Mais l'écrasante majorité des pèlerins autour de lui ne portent pas de masques, et certains n'ont même jamais entendu parler du coronavirus, qui a fait 60 morts dans le monde.
"On a appris que le coronavirus était mortel, et on doit se protéger. J'ai reçu le masque des autorités algériennes, qui ont informé les pèlerins de la maladie", explique M. Shouaib, accompagné de son neveu lui aussi muni d'un masque.
Le pèlerinage annuel à La Mecque, le plus grand rassemblement musulman au monde, doit réunir 2 millions de musulmans cette année, contre 3,2 millions l'année dernière. Il commence dimanche et s'achèvera le 18 octobre.
Le ministre saoudien de la Santé , Abdallah al-Rabia, a affirmé cette semaine que jusqu'à présent, "aucun cas d'un virus épidémique, et plus particulièrement de coronavirus MERS, n'(avait) été détecté parmi les pèlerins".
"Le ministère a mis en place cette année des mesures strictes" et "les employés ont reçu des ordres stricts pour isoler tout cas suspect et effectuer les analyses nécessaires", a-t-il souligné.
Mais les pèlerins ne semblent pas trop s'inquiéter, et la plupart ne portent pas le masque pourtant conseillé par les autorités sanitaires saoudiennes.
"On se remet à la volonté de Dieu", explique Ahmed Mahmoud, un Egyptien non masqué qui joue des coudes pour avancer parmi les pèlerins sur l'esplanade de la Grande mosquée, premier lieu saint de l'islam.
M. Mahmoud s'est vu remettre un masque à l'aéroport de Jeddah, sur la mer Rouge, puis un autre à son arrivée à l'hôtel . Il envisage d'en porter un, mais plus tard.
Contrôle des vaccins
Harris Zawawi, un Malaisien qui porte un masque, dit que ce n'est pas à cause du coronavirus "dont je n'avais pas entendu parler" auparavant.
"C'est pour me protéger contre les maladies contagieuses en général, comme j'en ai été informé par les autorités malaisiennes du hajj", explique M. Zawawi, qui effectue son deuxième pèlerinage à La Mecque.
Quelque 600 employés du ministère de la Santé ont été déployés à l'aéroport international de Jeddah pour s'assurer que les pèlerins avaient été vaccinés contre plusieurs maladies.
Les employés de l'aéroport, où arrivent la majorité des fidèles venant de l'étranger, portent des masques de protection, tout comme la plupart des soldats postés aux barrages routiers pour empêcher les pèlerins illégaux.
L'Arabie saoudite étant le pays le plus touché par le coronavirus, des craintes ont été exprimées concernant le risque que des pèlerins attrapent la maladie durant le hajj, puis rapportent le virus dans leurs pays.
Mais les autorités saoudiennes sont optimistes, d'autant plus que le petit pèlerinage (Omra) qui s'effectue toute l'année n'a pas connu de cas d'infection. Par précaution, elles ont néanmoins demandé aux personnes âgées et aux malades d'éviter le hajj cette année.
Le virus, baptisé par l'OMS Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Middle East Respiratory Syndrome, MERS), appartient à la même famille que le virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.
L'OMS pense que le coronavirus est véhiculé par des animaux mais n'a pour le moment pas réussi pour le moment à établir de preuves concrètes.
Le hajj est l'un des cinq piliers de l'islam. Chaque fidèle doit l'effectuer au moins une fois dans sa vie s'il en a les capacités financières et physiques.
"On a appris que le coronavirus était mortel, et on doit se protéger. J'ai reçu le masque des autorités algériennes, qui ont informé les pèlerins de la maladie", explique M. Shouaib, accompagné de son neveu lui aussi muni d'un masque.
Le pèlerinage annuel à La Mecque, le plus grand rassemblement musulman au monde, doit réunir 2 millions de musulmans cette année, contre 3,2 millions l'année dernière. Il commence dimanche et s'achèvera le 18 octobre.
Le ministre saoudien de la Santé , Abdallah al-Rabia, a affirmé cette semaine que jusqu'à présent, "aucun cas d'un virus épidémique, et plus particulièrement de coronavirus MERS, n'(avait) été détecté parmi les pèlerins".
"Le ministère a mis en place cette année des mesures strictes" et "les employés ont reçu des ordres stricts pour isoler tout cas suspect et effectuer les analyses nécessaires", a-t-il souligné.
Mais les pèlerins ne semblent pas trop s'inquiéter, et la plupart ne portent pas le masque pourtant conseillé par les autorités sanitaires saoudiennes.
"On se remet à la volonté de Dieu", explique Ahmed Mahmoud, un Egyptien non masqué qui joue des coudes pour avancer parmi les pèlerins sur l'esplanade de la Grande mosquée, premier lieu saint de l'islam.
M. Mahmoud s'est vu remettre un masque à l'aéroport de Jeddah, sur la mer Rouge, puis un autre à son arrivée à l'hôtel . Il envisage d'en porter un, mais plus tard.
Contrôle des vaccins
Harris Zawawi, un Malaisien qui porte un masque, dit que ce n'est pas à cause du coronavirus "dont je n'avais pas entendu parler" auparavant.
"C'est pour me protéger contre les maladies contagieuses en général, comme j'en ai été informé par les autorités malaisiennes du hajj", explique M. Zawawi, qui effectue son deuxième pèlerinage à La Mecque.
Quelque 600 employés du ministère de la Santé ont été déployés à l'aéroport international de Jeddah pour s'assurer que les pèlerins avaient été vaccinés contre plusieurs maladies.
Les employés de l'aéroport, où arrivent la majorité des fidèles venant de l'étranger, portent des masques de protection, tout comme la plupart des soldats postés aux barrages routiers pour empêcher les pèlerins illégaux.
L'Arabie saoudite étant le pays le plus touché par le coronavirus, des craintes ont été exprimées concernant le risque que des pèlerins attrapent la maladie durant le hajj, puis rapportent le virus dans leurs pays.
Mais les autorités saoudiennes sont optimistes, d'autant plus que le petit pèlerinage (Omra) qui s'effectue toute l'année n'a pas connu de cas d'infection. Par précaution, elles ont néanmoins demandé aux personnes âgées et aux malades d'éviter le hajj cette année.
Le virus, baptisé par l'OMS Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Middle East Respiratory Syndrome, MERS), appartient à la même famille que le virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.
L'OMS pense que le coronavirus est véhiculé par des animaux mais n'a pour le moment pas réussi pour le moment à établir de preuves concrètes.
Le hajj est l'un des cinq piliers de l'islam. Chaque fidèle doit l'effectuer au moins une fois dans sa vie s'il en a les capacités financières et physiques.