
Lors de l'émission « Plateau spécial » diffusée hier, vendredi, sur PressAfrikTVHD, les défenseurs des droits humains ont abordé les enjeux liés aux restrictions des libertés au Sénégal, en soulignant l'impact de la corruption sur l'exercice de ces libertés.
Alfred Bulakali, directeur régional d'Article 19, a souligné qu'il existe un lien direct entre la corruption et la répression de l’espace civique. Selon lui, « la corruption prospère dans des environnements fermés où la culture du secret empêche les journalistes d’enquêter librement. Les systèmes corrompus cherchent à museler les voix critiques et les défenseurs des droits humains. Plus la corruption grandit, plus les intérêts à protéger se multiplient, semant la terreur et limitant l’accès à l’information. Ainsi, la corruption se nourrit dans un espace où l’exercice des libertés et la participation citoyenne sont restreints. », a-t-il fait savoir.
De son côté, Denis Ndour a affirmé que la corruption est le reflet de la mauvaise gouvernance. « Lorsque les institutions fonctionnent correctement, il faut des individus porteurs de valeurs pour incarner ces institutions. Mais une fois que la corruption s’installe, il devient difficile de garantir la liberté d’expression dans l’espace public. L’expression ne se limite pas aux médias, elle touche aussi la vie quotidienne de chacun », a précisé le vice-président de la Ligue sénégalaise des droits humains.
Il a également plaidé pour l’adoption de lois en faveur des défenseurs des droits humains et salué les progrès réalisés avec le passage du Comité sénégalais des droits humains à une commission. « L’État doit comprendre que ceux qui alertent ne sont pas ses ennemis. Ce que nous défendons, c’est la dignité humaine. La défense des droits civils et politiques, ainsi que des droits économiques et socioculturels, est essentielle pour restaurer la dignité de la personne », a conclu Denis Ndour.
Alfred Bulakali, directeur régional d'Article 19, a souligné qu'il existe un lien direct entre la corruption et la répression de l’espace civique. Selon lui, « la corruption prospère dans des environnements fermés où la culture du secret empêche les journalistes d’enquêter librement. Les systèmes corrompus cherchent à museler les voix critiques et les défenseurs des droits humains. Plus la corruption grandit, plus les intérêts à protéger se multiplient, semant la terreur et limitant l’accès à l’information. Ainsi, la corruption se nourrit dans un espace où l’exercice des libertés et la participation citoyenne sont restreints. », a-t-il fait savoir.
De son côté, Denis Ndour a affirmé que la corruption est le reflet de la mauvaise gouvernance. « Lorsque les institutions fonctionnent correctement, il faut des individus porteurs de valeurs pour incarner ces institutions. Mais une fois que la corruption s’installe, il devient difficile de garantir la liberté d’expression dans l’espace public. L’expression ne se limite pas aux médias, elle touche aussi la vie quotidienne de chacun », a précisé le vice-président de la Ligue sénégalaise des droits humains.
Il a également plaidé pour l’adoption de lois en faveur des défenseurs des droits humains et salué les progrès réalisés avec le passage du Comité sénégalais des droits humains à une commission. « L’État doit comprendre que ceux qui alertent ne sont pas ses ennemis. Ce que nous défendons, c’est la dignité humaine. La défense des droits civils et politiques, ainsi que des droits économiques et socioculturels, est essentielle pour restaurer la dignité de la personne », a conclu Denis Ndour.
Autres articles
-
Santé : 20 nouvelles ambulances médicalisées réceptionnées pour améliorer l'accès aux soins
-
Coupure de signaux de chaînes de télévision nationales : la TDS-SA clarifie la situation
-
Programme et action de l'OIT pour des migrations équitables : Abass Fall vante les avantages des flux migratoires pour les travailleurs et les pays d'accueil
-
Immigration clandestine : le maire de Dionewar arrêté pour son implication présumée
-
Economie nationale : Nadjirou Sall appelle l’Etat du Sénégal à accélérer la révision de la loi agro-sylvo-pastorale