Blouses blanches, masques sur le visage et rameaux à la main, plusieurs centaines de médecins ont déferlé sur le boulevard du 30 juin en direction de la primature.
Ils se plaignent de ne pas avoir touché de prime de risque, soit environ 500 dollars, comme Narcisse, âgé d'une trentaine d'années, qui est dans le secteur public hospitalier depuis cinq ans et ne touche rien. « C'est regrettable ! », nous confie-t-il.
Une situation qui plonge ces médecins et leur famille dans la précarité, ce qui est inacceptable pour le corps médical. Pour boucler leurs fins de mois, beaucoup d’entre eux comme Regina et Patient travaillent également dans le privé. « Nous tenons grâce à des extras dans de petits centres privés, explique Regina. Ca nous rapporte cinquante, cent dollars ». Mais « mes enfants en ont marre, ils ne me voient presque plus », regrette Patient selon qui « le gouvernement (leur) impose de vivre dans la médiocrité ».
Près de 8000 médecins sont concernés par cette question à travers le pays.
Devant la primature, sa blouse blanche repliée sous ses bras, Miguel Milambo, le coordonnateur des grévistes est catégorique. « Nous comptons faire le siège de ce site jusqu'à l'obtention d'une note claire instruisant le ministre du Budget de payer les budgets !»
La colère des grévistes ne faiblit pas. Tous se disent déterminés à ne plus se contenter des promesses du gouvernement. À Bukavu et à Kisangani, la marche a été réprimée par la police. A Bandundu-ville et Beni, les manifestants ont marché sans incident.
Dans la capitale Kinshasa, sous un soleil accablant, les grévistes qui faisaient le siège de la primature n’ont pas été reçus par le Premier ministre, Sylvestre Ilunga. « C’est une preuve de plus que le mépris est manifeste, nous sommes négligés », proteste l'un des chefs de file des grévistes.
Ils se plaignent de ne pas avoir touché de prime de risque, soit environ 500 dollars, comme Narcisse, âgé d'une trentaine d'années, qui est dans le secteur public hospitalier depuis cinq ans et ne touche rien. « C'est regrettable ! », nous confie-t-il.
Une situation qui plonge ces médecins et leur famille dans la précarité, ce qui est inacceptable pour le corps médical. Pour boucler leurs fins de mois, beaucoup d’entre eux comme Regina et Patient travaillent également dans le privé. « Nous tenons grâce à des extras dans de petits centres privés, explique Regina. Ca nous rapporte cinquante, cent dollars ». Mais « mes enfants en ont marre, ils ne me voient presque plus », regrette Patient selon qui « le gouvernement (leur) impose de vivre dans la médiocrité ».
Près de 8000 médecins sont concernés par cette question à travers le pays.
Devant la primature, sa blouse blanche repliée sous ses bras, Miguel Milambo, le coordonnateur des grévistes est catégorique. « Nous comptons faire le siège de ce site jusqu'à l'obtention d'une note claire instruisant le ministre du Budget de payer les budgets !»
La colère des grévistes ne faiblit pas. Tous se disent déterminés à ne plus se contenter des promesses du gouvernement. À Bukavu et à Kisangani, la marche a été réprimée par la police. A Bandundu-ville et Beni, les manifestants ont marché sans incident.
Dans la capitale Kinshasa, sous un soleil accablant, les grévistes qui faisaient le siège de la primature n’ont pas été reçus par le Premier ministre, Sylvestre Ilunga. « C’est une preuve de plus que le mépris est manifeste, nous sommes négligés », proteste l'un des chefs de file des grévistes.