« Arrêtez Park Geun-Hye », « Jetez Park en prison », scandaient au son des tambours les manifestants, dont les cris sont parvenus jusqu'à la Maison Bleue, le siège de la présidence situé à un kilomètre et demi du rassemblement. 1,3 million de personnes ont pris part à la manifestation selon les organisateurs, la plus importante depuis le début il y a un mois de ces rassemblements hebdomadaires dans la capitale.
Un sondage indiquait cette semaine que neuf Sud-Coréens sur dix veulent voir leur présidente partir. « Park dégage maintenant ! », hurlaient des haut-parleurs installés sur des camions. Le scandale tourne autour de la confidente de l'ombre de Park Geun-Hye, Choi Soon-Sil, accusée d'avoir usé de son amitié avec la présidente pour extorquer de l'argent aux conglomérats sud-coréens et de s'être mêlée des affaires de l'Etat sans détenir la moindre fonction officielle.
« Des tabous explosent »
Le groupe Samsung est soupçonné d'avoir soudoyé Choi Soon-Sil pour obtenir le feu vert du gouvernement à une fusion controversée réalisée en 2015. La présidente Park s'est excusée pour le scandale né autour de sa confidente de l'ombre, Choi Soon-Sil. Elle a démenti les accusations, les qualifiant de « fantasmes » fondés sur « l'imagination ».
« La population se rend compte qu’en fait, au-delà même de la présidente, le système économique politique et social sud-coréen est totalement corrompu et totalement rouillé, a expliqué au micro de RFI le journaliste de La Croix et spécialiste de l’Asie, Dorian Malovic. C’était jusque-là des tabous que l’on pouvait accepter tant que la situation économique était relativement favorable pour la population. Tout cela, c’est un peu un mythe qui s’effondre, des tabous explosent aux yeux de l’opinion publique. »
Le mandat de Park Geun-Hye arrive à terme en février 2018. Un vote parlementaire sur une destitution de la présidente pourrait être organisé dès la semaine prochaine, un nombre croissant de représentants politiques soutenant la campagne de destitution menée par l'opposition.
Un sondage indiquait cette semaine que neuf Sud-Coréens sur dix veulent voir leur présidente partir. « Park dégage maintenant ! », hurlaient des haut-parleurs installés sur des camions. Le scandale tourne autour de la confidente de l'ombre de Park Geun-Hye, Choi Soon-Sil, accusée d'avoir usé de son amitié avec la présidente pour extorquer de l'argent aux conglomérats sud-coréens et de s'être mêlée des affaires de l'Etat sans détenir la moindre fonction officielle.
« Des tabous explosent »
Le groupe Samsung est soupçonné d'avoir soudoyé Choi Soon-Sil pour obtenir le feu vert du gouvernement à une fusion controversée réalisée en 2015. La présidente Park s'est excusée pour le scandale né autour de sa confidente de l'ombre, Choi Soon-Sil. Elle a démenti les accusations, les qualifiant de « fantasmes » fondés sur « l'imagination ».
« La population se rend compte qu’en fait, au-delà même de la présidente, le système économique politique et social sud-coréen est totalement corrompu et totalement rouillé, a expliqué au micro de RFI le journaliste de La Croix et spécialiste de l’Asie, Dorian Malovic. C’était jusque-là des tabous que l’on pouvait accepter tant que la situation économique était relativement favorable pour la population. Tout cela, c’est un peu un mythe qui s’effondre, des tabous explosent aux yeux de l’opinion publique. »
Le mandat de Park Geun-Hye arrive à terme en février 2018. Un vote parlementaire sur une destitution de la présidente pourrait être organisé dès la semaine prochaine, un nombre croissant de représentants politiques soutenant la campagne de destitution menée par l'opposition.
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