La direction du FPI dit que non. Les 8 personnes qui viennent d’obtenir la liberté provisoire l’ont été dans une procédure judiciaire normale, en aucun cas politique, insiste le président par intérim du Front populaire ivoirien. Miaka Ouretto ajoute que son parti demande la liberté totale, c’est-à-dire l’abandon des charges, pas la liberté provisoire. Alors, sur 67 requêtes déposées par les avocats des proches de Laurent Gbagbo, dont celle de l’ex-président ivoirien, seules neuf ont été examinées ce mercredi après-midi par la chambre d’accusation de la cour d’appel du tribunal d’Abidjan-Plateau. Huit ont donc obtenu la liberté provisoire. A part l’ex-ministre de la famille dans le gouvernement Gbagbo formé après la présidentielle, Danièle Bony Claverie, les autres sont moins connus au niveau national. La neuvième personne, qui elle va rester en détention, c’est Martin Sokouri Bohui, qui était chargé des élections au sein du FPI. Selon l’un des avocats de Laurent Gbagbo et de ses proches, qui s’adressait à la presse, la chambre d’accusation n’a pas motivé sa décision. Hervé Gouaméné a ajouté que les 8 personnes libérées provisoirement quitteront leur lieu de détention dès jeudi matin. Il espère que les dossiers des 59 autres détenus qui n’ont pas été examinés le seront très prochainement.
Source : RFI
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