Le nombre de personnes contaminées par le coronavirus dans le monde ne cesse d'augmenter malgré les mesures de confinement mises en place dans de nombreux pays. Au total, plus de 3,2 millions d'individus sont ou ont été malades du Covid-19. Si près de 230 000 personnes sont décédées des suites de la maladie depuis le début de l'épidémie, plus d'un million sont aujourd'hui guéries dans le monde. L'Europe est le continent le plus endeuillé, avec plus de 130 000 victimes. L'Italie a passé la douloureuse barre des 27 000 décès des suites de la maladie, alors que l'Espagne et la France comptabilisent chacune plus de 24 000 morts. Le Royaume-Uni inclut désormais les morts du Covid-19 en maison de retraite dans son bilan, ce qui fait de lui le deuxième pays européens déplorant le plus de décès liés au virus, soit plus de 26 000. Avec 2 500 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures, les Etats-Unis ont franchi mercredi la barre des 60 000 morts. Ils sont de loin le pays le plus touché au monde, avec également plus d'un million de cas de coronavirus détectés.
La pandémie a toutefois ralenti et plusieurs pays européens et Etats américains commencent à annoncer les premières mesures de déconfinement afin de permettre une reprise de l'économie, sans sacrifier la santé de leur population. La France commencera à se déconfiner prudemment le 11 mai, mais seulement si les indicateurs sanitaires le permettent. Le plan de déconfinement prévoit des tests massifs, la réouverture progressive des écoles et des commerces, sauf les cafés et restaurants, le port du masque obligatoire dans les transports publics, des déplacements limités à 100km sans autorisation… En Espagne, la feuille de route gouvernementale prévoit à partir du 9 mai un déconfinement par "phases" jusqu'à "fin juin". Les écoles resteront fermées jusqu'en septembre, tandis que l'accès aux plages ou les visites dans les résidences pour personnes âgées ne se feront pas avant le mois de juin. En Italie, les mesures seront également strictes pour le déconfinement programmé le 4 mai : rassemblements interdits, comme les déplacements entre régions, masque obligatoire dans les transports... En Allemagne, le port du masque devient obligatoire dans les commerces, comme dans les transports.
Et concernant le tourisme et les déplacements à l'international ? "Il est très probable que les frontières internationales resteront partiellement fermées au moins jusqu'à ce que la pandémie soit sous contrôle à la fois en Europe et aux Etats-Unis, ce qui n'arrivera pas au même moment", explique à l'AFP Luigi Scazzieri, spécialiste des migrations et des relations transatlantiques au cercle de réflexion Centre for European Reform. "Mais même après la levée des restrictions, il ne faut pas s'attendre à un retour à la normale: de possibles mesures de quarantaine, mais aussi la peur, risquent de continuer à affecter le tourisme et, dans une moindre mesure, les voyages d'affaires", prévient-il.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu'elle réunirait ce jeudi les experts de son comité d'urgence afin d'évaluer l'évolution de la pandémie, après avoir été sévèrement attaquée, entre autres par le président américain Donald Trump, pour ne pas en avoir immédiatement saisi la gravité. Le monde recensait 600 cas et 18 morts, quand le 23 janvier l'OMS avait estimé que la maladie (pas encore baptisée Covid-19) n'était "pas encore une urgence sanitaire mondiale". Le 30 janvier, quand cette urgence avait été déclarée, il y avait près de 7 800 cas, mais seulement 80 détectés en dehors de Chine, et 170 morts, tous en Chine. La pandémie n'a cessé de progresser depuis. Elle n'épargne plus que des Etats insulaires qui ont fermé leurs frontières, la plupart en Océanie, et officiellement des pays à régime autoritaire connus pour leur opacité, comme la Corée du Nord ou le Turkménistan. Aujourd'hui, le nombre de cas recensés sur la planète dépasse 3,2 millions.
La pandémie a toutefois ralenti et plusieurs pays européens et Etats américains commencent à annoncer les premières mesures de déconfinement afin de permettre une reprise de l'économie, sans sacrifier la santé de leur population. La France commencera à se déconfiner prudemment le 11 mai, mais seulement si les indicateurs sanitaires le permettent. Le plan de déconfinement prévoit des tests massifs, la réouverture progressive des écoles et des commerces, sauf les cafés et restaurants, le port du masque obligatoire dans les transports publics, des déplacements limités à 100km sans autorisation… En Espagne, la feuille de route gouvernementale prévoit à partir du 9 mai un déconfinement par "phases" jusqu'à "fin juin". Les écoles resteront fermées jusqu'en septembre, tandis que l'accès aux plages ou les visites dans les résidences pour personnes âgées ne se feront pas avant le mois de juin. En Italie, les mesures seront également strictes pour le déconfinement programmé le 4 mai : rassemblements interdits, comme les déplacements entre régions, masque obligatoire dans les transports... En Allemagne, le port du masque devient obligatoire dans les commerces, comme dans les transports.
Et concernant le tourisme et les déplacements à l'international ? "Il est très probable que les frontières internationales resteront partiellement fermées au moins jusqu'à ce que la pandémie soit sous contrôle à la fois en Europe et aux Etats-Unis, ce qui n'arrivera pas au même moment", explique à l'AFP Luigi Scazzieri, spécialiste des migrations et des relations transatlantiques au cercle de réflexion Centre for European Reform. "Mais même après la levée des restrictions, il ne faut pas s'attendre à un retour à la normale: de possibles mesures de quarantaine, mais aussi la peur, risquent de continuer à affecter le tourisme et, dans une moindre mesure, les voyages d'affaires", prévient-il.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu'elle réunirait ce jeudi les experts de son comité d'urgence afin d'évaluer l'évolution de la pandémie, après avoir été sévèrement attaquée, entre autres par le président américain Donald Trump, pour ne pas en avoir immédiatement saisi la gravité. Le monde recensait 600 cas et 18 morts, quand le 23 janvier l'OMS avait estimé que la maladie (pas encore baptisée Covid-19) n'était "pas encore une urgence sanitaire mondiale". Le 30 janvier, quand cette urgence avait été déclarée, il y avait près de 7 800 cas, mais seulement 80 détectés en dehors de Chine, et 170 morts, tous en Chine. La pandémie n'a cessé de progresser depuis. Elle n'épargne plus que des Etats insulaires qui ont fermé leurs frontières, la plupart en Océanie, et officiellement des pays à régime autoritaire connus pour leur opacité, comme la Corée du Nord ou le Turkménistan. Aujourd'hui, le nombre de cas recensés sur la planète dépasse 3,2 millions.