Le ministère de la Fonction publique et de la Réforme du service public du Sénégal a organisé ce jeudi 10 avril, un atelier en partenariat avec le ministère français de la Fonction publique et de la Simplification. Placée sous le thème : « Quel modèle de fonction publique ? Regards croisés Sénégal/France », cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens de coopération entre les deux pays en matière de gouvernance publique et de modernisation de l’administration.
Au cours de cette rencontre, les participants ont abordé des thématiques essentielles liées aux modèles de fonction publique, à l’évaluation de la performance des agents, à la transition écologique et à l’impact croissant de l’intelligence artificielle (IA) sur les pratiques administratives.
Pour Nathalie Collin, Directrice générale de l’administration et de la fonction publique en France, cette rencontre est l’occasion de confronter les pratiques et d’enrichir mutuellement les réflexions. « Ce séminaire s’inscrit dans le cadre d’une coopération très solide et très ancienne entre la France et le Sénégal. Nous sommes convaincus que nos échanges permettent d’identifier les bonnes pratiques mais aussi les zones d’incertitude sur lesquelles avancer ensemble », a-t-elle indiqué.
Mme Collin a insisté sur deux défis majeurs : l’intelligence artificielle et la transition écologique. Concernant l’IA, elle note que les agents publics français l’utilisent déjà quotidiennement. « Si nous n’anticipons pas, l’IA va nous déborder. Il est crucial d’en définir un cadre éthique adapté à la fonction publique. » Sur la transition écologique, elle a cité l’exemple français de la formation de 25 000 cadres supérieurs aux enjeux environnementaux et la promotion de pratiques administratives plus durables (mobilité verte, gestion énergétique des bâtiments, etc.).
Le Sénégal en marche vers une réforme
Du côté sénégalais, Ndeye Awa Ndiaye, directrice de la gestion des carrières et actuelle directrice générale par intérim de la fonction publique, souligne la pertinence de ces échanges. « Nous avons quasiment les mêmes problématiques, même si les contextes diffèrent. L’expérience française peut nous inspirer dans notre propre réforme du droit de la fonction publique. »
Elle a rappelé que « l’administration sénégalaise a déjà engagé plusieurs initiatives dans le cadre du New Deal impulsé par le président de la République, où la digitalisation et l’intelligence artificielle occupent une place centrale. Toutes les administrations sont aujourd’hui tenues de simplifier et digitaliser leurs procédures. L’IA constitue un appui fondamental dans l’amélioration de la qualité du service public. »
Traditionnellement centrée sur une logique statutaire et hiérarchique, la fonction publique doit aujourd’hui faire face à une demande accrue de résultats. Les citoyens attendent des services publics plus efficaces, plus transparents et mieux adaptés à leurs besoins. Pour le Sénégal, cela passe par une refonte du statut de la fonction publique et une modernisation des outils de gestion des ressources humaines.
« Le numérique bouleverse les modes de fonctionnement de l’administration. L’intelligence artificielle (IA), en particulier, introduit de nouveaux outils d’analyse, d’automatisation et de décision. Cependant, son intégration soulève aussi des questions éthiques et organisationnelles. Comment garantir une utilisation responsable et équitable de l’IA dans la fonction publique ? Comment former les agents à ces nouveaux outils ? Au Sénégal, la digitalisation est au cœur du programme de modernisation de l’administration, notamment à travers l’initiative présidentielle du New Deal », a souligné Ndeye Awa Ndiaye.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, lors de la première Conférence des Administrateurs et Managers Publics (CAMP) en janvier dernier, avait souligné l’urgence de « refonder notre administration pour la rendre plus moderne, plus proche des citoyens et plus efficiente ». La transformation de la fonction publique est désormais érigée en priorité nationale. C’est dans cette optique que l’État sénégalais explore, à travers cet atelier, « les voies d’une réforme en profondeur, en tirant des enseignements de l’expérience française tout en tenant compte de son propre contexte. »
À l’issue des travaux, les autorités sénégalaises espèrent pouvoir intégrer des approches méthodologiques innovantes dans la refonte du statut de la fonction publique. Du côté français, ces échanges nourrissent également une réflexion interne sur l’évolution d’un modèle longtemps considéré comme exemplaire, mais désormais confronté à de nouveaux défis.
Au cours de cette rencontre, les participants ont abordé des thématiques essentielles liées aux modèles de fonction publique, à l’évaluation de la performance des agents, à la transition écologique et à l’impact croissant de l’intelligence artificielle (IA) sur les pratiques administratives.
Pour Nathalie Collin, Directrice générale de l’administration et de la fonction publique en France, cette rencontre est l’occasion de confronter les pratiques et d’enrichir mutuellement les réflexions. « Ce séminaire s’inscrit dans le cadre d’une coopération très solide et très ancienne entre la France et le Sénégal. Nous sommes convaincus que nos échanges permettent d’identifier les bonnes pratiques mais aussi les zones d’incertitude sur lesquelles avancer ensemble », a-t-elle indiqué.
Mme Collin a insisté sur deux défis majeurs : l’intelligence artificielle et la transition écologique. Concernant l’IA, elle note que les agents publics français l’utilisent déjà quotidiennement. « Si nous n’anticipons pas, l’IA va nous déborder. Il est crucial d’en définir un cadre éthique adapté à la fonction publique. » Sur la transition écologique, elle a cité l’exemple français de la formation de 25 000 cadres supérieurs aux enjeux environnementaux et la promotion de pratiques administratives plus durables (mobilité verte, gestion énergétique des bâtiments, etc.).
Le Sénégal en marche vers une réforme
Du côté sénégalais, Ndeye Awa Ndiaye, directrice de la gestion des carrières et actuelle directrice générale par intérim de la fonction publique, souligne la pertinence de ces échanges. « Nous avons quasiment les mêmes problématiques, même si les contextes diffèrent. L’expérience française peut nous inspirer dans notre propre réforme du droit de la fonction publique. »
Elle a rappelé que « l’administration sénégalaise a déjà engagé plusieurs initiatives dans le cadre du New Deal impulsé par le président de la République, où la digitalisation et l’intelligence artificielle occupent une place centrale. Toutes les administrations sont aujourd’hui tenues de simplifier et digitaliser leurs procédures. L’IA constitue un appui fondamental dans l’amélioration de la qualité du service public. »
Traditionnellement centrée sur une logique statutaire et hiérarchique, la fonction publique doit aujourd’hui faire face à une demande accrue de résultats. Les citoyens attendent des services publics plus efficaces, plus transparents et mieux adaptés à leurs besoins. Pour le Sénégal, cela passe par une refonte du statut de la fonction publique et une modernisation des outils de gestion des ressources humaines.
« Le numérique bouleverse les modes de fonctionnement de l’administration. L’intelligence artificielle (IA), en particulier, introduit de nouveaux outils d’analyse, d’automatisation et de décision. Cependant, son intégration soulève aussi des questions éthiques et organisationnelles. Comment garantir une utilisation responsable et équitable de l’IA dans la fonction publique ? Comment former les agents à ces nouveaux outils ? Au Sénégal, la digitalisation est au cœur du programme de modernisation de l’administration, notamment à travers l’initiative présidentielle du New Deal », a souligné Ndeye Awa Ndiaye.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, lors de la première Conférence des Administrateurs et Managers Publics (CAMP) en janvier dernier, avait souligné l’urgence de « refonder notre administration pour la rendre plus moderne, plus proche des citoyens et plus efficiente ». La transformation de la fonction publique est désormais érigée en priorité nationale. C’est dans cette optique que l’État sénégalais explore, à travers cet atelier, « les voies d’une réforme en profondeur, en tirant des enseignements de l’expérience française tout en tenant compte de son propre contexte. »
À l’issue des travaux, les autorités sénégalaises espèrent pouvoir intégrer des approches méthodologiques innovantes dans la refonte du statut de la fonction publique. Du côté français, ces échanges nourrissent également une réflexion interne sur l’évolution d’un modèle longtemps considéré comme exemplaire, mais désormais confronté à de nouveaux défis.
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