
Cheikh Bamba Dièye, maire de Saint Louis et leader du FSD/BJ
Une polémique risque de s’installer entre l’ancienne et la nouvelle équipe municipale de la ville de Saint louis. A l’origine, une histoire de sous. Le maire de la première capitale du Sénégal, Cheikh Bamba Dièye a, lors de la première session municipale mis à nu la dette de son prédécesseur. Le premier magistrat et membre de la conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal a avancé une ardoise de 350 millions de nos francs. Ces affirmations ont été balayées d’un revers de la main avec des chiffres à l’appui par les proches d’Ousmane Masseck Ndiaye. L’ancienne présidente de la commission des finances de la mairie de Saint louis et actuelle conseillère municipale, Me Fatima Fall a fait parvenir à notre rédaction un communiqué intitulé : «l’heure est au travail et non au bavardage». Elle a, ainsi tenu à travers cette note à apporter des éclairages et souligner les «contradictions flagrantes» apparues dans le rapport de présentation à l’occasion de la première session municipale de la présente équipe. Elle a produit un rapport d’huissier de justice qui à la place de 350 millions parle de 230 millions de nos francs.
La proche d’Ousmane Masseck Ndiaye a révélé que concernant le Programme de Renforcement et Equipements des Collectivités Locales (PRECOL), le maire évoque une dette de 168 750 860 francs Cfa. Il a aussi relevé qu’un engagement de 73 Millions a été soldé à l’Agence de Développement Municipale (ADM) jusqu’en Avril 2009. «Qui peut comprendre d’où provient tout cet argent qui leur a permis d’éponger les dettes ?», s’est interrogé Me Fall. Elle a précisé que ce sont simplement les ristournes reçues de la gestion d’Ousmane Masseck Ndiaye qui a permis d’éponger la dette. La conseillère municipale libérale s’est aussi demandée pourquoi le payeur a payé 5 millions de francs CFA alors qu’il refusait de payer les concessionnaires ?
«On comprend la manie du maire à mettre l’accent sur le taux d’endettement parce que cela est à la mode à Bennoo Siggil Senegaal», a martelé l’ancienne présidente de la commission des finances. Selon elle, «ce n’est rien d’autre qu’une stratégie, consistant à masquer leur incapacité à apporter des réponses aux questions des villes et des citoyens».
Me Fatima Fall s’est, en outre, attaquée à la gestion du nouvel édile. Elle a indiqué qu’avec les délibérations de cette session qui a mis du temps à se tenir, il n’y a rien de nouveau sous les cieux.
Elle a tenu à faire comprendre à travers son communiqué que l’ardoise laissée par l’équipe sortante n’est que des dettes d’investissement et non des dettes de prestige. Et de préciser : «les factures en instance de liquidation : section fonctionnement s’élèvent à 36 millions 797 267 francs. La facture en instance de liquidation : section d’investissement est de 26 millions 271 903 francs. L’Etat récapitulatif des sociétés concessionnaires est de 45 Millions 350 287 francs. Les mensuels s’élèvent à 75 Millions 713 950 francs et pour les factures non engagés 40 Millions 7O8 179 francs. Ce qui fait un montant total de 230 341 586 francs, représentant la dette laissée par l’équipe sortante».
La proche d’Ousmane Masseck Ndiaye a révélé que concernant le Programme de Renforcement et Equipements des Collectivités Locales (PRECOL), le maire évoque une dette de 168 750 860 francs Cfa. Il a aussi relevé qu’un engagement de 73 Millions a été soldé à l’Agence de Développement Municipale (ADM) jusqu’en Avril 2009. «Qui peut comprendre d’où provient tout cet argent qui leur a permis d’éponger les dettes ?», s’est interrogé Me Fall. Elle a précisé que ce sont simplement les ristournes reçues de la gestion d’Ousmane Masseck Ndiaye qui a permis d’éponger la dette. La conseillère municipale libérale s’est aussi demandée pourquoi le payeur a payé 5 millions de francs CFA alors qu’il refusait de payer les concessionnaires ?
«On comprend la manie du maire à mettre l’accent sur le taux d’endettement parce que cela est à la mode à Bennoo Siggil Senegaal», a martelé l’ancienne présidente de la commission des finances. Selon elle, «ce n’est rien d’autre qu’une stratégie, consistant à masquer leur incapacité à apporter des réponses aux questions des villes et des citoyens».
Me Fatima Fall s’est, en outre, attaquée à la gestion du nouvel édile. Elle a indiqué qu’avec les délibérations de cette session qui a mis du temps à se tenir, il n’y a rien de nouveau sous les cieux.
Elle a tenu à faire comprendre à travers son communiqué que l’ardoise laissée par l’équipe sortante n’est que des dettes d’investissement et non des dettes de prestige. Et de préciser : «les factures en instance de liquidation : section fonctionnement s’élèvent à 36 millions 797 267 francs. La facture en instance de liquidation : section d’investissement est de 26 millions 271 903 francs. L’Etat récapitulatif des sociétés concessionnaires est de 45 Millions 350 287 francs. Les mensuels s’élèvent à 75 Millions 713 950 francs et pour les factures non engagés 40 Millions 7O8 179 francs. Ce qui fait un montant total de 230 341 586 francs, représentant la dette laissée par l’équipe sortante».
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