Karim Wade est d’ailleurs convoqué pour la troisième fois le 15 novembre prochain par la section de recherches de la gendarmerie de Colobane, pour des «compléments d’informations» sur ses biens personnels.
La Cour de répression de l’enrichissement illicite a réellement le fils de l’ancien président de la République dans son viseur. Même si elle a démenti, par le truchement de son président, l’information de L’Observateur selon laquelle un mandat d’arrêt a été lancé contre Karim Wade, tout porte à croire que nos confrères ne sont pas loin de la vérité.
En effet, il nous est revenu hier dans la soirée que l’ancien tout-puissant ministre de la République est convoqué le 15 novembre prochain et ce, pour la troisième fois par la section de recherches de la gendarmerie de Colobane.
Déjà entendu à deux reprises sur l’origine de ses biens jugés hors norme, Karim Wade n’a, semble-t-il, pas convaincu les enquêteurs de la Section de recherches de la provenance licite de ses avoirs en nature et l’argent liquide gardé dans ses comptes bancaires.
Les enquêteurs, qui avaient déjà transmis les rapports d’audition du fils de l’ancien président au procureur Alioune Ndao, sont encore chargés d’approfondir certaines questions relatives au patrimoine personnel de Karim Wade. Ce dernier qui aurait déjà reçu la convocation, selon des sources généralement bien informées, serait même disposé à déférer à cette convocation des gendarmes de Colobane.
Seulement, nos interlocuteurs indiquent que cette énième audition de l’ancien président de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci) peut être jugée à hauts risques pour lui, pour la bonne et simple raison qu’il ne quittera pas le pays sans se présenter devant la nouvelle juridiction mise en place pour traquer les biens mal acquis. Nos sources sont formelles : soit il prouve la provenance de ses avoirs soit il va s’expliquer devant Alioune Ndao. Et cette deuxième hypothèse est plus que probable puisque Karim Wade aurait du mal à justifier certains biens qu’il dit avoir acquis grâce à des amis arabes ou encore russes.
Mais, au cas où le fils de Abdoulaye Wade refuse de revenir au Sénégal, c’est justement là où le mandat d’arrêt est pertinent contre lui, font remarquer nos sources qui n’excluent pas totalement cette possibilité de la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
Source : Le Quotidien
La Cour de répression de l’enrichissement illicite a réellement le fils de l’ancien président de la République dans son viseur. Même si elle a démenti, par le truchement de son président, l’information de L’Observateur selon laquelle un mandat d’arrêt a été lancé contre Karim Wade, tout porte à croire que nos confrères ne sont pas loin de la vérité.
En effet, il nous est revenu hier dans la soirée que l’ancien tout-puissant ministre de la République est convoqué le 15 novembre prochain et ce, pour la troisième fois par la section de recherches de la gendarmerie de Colobane.
Déjà entendu à deux reprises sur l’origine de ses biens jugés hors norme, Karim Wade n’a, semble-t-il, pas convaincu les enquêteurs de la Section de recherches de la provenance licite de ses avoirs en nature et l’argent liquide gardé dans ses comptes bancaires.
Les enquêteurs, qui avaient déjà transmis les rapports d’audition du fils de l’ancien président au procureur Alioune Ndao, sont encore chargés d’approfondir certaines questions relatives au patrimoine personnel de Karim Wade. Ce dernier qui aurait déjà reçu la convocation, selon des sources généralement bien informées, serait même disposé à déférer à cette convocation des gendarmes de Colobane.
Seulement, nos interlocuteurs indiquent que cette énième audition de l’ancien président de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci) peut être jugée à hauts risques pour lui, pour la bonne et simple raison qu’il ne quittera pas le pays sans se présenter devant la nouvelle juridiction mise en place pour traquer les biens mal acquis. Nos sources sont formelles : soit il prouve la provenance de ses avoirs soit il va s’expliquer devant Alioune Ndao. Et cette deuxième hypothèse est plus que probable puisque Karim Wade aurait du mal à justifier certains biens qu’il dit avoir acquis grâce à des amis arabes ou encore russes.
Mais, au cas où le fils de Abdoulaye Wade refuse de revenir au Sénégal, c’est justement là où le mandat d’arrêt est pertinent contre lui, font remarquer nos sources qui n’excluent pas totalement cette possibilité de la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
Source : Le Quotidien
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