Un nouveau litige foncier s’est déclaré sur la Corniche Ouest de Dakar. Après celui opposant le maire de Mermoze-Sacré-Cœur, Barthélémy Dias-Djibril Diallo-Sertem Groupe, un autre opposant les vendeurs d'œuvres d'art aux abords du Tennis club à l'épouse d'un ex-ministre sous le régime de Macky Sal, a vu le jour.
Selon L’AS qui donne l’information dans sa parution de ce mercredi, les artisans installés sur l'espace litigieux accusent la dame de profiter du passage de son mari dans le gouvernement pour se procurer un titre foncier dans cet espace relevant du domaine maritime.
Alors que, informent-ils, ils sont les premiers à être installés sur le site. Seulement, ont-ils fait savoir, ils n’ont pas eu de titres. Le conservateur garant du site, Ndiaye Diagne, renseigne pour sa part, que quand ces artisans ont décidé d’aller chercher des titres, les services des impôts et domaines leur avaient signifié clairement que cet espace est situé dans une zone maritime et qu'il était uniquement possible de faire une demande de régularisation de l'espace.
Poursuivant, il ajoute, à l’époque, après avoir satisfait toute la procédure et respecté toutes les formalités, les services des impôts et domaines leur ont demandé d'attendre.
Mais entre-temps, cette femme, épouse de l’ex-ministre et également fille d'une grande personnalité dans ce pays, est venue à maintes reprises essayer de leur faire quitter les lieux, sous prétexte qu'elle disposait de papiers légaux, a-t-il raconté Ndiaye.
Avant de préciser ceci : « La femme dit qu’elle est propriétaire de l’espace et qu’elle veut le vendre ». Selon Ndiaye, ce n’est pas la première fois que la Direction de la Surveillance et Contrôle de l’occupation du Sol (DSCOS) est envoyé pour les sommes de quitter les lieux.
Regroupé autour de l’association « Espace de Création Cheikh Ibra Fall », les artisans ont constitué Me Ousmane Sèye pour les défendre.
« On nous a dit que dans quinze jours, si nous ne quittons pas les lieux, ils vont nous déguerpir de force », se désole Ndiaye.
Selon L’AS qui donne l’information dans sa parution de ce mercredi, les artisans installés sur l'espace litigieux accusent la dame de profiter du passage de son mari dans le gouvernement pour se procurer un titre foncier dans cet espace relevant du domaine maritime.
Alors que, informent-ils, ils sont les premiers à être installés sur le site. Seulement, ont-ils fait savoir, ils n’ont pas eu de titres. Le conservateur garant du site, Ndiaye Diagne, renseigne pour sa part, que quand ces artisans ont décidé d’aller chercher des titres, les services des impôts et domaines leur avaient signifié clairement que cet espace est situé dans une zone maritime et qu'il était uniquement possible de faire une demande de régularisation de l'espace.
Poursuivant, il ajoute, à l’époque, après avoir satisfait toute la procédure et respecté toutes les formalités, les services des impôts et domaines leur ont demandé d'attendre.
Mais entre-temps, cette femme, épouse de l’ex-ministre et également fille d'une grande personnalité dans ce pays, est venue à maintes reprises essayer de leur faire quitter les lieux, sous prétexte qu'elle disposait de papiers légaux, a-t-il raconté Ndiaye.
Avant de préciser ceci : « La femme dit qu’elle est propriétaire de l’espace et qu’elle veut le vendre ». Selon Ndiaye, ce n’est pas la première fois que la Direction de la Surveillance et Contrôle de l’occupation du Sol (DSCOS) est envoyé pour les sommes de quitter les lieux.
Regroupé autour de l’association « Espace de Création Cheikh Ibra Fall », les artisans ont constitué Me Ousmane Sèye pour les défendre.
« On nous a dit que dans quinze jours, si nous ne quittons pas les lieux, ils vont nous déguerpir de force », se désole Ndiaye.
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