En effet ce parti puissant chargé d’arracher l’indépendance qu’il avait d’ailleurs déjà
proclamée dés le 24 septembre 1973, dans un contexte très difficile, devait également
construire ce pays dans des conditions économiques et sociales acceptables.
Ce qui était quasi-impossible pour un Etat lilliputien avec une faible démographie, pauvre
en ressources naturelles et dépendant uniquement de l’exploitation de noix d’acajou (60%
des revenues du pays) et incapables d’attirer les intérêts géostratégiques des puissances
étrangères. Face à cette mission laborieuse, Cabral fut sauvagement assassiné le 20 janvier
1973 à Conakry par ses frères de parti.
La mort de cet indépendantiste doublé d’un africaniste hors pair fait très tôt pâtir ce pays et
le transforme en orphelinat d’un leadership fort et charismatique, dans la construction d’un
véritable Etat nation et d’un développement endogène. Mais aussi l’expose constamment à
des coups d’Etat sanglants et des instabilités politico-militaires, conséquence de l’absence
d’un véritable héritage de fondamentaux politiques, économiques et sociaux sur lesquels
pouvaient reposer la construction d’un Etat viable, après 500 ans de colonisation.
C’est ainsi que Luis de Almeida Cabral qui succéda son demi frère fut réélu le 13 mars
1977 et installe sa gouvernance dans une démarche de conservation et de consolidation
de son pouvoir contre les anciens indépendantistes, le renforcement du « Parti Etat » et du
système autoritaire. Dans ces conditions surgit un autre héros de la guerre de libération
João Bernardo Vieira, dit affectueusement « Nino » Président de l’Assemblée nationale
populaire, puis Premier ministre à partir de septembre 1978.Vieira, soutenu par certains de ses
anciens « collègues de la guérilla » qui forment l’armée du pays, finit par prendre le pouvoir
au terme d’un coup d’Etat militaire le 14 novembre 1980.
Malheureusement pour lui, il est victime d’une absence de véritables projets de société,
pertinents, capables de calmer les ardeurs des anciens guerriers et de créer les conditions d’un
épanouissement, dans ce pays au rang des plus pauvres de la planète. Il est aussi la proie de
la l’importance et de la sévérité de la longueur d’avance qu’ont pris ses pairs chefs d’Etat
africains. Pour concentrer et patrimonialiser le pouvoir et mieux développer le népotisme,
Vieira s’attellera à caresser l’armée dans la distribution des privilèges, sans chercher
d’avantage à la former, la moderniser dans le développement du concept armée nation. Il
cherche également à neutraliser les potentiels adversaires qui pourraient nourrir d’éventuelles
ambitions de coup d’Etat. Il installe un pouvoir suspicieux dont l’exemple le plus éloquent
est l’exécution atroce de son ancien compagnon de lutte dans l’affaire dite de « la rébellion
balante », Paulo Correia et 5 de ses frères ethniques en 1986 après avoir échappé au coup
d’Etat du 06 novembre 1985.
Cet ancien « décolonisateur » s’occupe plutôt de la gestion de son pouvoir personnel dans
les « décombres » d’un « Etat nain » qui peine à payer ses fonctionnaires qu’il fait trimer
dans la misère noire, avec de longs mois sans salaires, face aux politiques d’ajustements
structurels, au coût insupportable de la vie, à une population désemparée, une armée inculte,
pléthorique et clochardisée.
L’adoption du multipartisme le 08 mai 1991 dans un contexte de déferlement de
la « troisième vague de démocratisation en Afrique » selon les termes de Samuel Huntington,
voit l’arriver du philosophe barbu, au bonnet rouge Kumba Yala Kobdé Nhanca à la tète du
Parti pour la Rénovation Sociale (P.R.S.). Le 17 mars 1993, il échappe de nouveau à un coup
d’Etat mené par Jao Dacosta. Devant Yala, Vieira est reconduit pour un troisième mandat
avec 52% des voix au scrutin de 1994, jugé plus démocratique, mais marqué par une forte
instrumentalisation des questions ethniques au sein de l’armée et de l’administration. Avec
une gouvernance synonyme de mauvaise situation économique, des infrastructures en ruine,
une eau courante introuvable, en même temps que l'électricité, un service public en faillite,
une inflation permanente du peso bissau-guinéen et une gestion personnelle. Face à une crise
économique qui ronge l’administration et les armées qui s’autonomisent de plus en plus,
Vieira fait porter le chapeau du « bordel politico-militaire » et du soutien aux rebelles du
Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance le MFDC à une illustre figure de le
guerre de libération et qui n’est personne d’autre que son Chef d’Etat Major Ansoumana
Mané qu’il destitua le 07 juin 1998.Ce qui fait éclater une mutinerie qui nécessita
l’intervention de Dakar et de Conakry pour le rétablissement de l’ordre et c’est le début de la
guerre civile dans les différents artères de Bissau. Après la signature des accords de paix
entres ces frères ennemis le 1er novembre 1998 à Abuja au Nigeria, le 07 mai 1999 le
Président Bernardo Vieira qui a effectué 19 ans de pouvoir est renversé par le Général
Ansoumana Mané. Le Président de l’assemblée nationale Malam Bacai Sanha du PAIGC est
nommé President de la République avant de perdre l’élection présidentielle du 16 janvier
2000 devant Kumba Yala qui arrive en tête avec 72% des voix.
Cependant Ansoumana Mané putschiste de Nino, « véritable tète de mule », continue toujours
de faire régner son « Etat militaire » dans l’Etat Guinéen, en refusant de se soumettre et
même de tenir tête au « pouvoir balante » de Yala. Mais dans sa contestation persistante de
l’autorité politique, il est tué en novembre 2000.Malgré l’élimination de cette « nouvelle peste
de l’Etat guinéen », la gestion de Yala est marquée par l’amateurisme, les grèves récurrentes
de la fonction publique, les décisions solitaires, hasardeuses et incohérentes, l’instabilité
gouvernementale etc. C’est dans ce contexte qu’intervient dans la nuit du 13 au 14 Septembre
2003, le général, chef d’état-major des armées Verissimo Correia Seabra, qui prend le pouvoir
en envoyant à travers « un putsch éclair »un groupe d’officiers séquestrer le président Kumba
Yala et son premier ministre Mario Pires « pour le redressement de l’ordre démocratique et
constitutionnel ». Il préside le Conseil national de transition et c’est le président intérimaire
Henrique Pereira Rosa et le Premier ministre Artur Sanha, ancien secrétaire général du PRS
qui dirigent la transition et sont chargés d’organiser les élections. Mais le Général Verissimo
Correia Seabra est à son tour assassiné le 06 octobre 2004, lors d’une mutinerie de soldats qui
protestent contre le non paiement de leurs soldes.
Le 24 juillet 2005, après six ans d’exile, Joao Bernado Vieira revient au pouvoir, il échappe
au coup d’Etat du 23 novembre 2008, avant d’être assassiné avec son chef d’Etat Major
Général des Armées le Général Tagmé Na Waié le 2 mars 2009. Et l’élection présidentielle
du 25 juillet 2009 est remportée par Malam Bacai Sanha, et l’annonce de son décès le lundi
09 janvier 2012 à l’Hôpital Français Val de Grâce, a encore failli replonger ce pays dans sa
légendaire fragilité. Justement au lendemain de sa mort, le mardi 10 janvier 2012, un collectif
de quatorze partis d'opposition a annoncé qu'il refusait que le président de l'Assemblée
nationale et figure influente du PAIGC, Raimundo Pereira, assure l'intérim, comme le prévoit
la Constitution, pour des raisons liées aux enquêtes concernant les assassinats de 2009.Et
dans la nuit du dimanche à lundi, quelques heures seulement après le premier tour du scrutin
présidentiel anticipé du 18 mars 2012, le Colonel Samba Diallo, ex-Chef des services de
contre-espionnage et proche du premier ministre Carlos Gomes Junior a été assassiné dans
un bar, prés de son domicile à Bissau. Le jeudi 12 avril 2012, ces signes avant coureurs sont
confirmés par l’attaque par une partie de l’armée, du siège du PAIGC et l’arrestation de
certains de ses dignitaires, l’accaparement de la radio nationale et l’attaque de la maison du
Premier Ministre Carlos Gomes Junior, candidat en tête à la présidentielle du 18 mars avec
48,97% des voix, devant Kumba Yala du PRS arrivé deuxième avec 23,36%.Ces elections
très contestées risquent encore de replonger très gravement ce pays dans l’abysse.
Et c’est le moment pour la communauté internationale, au premier chef ses voisins proches
que sont la Guinée Conakry et particulièrement le Sénégal, qui a beaucoup souffert de
l’arrière base qu’a eu à constituer ce pays pour les éléments du MFDC, de se lever pour
venir à la rescousse de la Guinée Bissau, dans l’obtention d’une armée républicaine, d’une
transition paisible et l’aider à ne plus revivre les pages tragiques de son histoire politique et
militaire.
Pour des enjeux géopolitiques évidents, l’ONU, l’Union Africaine (UA), l’Union Européenne
(UE), la CEDEAO, la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), Les Etats Unis,
le Brésil, l’Angola et le Portugal doivent plus que ne jamais, former un seul bloc pour sortir
ce « narco Etat » des affres de la malédiction, constituée par les incessants troubles politico-
militaires chroniques. Il urge ainsi de sauver la Guinée Bissau, devenu un véritable berceau
Ouest Africain, des cartels de la drogue, des rivalités ethniques, de la corruption, de la
prostitution, du trafic d’armes légères et du crime organisé.
Pathé BA.
Spécialiste en Gouvernance Politique.
Stratégie et communication politique.
Email : pathebateps@yahoo.fr
proclamée dés le 24 septembre 1973, dans un contexte très difficile, devait également
construire ce pays dans des conditions économiques et sociales acceptables.
Ce qui était quasi-impossible pour un Etat lilliputien avec une faible démographie, pauvre
en ressources naturelles et dépendant uniquement de l’exploitation de noix d’acajou (60%
des revenues du pays) et incapables d’attirer les intérêts géostratégiques des puissances
étrangères. Face à cette mission laborieuse, Cabral fut sauvagement assassiné le 20 janvier
1973 à Conakry par ses frères de parti.
La mort de cet indépendantiste doublé d’un africaniste hors pair fait très tôt pâtir ce pays et
le transforme en orphelinat d’un leadership fort et charismatique, dans la construction d’un
véritable Etat nation et d’un développement endogène. Mais aussi l’expose constamment à
des coups d’Etat sanglants et des instabilités politico-militaires, conséquence de l’absence
d’un véritable héritage de fondamentaux politiques, économiques et sociaux sur lesquels
pouvaient reposer la construction d’un Etat viable, après 500 ans de colonisation.
C’est ainsi que Luis de Almeida Cabral qui succéda son demi frère fut réélu le 13 mars
1977 et installe sa gouvernance dans une démarche de conservation et de consolidation
de son pouvoir contre les anciens indépendantistes, le renforcement du « Parti Etat » et du
système autoritaire. Dans ces conditions surgit un autre héros de la guerre de libération
João Bernardo Vieira, dit affectueusement « Nino » Président de l’Assemblée nationale
populaire, puis Premier ministre à partir de septembre 1978.Vieira, soutenu par certains de ses
anciens « collègues de la guérilla » qui forment l’armée du pays, finit par prendre le pouvoir
au terme d’un coup d’Etat militaire le 14 novembre 1980.
Malheureusement pour lui, il est victime d’une absence de véritables projets de société,
pertinents, capables de calmer les ardeurs des anciens guerriers et de créer les conditions d’un
épanouissement, dans ce pays au rang des plus pauvres de la planète. Il est aussi la proie de
la l’importance et de la sévérité de la longueur d’avance qu’ont pris ses pairs chefs d’Etat
africains. Pour concentrer et patrimonialiser le pouvoir et mieux développer le népotisme,
Vieira s’attellera à caresser l’armée dans la distribution des privilèges, sans chercher
d’avantage à la former, la moderniser dans le développement du concept armée nation. Il
cherche également à neutraliser les potentiels adversaires qui pourraient nourrir d’éventuelles
ambitions de coup d’Etat. Il installe un pouvoir suspicieux dont l’exemple le plus éloquent
est l’exécution atroce de son ancien compagnon de lutte dans l’affaire dite de « la rébellion
balante », Paulo Correia et 5 de ses frères ethniques en 1986 après avoir échappé au coup
d’Etat du 06 novembre 1985.
Cet ancien « décolonisateur » s’occupe plutôt de la gestion de son pouvoir personnel dans
les « décombres » d’un « Etat nain » qui peine à payer ses fonctionnaires qu’il fait trimer
dans la misère noire, avec de longs mois sans salaires, face aux politiques d’ajustements
structurels, au coût insupportable de la vie, à une population désemparée, une armée inculte,
pléthorique et clochardisée.
L’adoption du multipartisme le 08 mai 1991 dans un contexte de déferlement de
la « troisième vague de démocratisation en Afrique » selon les termes de Samuel Huntington,
voit l’arriver du philosophe barbu, au bonnet rouge Kumba Yala Kobdé Nhanca à la tète du
Parti pour la Rénovation Sociale (P.R.S.). Le 17 mars 1993, il échappe de nouveau à un coup
d’Etat mené par Jao Dacosta. Devant Yala, Vieira est reconduit pour un troisième mandat
avec 52% des voix au scrutin de 1994, jugé plus démocratique, mais marqué par une forte
instrumentalisation des questions ethniques au sein de l’armée et de l’administration. Avec
une gouvernance synonyme de mauvaise situation économique, des infrastructures en ruine,
une eau courante introuvable, en même temps que l'électricité, un service public en faillite,
une inflation permanente du peso bissau-guinéen et une gestion personnelle. Face à une crise
économique qui ronge l’administration et les armées qui s’autonomisent de plus en plus,
Vieira fait porter le chapeau du « bordel politico-militaire » et du soutien aux rebelles du
Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance le MFDC à une illustre figure de le
guerre de libération et qui n’est personne d’autre que son Chef d’Etat Major Ansoumana
Mané qu’il destitua le 07 juin 1998.Ce qui fait éclater une mutinerie qui nécessita
l’intervention de Dakar et de Conakry pour le rétablissement de l’ordre et c’est le début de la
guerre civile dans les différents artères de Bissau. Après la signature des accords de paix
entres ces frères ennemis le 1er novembre 1998 à Abuja au Nigeria, le 07 mai 1999 le
Président Bernardo Vieira qui a effectué 19 ans de pouvoir est renversé par le Général
Ansoumana Mané. Le Président de l’assemblée nationale Malam Bacai Sanha du PAIGC est
nommé President de la République avant de perdre l’élection présidentielle du 16 janvier
2000 devant Kumba Yala qui arrive en tête avec 72% des voix.
Cependant Ansoumana Mané putschiste de Nino, « véritable tète de mule », continue toujours
de faire régner son « Etat militaire » dans l’Etat Guinéen, en refusant de se soumettre et
même de tenir tête au « pouvoir balante » de Yala. Mais dans sa contestation persistante de
l’autorité politique, il est tué en novembre 2000.Malgré l’élimination de cette « nouvelle peste
de l’Etat guinéen », la gestion de Yala est marquée par l’amateurisme, les grèves récurrentes
de la fonction publique, les décisions solitaires, hasardeuses et incohérentes, l’instabilité
gouvernementale etc. C’est dans ce contexte qu’intervient dans la nuit du 13 au 14 Septembre
2003, le général, chef d’état-major des armées Verissimo Correia Seabra, qui prend le pouvoir
en envoyant à travers « un putsch éclair »un groupe d’officiers séquestrer le président Kumba
Yala et son premier ministre Mario Pires « pour le redressement de l’ordre démocratique et
constitutionnel ». Il préside le Conseil national de transition et c’est le président intérimaire
Henrique Pereira Rosa et le Premier ministre Artur Sanha, ancien secrétaire général du PRS
qui dirigent la transition et sont chargés d’organiser les élections. Mais le Général Verissimo
Correia Seabra est à son tour assassiné le 06 octobre 2004, lors d’une mutinerie de soldats qui
protestent contre le non paiement de leurs soldes.
Le 24 juillet 2005, après six ans d’exile, Joao Bernado Vieira revient au pouvoir, il échappe
au coup d’Etat du 23 novembre 2008, avant d’être assassiné avec son chef d’Etat Major
Général des Armées le Général Tagmé Na Waié le 2 mars 2009. Et l’élection présidentielle
du 25 juillet 2009 est remportée par Malam Bacai Sanha, et l’annonce de son décès le lundi
09 janvier 2012 à l’Hôpital Français Val de Grâce, a encore failli replonger ce pays dans sa
légendaire fragilité. Justement au lendemain de sa mort, le mardi 10 janvier 2012, un collectif
de quatorze partis d'opposition a annoncé qu'il refusait que le président de l'Assemblée
nationale et figure influente du PAIGC, Raimundo Pereira, assure l'intérim, comme le prévoit
la Constitution, pour des raisons liées aux enquêtes concernant les assassinats de 2009.Et
dans la nuit du dimanche à lundi, quelques heures seulement après le premier tour du scrutin
présidentiel anticipé du 18 mars 2012, le Colonel Samba Diallo, ex-Chef des services de
contre-espionnage et proche du premier ministre Carlos Gomes Junior a été assassiné dans
un bar, prés de son domicile à Bissau. Le jeudi 12 avril 2012, ces signes avant coureurs sont
confirmés par l’attaque par une partie de l’armée, du siège du PAIGC et l’arrestation de
certains de ses dignitaires, l’accaparement de la radio nationale et l’attaque de la maison du
Premier Ministre Carlos Gomes Junior, candidat en tête à la présidentielle du 18 mars avec
48,97% des voix, devant Kumba Yala du PRS arrivé deuxième avec 23,36%.Ces elections
très contestées risquent encore de replonger très gravement ce pays dans l’abysse.
Et c’est le moment pour la communauté internationale, au premier chef ses voisins proches
que sont la Guinée Conakry et particulièrement le Sénégal, qui a beaucoup souffert de
l’arrière base qu’a eu à constituer ce pays pour les éléments du MFDC, de se lever pour
venir à la rescousse de la Guinée Bissau, dans l’obtention d’une armée républicaine, d’une
transition paisible et l’aider à ne plus revivre les pages tragiques de son histoire politique et
militaire.
Pour des enjeux géopolitiques évidents, l’ONU, l’Union Africaine (UA), l’Union Européenne
(UE), la CEDEAO, la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), Les Etats Unis,
le Brésil, l’Angola et le Portugal doivent plus que ne jamais, former un seul bloc pour sortir
ce « narco Etat » des affres de la malédiction, constituée par les incessants troubles politico-
militaires chroniques. Il urge ainsi de sauver la Guinée Bissau, devenu un véritable berceau
Ouest Africain, des cartels de la drogue, des rivalités ethniques, de la corruption, de la
prostitution, du trafic d’armes légères et du crime organisé.
Pathé BA.
Spécialiste en Gouvernance Politique.
Stratégie et communication politique.
Email : pathebateps@yahoo.fr
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