citoyens doivent aller voter et sécuriser leur vote pour réussir cette révolution paisible dans l’intérêt supérieur de la nation.
Aucune consigne de vote éventuelle par calcul d’intérêt en faveur du candidat sortant ne doit ébranler un peuple qui, seul, aura le dernier mot.
Les calculateurs joueront certainement à l’intrigue, mais c’est au peuple de rester tendu carte électeur à la main. Il doit dire son mot le 18 mars.
Un mot, un dernier mot pour entrer dans l’ère d’une présidence à taille humaine et moins messianique.
Un mot pour dire ses dix messages au prochain président.
Mamadou NDIONE
Economiste-Ecrivain-Logisticien
Mandione15@gmail.com