«L’éthique devrait être adoptée par notre pays comme la mesure de toute chose car, accompagnant le travail, elle est la condition sine qua non de la paix sociale, de l’harmonie nationale, de la solidarité et du développement», disait le président Kéba Mbaye dans la leçon inaugurale prononcée en 2005 à l’Ucad. Aujourd’hui, nombreux sont nos compatriotes qui soutiennent que la société sénégalaise est malade. Certains pensent que les calamités naturelles et les difficultés conjoncturelles auxquelles nous sommes souvent confrontés, émanent de nos comportements peu enviables. L’homme est-il un loup pour l’homme ? Il s’y ajoute que le Coran nous dit qu’un monde ne change que lorsque ceux qui l’habitent acceptent de le changer.
A l’échelle inférieure, je dirai que l’éthique devrait être adoptée par chaque entreprise pour l’éclosion des talents, l’apaisement du climat social et l’accroissement de la productivité, c'est-à-dire, la création de richesses. Aujourd’hui, plus que jamais, beaucoup d’entreprises font faillite à cause du manque d’éthique dans la gestion des ressources humaines et financières. Le clientélisme et le clanisme sont souvent érigés en mode de gestion.
D’ailleurs, je voudrais rappeler cette confidence d’un planton à la retraite qui m’a confié : «j’étais planton dans une entreprise de la place où j’ai travaillé avec 7 directeurs généraux pendant une trentaine d’années. Parmi eux, seul un directeur est sorti par la grande porte. La raison est simple : l’éthique gouvernait tous ses actes. Sa devise se résumait au triptyque : justice, équité et objectivité».
A son avis, le déficit d’éthique a fait qu’aujourd’hui, les valeurs positives sont laissées en rade au profit de la mesquinerie, la tromperie, la bassesse, le trafic d’influence, le mensonge…
Il poursuit qu’aussi nombreuses soient nos prières ou dévotions, si nos rapports avec nos semblables ne sont pas sains, le Seigneur nous accueillera avec Sa main gauche le jour de la résurrection. Que Dieu nous en préserve !
Je me rappelle avoir frémi avant de lui poser la question suivante : «que dois je faire pour avoir des rapports sains avec mes semblables». Il sourit et lance : «met en bandoulière l’éthique dans tout ce que tu entreprends dans la vie. Pour commencer, il ne faut jamais mentir et tâches d’être sincère avec toi même pour l’être avec les autres». Quelle belle leçon de morale ?
Il soutient que l’éthique est la mère de toutes les vertus : honnêteté, sincérité, tolérance, chasteté, générosité, tempérance, humilité, prudence, foi, courage, justice…
Car, l’éthique se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ceux qui les entourent. La finalité de l´éthique fait donc d’elle-même une activité pratique. Il ne s’agit pas d’acquérir un savoir pour lui-même, mais d'agir avec la conscience d’une action sociétale responsable.
Hélas ! De nos jours, l’appât du gain facile et la recherche de prestige ont déréglé tous les paramètres d’éthique. L’on croit plus au décret d’un homme qu’à celui de Dieu, maître de notre destin.
Par ailleurs, je rappelle encore cette assertion du juge Kéba Mbaye : «Il faut aujourd’hui, qu’à travers le diagramme de l’éthique, soit aussi examinés avec soin, non seulement les sciences et les technologies, mais également les pouvoirs étatiques : exécutif, législatif et judiciaire, l’éducation, la conduite de l’étudiant, le rôle de l’enseignant, la fonction d’administrateur, les activités économiques des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, la politique en général, le combat pour le pouvoir, la gouvernance, les rapports entre les différents membres de la scène politique, les relations entre gouvernants et gouvernés, le comportement de ces derniers, la communication, la famille, le voisinage, le sport, la culture, les relations internationales, les rapports entre pays riches et pays pauvres et d’une façon générale, comme je le disais il y a quelques instants, l’ensemble des activités et du comportement des hommes pris individuellement ou collectivement, mais aussi des Etats, c’est à dire de leurs représentants».
Je considère que cette leçon inaugurale est le testament intellectuel du président Kéba Mbaye. Que Dieu ait pitié à son âme. Enfin pour conclure, je dirai tout simplement : et si l’éthique gouvernait nos actes…
A l’échelle inférieure, je dirai que l’éthique devrait être adoptée par chaque entreprise pour l’éclosion des talents, l’apaisement du climat social et l’accroissement de la productivité, c'est-à-dire, la création de richesses. Aujourd’hui, plus que jamais, beaucoup d’entreprises font faillite à cause du manque d’éthique dans la gestion des ressources humaines et financières. Le clientélisme et le clanisme sont souvent érigés en mode de gestion.
D’ailleurs, je voudrais rappeler cette confidence d’un planton à la retraite qui m’a confié : «j’étais planton dans une entreprise de la place où j’ai travaillé avec 7 directeurs généraux pendant une trentaine d’années. Parmi eux, seul un directeur est sorti par la grande porte. La raison est simple : l’éthique gouvernait tous ses actes. Sa devise se résumait au triptyque : justice, équité et objectivité».
A son avis, le déficit d’éthique a fait qu’aujourd’hui, les valeurs positives sont laissées en rade au profit de la mesquinerie, la tromperie, la bassesse, le trafic d’influence, le mensonge…
Il poursuit qu’aussi nombreuses soient nos prières ou dévotions, si nos rapports avec nos semblables ne sont pas sains, le Seigneur nous accueillera avec Sa main gauche le jour de la résurrection. Que Dieu nous en préserve !
Je me rappelle avoir frémi avant de lui poser la question suivante : «que dois je faire pour avoir des rapports sains avec mes semblables». Il sourit et lance : «met en bandoulière l’éthique dans tout ce que tu entreprends dans la vie. Pour commencer, il ne faut jamais mentir et tâches d’être sincère avec toi même pour l’être avec les autres». Quelle belle leçon de morale ?
Il soutient que l’éthique est la mère de toutes les vertus : honnêteté, sincérité, tolérance, chasteté, générosité, tempérance, humilité, prudence, foi, courage, justice…
Car, l’éthique se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ceux qui les entourent. La finalité de l´éthique fait donc d’elle-même une activité pratique. Il ne s’agit pas d’acquérir un savoir pour lui-même, mais d'agir avec la conscience d’une action sociétale responsable.
Hélas ! De nos jours, l’appât du gain facile et la recherche de prestige ont déréglé tous les paramètres d’éthique. L’on croit plus au décret d’un homme qu’à celui de Dieu, maître de notre destin.
Par ailleurs, je rappelle encore cette assertion du juge Kéba Mbaye : «Il faut aujourd’hui, qu’à travers le diagramme de l’éthique, soit aussi examinés avec soin, non seulement les sciences et les technologies, mais également les pouvoirs étatiques : exécutif, législatif et judiciaire, l’éducation, la conduite de l’étudiant, le rôle de l’enseignant, la fonction d’administrateur, les activités économiques des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, la politique en général, le combat pour le pouvoir, la gouvernance, les rapports entre les différents membres de la scène politique, les relations entre gouvernants et gouvernés, le comportement de ces derniers, la communication, la famille, le voisinage, le sport, la culture, les relations internationales, les rapports entre pays riches et pays pauvres et d’une façon générale, comme je le disais il y a quelques instants, l’ensemble des activités et du comportement des hommes pris individuellement ou collectivement, mais aussi des Etats, c’est à dire de leurs représentants».
Je considère que cette leçon inaugurale est le testament intellectuel du président Kéba Mbaye. Que Dieu ait pitié à son âme. Enfin pour conclure, je dirai tout simplement : et si l’éthique gouvernait nos actes…