Dix–huit (18) parmi les cas graves présentent une insuffisance rénale liée essentiellement à la maladie du coronavirus. Ces chiffres ont été donnés par le Pr Mamadou Diarra Bèye, chef du Service d’assistance médicale d’urgence (Samu) qui intervenait, ce samedi 6 juin 2020, sur la prise en charge des cas graves depuis le début de l’épidémie.
« Parmi ces cas graves, 18 ont présenté au cours de leur hospitalisation une insuffisance rénale. Ce qui fait que les malades ont bénéficié des séances de dialyse. Comme il a été annoncé il y a un mois il fallait s’y attendre à l’augmentation des cas confirmés surtout de cas graves. Nous étions, il y a un mois, à 1 115 cas confirmés, avec 28 cas graves et 8 décès. Un mois après nous sommes à 4 105 cas confirmés avec 47 décès et 96 patients graves. La plupart des cas graves sont notés à Dakar soit un taux de 84% et le reste des patients a été prise en charge entre Touba , Ziguinchor et Tambacounda », a-t-il expliqué au point mensuel sur la situation de l’épidémie de coronavirus apparue au Sénégal depuis le 2 mars. Pour ainsi dire quel la répartition géographique des décès suit la même courbe de la répartition géographique des cas confirmés.
Répartition des cas graves : les hommes restent les plus touchés
Poursuivant, le Pr Béye de signaler que « même si l’âge moyen des cas confirmés est très élevé, l’âge moyen des patients graves est de 61 ans. Et il a été noté des extrêmes de 37 ans et des 85 ans. Et pour ces patients qui présentent de cas graves, les hommes sont plus concernés. "Parce qu’on on a 5 hommes pour une femme. En plus de l’âge, neuf patients sur 10 présentes au moins une comorbité dans 75 % et deux comorbités pour les autres patients. L’hypertension artérielle, le diabète ont été des pathologies très souvent rencontrées. D’autres pathologies ont été également rencontrées. Il s’agit de l’obésité, des problèmes respiratoires chroniques dont l’asthme. "
Ce qui a également été noté sur les patients reçus dans les services d’urgences de réanimation, c’est que "100 ont été admis avec une aide respiratoire hyponymie. Ce qui a nécessité toutes les mesures de réanimation dont l’oxygénation pouvant aller jusqu’à l’utilisation du respirateur artificiel", a souligné le Pr Béye .
Une létalité de 1% sur le nombre total de cas confirmés et 46% par rapport aux cas graves.
Le nombre de décès rapportés est de 47. Ça veut dire que sur les malades qui sont rentrés en réanimation, un peu plus sur la moitié est sortie totalement guérie. Ce qui fait une létalité de 46% par rapport aux cas graves. Mais si on le rapporte au nombre total de cas confirmés cette létalité est de 1%. Il faut noter que 18 patients parmi les cas graves sont dans nos services et prise en charge par les collègues réanimateurs.
De nouvelles perspectives annoncées pour la prise en charge de cas graves
Vu le nombre de patients graves souffrants d'insuffisance rénale, des mesures ont été prises pour une bonne prise charge des patients en réanimation, comme la dotation des structures génératrices de dialyse à Dakar et dans toutes les régions, la réanimation de l’Hôpital Dalal Diam qui va entièrement être consacrée à la prise en charge de ces cas graves. C’est le cas aussi du futur centre de traitements de l’hopital Matlaboul Fawzayni, a annoncé le Pr Béye.
« Parmi ces cas graves, 18 ont présenté au cours de leur hospitalisation une insuffisance rénale. Ce qui fait que les malades ont bénéficié des séances de dialyse. Comme il a été annoncé il y a un mois il fallait s’y attendre à l’augmentation des cas confirmés surtout de cas graves. Nous étions, il y a un mois, à 1 115 cas confirmés, avec 28 cas graves et 8 décès. Un mois après nous sommes à 4 105 cas confirmés avec 47 décès et 96 patients graves. La plupart des cas graves sont notés à Dakar soit un taux de 84% et le reste des patients a été prise en charge entre Touba , Ziguinchor et Tambacounda », a-t-il expliqué au point mensuel sur la situation de l’épidémie de coronavirus apparue au Sénégal depuis le 2 mars. Pour ainsi dire quel la répartition géographique des décès suit la même courbe de la répartition géographique des cas confirmés.
Répartition des cas graves : les hommes restent les plus touchés
Poursuivant, le Pr Béye de signaler que « même si l’âge moyen des cas confirmés est très élevé, l’âge moyen des patients graves est de 61 ans. Et il a été noté des extrêmes de 37 ans et des 85 ans. Et pour ces patients qui présentent de cas graves, les hommes sont plus concernés. "Parce qu’on on a 5 hommes pour une femme. En plus de l’âge, neuf patients sur 10 présentes au moins une comorbité dans 75 % et deux comorbités pour les autres patients. L’hypertension artérielle, le diabète ont été des pathologies très souvent rencontrées. D’autres pathologies ont été également rencontrées. Il s’agit de l’obésité, des problèmes respiratoires chroniques dont l’asthme. "
Ce qui a également été noté sur les patients reçus dans les services d’urgences de réanimation, c’est que "100 ont été admis avec une aide respiratoire hyponymie. Ce qui a nécessité toutes les mesures de réanimation dont l’oxygénation pouvant aller jusqu’à l’utilisation du respirateur artificiel", a souligné le Pr Béye .
Une létalité de 1% sur le nombre total de cas confirmés et 46% par rapport aux cas graves.
Le nombre de décès rapportés est de 47. Ça veut dire que sur les malades qui sont rentrés en réanimation, un peu plus sur la moitié est sortie totalement guérie. Ce qui fait une létalité de 46% par rapport aux cas graves. Mais si on le rapporte au nombre total de cas confirmés cette létalité est de 1%. Il faut noter que 18 patients parmi les cas graves sont dans nos services et prise en charge par les collègues réanimateurs.
De nouvelles perspectives annoncées pour la prise en charge de cas graves
Vu le nombre de patients graves souffrants d'insuffisance rénale, des mesures ont été prises pour une bonne prise charge des patients en réanimation, comme la dotation des structures génératrices de dialyse à Dakar et dans toutes les régions, la réanimation de l’Hôpital Dalal Diam qui va entièrement être consacrée à la prise en charge de ces cas graves. C’est le cas aussi du futur centre de traitements de l’hopital Matlaboul Fawzayni, a annoncé le Pr Béye.