Prise de température avant l'accès aux grandes surfaces, les «malls», qui ont rouvert à Sao Paulo, au Brésil, le 11 juin 2020, malgré les chiffres alarmants de contamination au Covid-19. REUTERS/Amanda Perobelli
Neuf mille volontaires brésiliens vont tester un vaccin contre le coronavirus mis au point par Sinovac Biotech, une entreprise chinoise dont le vaccin, baptisé Coronavac, a déjà passé les deux phases initiales d’essais cliniques. Il reste la phase décisive, pour prouver son efficacité sur les êtres humains afin que le vaccin puisse être commercialisé.
Le gouverneur de l’État de Sao Paulo, Joao Doria, a signé un accord avec cette entreprise chinoise. Sao Paulo est l’État le plus riche mais aussi le plus touché par le coronavirus au Brésil. Il va investir quelque 15 millions d’euros dans cette opération. C'est l'institut Butantan, pôle de recherche de référence au Brésil, qui est associé à l'entreprise chinoise pour cette opération.
À Sao Paulo, 9 000 volontaires se verront injecter des doses de ce vaccin à partir du mois de juillet, dans le cadre de la troisième et ultime phase de tests.
Après plusieurs semaines de violentes polémiques au Brésil avec le président Bolsonaro, qui a minimisé la gravité de la pandémie, Joao Doria joue à présent la carte du consensus. « La politisation du virus n’a pas permis de sauver des vies. Ni au Brésil, ni ailleurs. Cela n’a permis de résoudre aucun problème. Au contraire, cela les a aggravés, et fait davantage de victimes. Nous voulons des solutions, c’est ce que nous recherchons », a-t-il déclaré.
En cas de succès, selon Joao Doria, le vaccin chinois pourrait être produit au deuxième semestre de l’année prochaine, y compris au Brésil. Le pays a franchi hier, jeudi 11 juin, le seuil des 40 000 morts du coronavirus et des 800 000 cas de contamination confirmés, selon le ministère de la Santé. En dépit de la forte progression de la maladie, les centres commerciaux ont rouvert à Rio de Janeiro et Sao Paulo.
Le gouverneur de l’État de Sao Paulo, Joao Doria, a signé un accord avec cette entreprise chinoise. Sao Paulo est l’État le plus riche mais aussi le plus touché par le coronavirus au Brésil. Il va investir quelque 15 millions d’euros dans cette opération. C'est l'institut Butantan, pôle de recherche de référence au Brésil, qui est associé à l'entreprise chinoise pour cette opération.
À Sao Paulo, 9 000 volontaires se verront injecter des doses de ce vaccin à partir du mois de juillet, dans le cadre de la troisième et ultime phase de tests.
Après plusieurs semaines de violentes polémiques au Brésil avec le président Bolsonaro, qui a minimisé la gravité de la pandémie, Joao Doria joue à présent la carte du consensus. « La politisation du virus n’a pas permis de sauver des vies. Ni au Brésil, ni ailleurs. Cela n’a permis de résoudre aucun problème. Au contraire, cela les a aggravés, et fait davantage de victimes. Nous voulons des solutions, c’est ce que nous recherchons », a-t-il déclaré.
En cas de succès, selon Joao Doria, le vaccin chinois pourrait être produit au deuxième semestre de l’année prochaine, y compris au Brésil. Le pays a franchi hier, jeudi 11 juin, le seuil des 40 000 morts du coronavirus et des 800 000 cas de contamination confirmés, selon le ministère de la Santé. En dépit de la forte progression de la maladie, les centres commerciaux ont rouvert à Rio de Janeiro et Sao Paulo.
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